L’afrique enchantée : la sortie du bois sacré

Par Vladimir Cagnolari et Souleymane Coulibaly dit Soro Solo

FINTER.jpg Émission diffusée sur France Inter le 01 septembre 2006

Écouter cette émission :
[audio:http://www.transilva.com/_multiarchives/AFREN/20060901_FInter – AFREN_.mp3]

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Fiche de l’émission extraite du site de France Inter :

Pour la dernière fois de l’été, nous vous convions à un voyage en musique sur le continent africain. Et aujourd’hui, les escales de ce voyage ont été choisies par tous les membres de l’équipe.
Il y a deux mois nous vous proposions de nous suivre sur les sentiers, les pistes, les routes les fleuves d’Afrique, a dos d’âne ou de dromadaire, dans des trains et des taxi-brousse surchargés – et d’ailleurs le studio ressemble à ça aujourd’hui, et vous nous avez suivi chers auditeurs jusque dans les coins les plus sombres de la forêt sacrée. Car c’est dans la forêt sacrée qu’on découvre les secrets d’Afrique.
Aujourd’hui, premier septembre c’est la rentrée, nous on sort du bois sacré !
Voilà, c’est fini ! Nous avons eu un immense plaisir à partager, chanter et danser l’Afrique avec vous cet été, mais il est temps de vous demander la route…
Avant de partir nous souhaitons remercier tous ceux qui nous ont aidé à rendre ce rendez-vous quotidien le plus enchanteur possible : Bernard Chereze, Michèle Soulier, Khoi N’Guyen, Ludovic Dunod, toutes les équipes techniques de France Inter, les discothèques et documentalistes de Radio France et de RFI, Thierry Dupin, Emmabuelle Chupin et Marion Guilbaud, Binda Ngazolo, Kerwin Mayizo, Caroline Lafargue, Safia Aouine, Ziad Maalouf, Xabi Etcheverry, Amine Khaled, Thiphaine Lawson, Christophe Cagnolari, Benoît Laarmane, Jean-Christophe Servant, Mbalia Konté et la famille Denis.
Ainsi que les artistes et professionnels de la musique, que l’on ne saurait citer tous ici, qui contribuent à faire de l’Afrique un continent qui ne se réduit pas à ses images d’épinal médiatiques.
Enfin, MERCI A VOUS CHER AUDITEURS, pour votre écoute attentive et fidèle, vos commentaires et courriers si châleureux.

L’Afrique enchantée, en partenariat avec Africultures

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Le site et la revue de référence des cultures africaines
Retrouvez les chroniques musicales de Soro Solo sur le site d’Africultures

Programmation musicale
        •        > T.P. ORCHESTRE POLY-RYTHMO : Les Djos
        •        album : The Kings of Bénin Urban Groove 1972-80
        •        (Soundway . 2004)
        •        Bénin
        •        > SALIF KEITA / L’ESKDRILLE : Nous pas bougé
        •        (No Format . 2006)
        •        Exclusivité L’Afrique enchantée.
        •        Ce titre, produit par le label NO FORMAT, n’est en effet pas encore disponible sur le marché.
        •        > LOKUA KANZA : Mutoto
        •        album : Mutoto
        •        (Night & Day)
        •        République Démocratique du Congo
        •        Le site de Lokua Kanza
        •        > LOLO LOLITTA & TCHICO : Jeannot où est le sérieux
        •        album : Le retour des évadés de Ponton la Belle
        •        (Badmos . 1976)
        •        Côte d’Ivoire
        •        > PEEVOX : Elf Gabon
        •        album : La voix du pétrole Elf Gabon
        •        (Elf Gabon . 1982)
        •        33T « offert gracieusement par Elf Gabon à l’occasion du XXIIème anniversaire de l’Indépendance à Port Gentil le 17 août 1982 ».
        •        > VIEUX GAZEUR ET POSSO : Mon pépé
        •        album : Génration Ya Foye
        •        Côte d’Ivoire
        •        En savoir plus sur Vieux gazeur et Posso
        •        > AYATO NDJESSAN alis AYATOLAH : Je s’en va
        •        Côte d’Ivoire
        •        Cette reprise du titre de Michel Sardou, « je vole », n’est pas disponible sur le marché.
disques
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DAVY SICARD
Ker maron
Ce jeune trentenaire auteur-compositeur a construit « Ker Maron », son nouveau disque, à la manière d’un parcours initiatique qui n’est rien d’autre que sa propre quête identitaire. En créole ou en français, les chansons s’enchaînent et l’auditeur partage alors l’histoire véridique de ce troubadour qui part à la recherche de ses racines.
Au fil des titres évocateurs comme « Granpèr té sï mon zépol», « Juste Un Écho » ou « Tango Souk Inn De », Davy Sicard nous transporte dans son univers en nous offrant la plus belle des cartes de visite sonores de son pays cosmopolite, éclairé par sa personnalité ouverte de Créole du bout du monde.
label : Up Music
parution : 2006

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Multiples
Golden Afrique vol.1
Fidèle à son habitude thématique, la maison de disques NetWork propose sans doute la meilleure introduction au sujet avec le volume baptisé Golden Afrique, double album qui couvre la période 1971-1983. Au programme de cette sélection impeccable, certains artistes phares et d’autres plus rares, tous sortis du formidable creuset de l’Afrique de l’Ouest post-coloniale. Dès l’ouverture, Les Jaloux Saboteurs du chantre tchadien Maître Gazonga enregistré dans l’une des places fortes du marché africain d’alors, à Abidjan, le ton est donné : guitares éclectiques et rythmes magnétiques pour porter des paroles sarcastiques, voire engagées. Mais sans jamais oublier de faire danser le corps… Pour s’en convaincre, Amie en a fait suer des millions. C’est encore des studios de la capitale ivoirienne que ce titre sortit avant de faire chavirer la planète. La Guinée et le Sénégal étaient aussi très actifs, accueillant des musiciens exilés dont la diva sud-africaine Myriam Makeba et finançant surtout par le truchement de diverses institutions des orchestres, viviers de jeunes talents qui rassemblent tous ceux ou presque qui comptent depuis trente ans.
label : Network
parution : 2005

liens
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Découvrez l’univers de BAROUF
Un membre de la famille nous accompagne aujourd’hui au saxophone…découvrez l’univers de son barouf à lui !

Le blog de notre héros national de la chanson congolaise

Tragédie africaine

Les relations entre la France et les anciennes colonies francophones d’Afrique me préoccupent beaucoup.

Il y a lourd à dire sur le Zaïre. Ce pays qui regorge de ressources minières capitales pour les économies occidentales est dans un état catastrophique alors qu’il devrait être, à mon très humble avis, une des premières puissances mondiales, libre, indépendante…

Et ce qu’il se passe aujourd’hui dans ce pays, redevenu Congo, qui s’y intéresse ? Là-bas aussi, ça crève en masse.

Mais à qui profite le crime ? mmhhh ? Si Kabila fils gagne les élections, et « pacifie » le pays, qui y gagne ?

Bon, un bout de réponse, en tout cas pour ceux à qui ça a déjà bien profité, à travers la série documentaire « Mobutu, roi du Zaïre » de Thierry Michel, réalisée en 1999, et qui retrace le parcours du maréchal président Mobutu Sese Seko Kuku Ngbendu Wa Zabenga (le guerrier tout puissant qui embrase tout sur son passage et de conquête en conquête reste invincible) et de ses petits copains occidentaux, dont certains nous dirigent encore…

Thierry Michel avait déjà réalisé en 1992 un documentaire, « Le cycle du Serpent », document qui m’avait littéralement démonté quand je l’ai découvert, alors que j’avais fait un séjour édifiant à Kinshasa entre deux émeutes de la fin de règne du léopard, et à propos duquel je mettrai ici quelques photos personnelles et une note prochainement : par rapport à l’ambiance de fine de règne qui pesait sur Kinshasa à l’époque, mais aussi pour avoir un témoignage très prenant sur la situation au Congo aujourd’hui, il y a un article assez poignant dans Harper’s Magazine du mois d’Avril 2006 : Congo’s daily blood, ruminations from a failed state, de Bryan Mealer.

Enfin bref, quelques extraits :

Colonel de Tenbossche (intendant de Mobutu) :

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« Il distribuait énormément, et à des chefs d’État étrangers, pour les aider, et qui étaient des pros occidentaux ; et tout autour de lui, dans les différentes provinces, évidemment, sa famille aussi. Il était très généreux. »

Question : « Et à des politiciens étrangers aussi ? »

Colonel de Tenbossche : « ah oui ! (il insiste) Ah oui ! (il sourit)

Question : « Qui venaient lui demander… ou… ? »

Colonel de Tenbossche : « C’est-à-dire qu’il y a des gens qui venaient lui dire « écoutez voilà, nous allons entrer en période électorale, si nous gagnons, nous allons beaucoup vous aider… » Mais, vous savez, toute période électorale, il faut des sous ! Et je sais qu’il en a donné. »

L’ironie est assez vertigineuse quand il dit d’un ton pudique : « Et je sais qu’il en a donné. »

Et on continue donc :

Georges Bush (1989) :

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« Zaïre is among America’s oldest friends and it’s president, president Mobutu, one of our most valued friends on the entire continent of Africa. I find president Mobutu analysis valuable and we support him, has he strives to peacefully (!) resolve problems. We thank him for his leadership, and we are proud, and very very pleased to have you with us today. Thank you sir. »

Jacques Chirac (1988) :

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« Je voudrais d’abord vous dire toute ma joie d’avoir à nouveau rencontré le président ; vous savez l’estime dont le président jouit en France comme en Europe et qui est très grande ; le respect dont il est entouré dans nos pays ; vous savez l’amitié qu’on lui porte ; et puis alors s’agissant de moi vous savez que j’ai pour lui des sentiments très profonds et très respectueux, mais qui sont les sentiments de l’affection, si bien qu’un entretien avec le président est toujours pour moi quelque chose d’extrêmement agréable et où j’apprends toujours beaucoup. »

Et il y en a d’autres : de la CIA au général Lacaze ou de J.C Mitterrand à Chirac, la liste des « amis » est longue…

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La série entière vaut d’être attentivement vue et revue, parce que ce n’est pas dans nos livres d’histoire qu’on y verra une description aussi éclairante des ressorts de l’ère postcoloniale, de la duplicité de nos dirigeants et de nos hommes d’affaires (pour ne pas dire la monstrueuse complicité quand on sait ce que vivaient et vivent les peuples sous le pouvoir de ces amis de l’occident).

Ce qui reste dommage dans ce genre de documents, c’est qu’on ne peut pas aller jusqu’au bout de la chaîne : les véritables fortunes réalisées par des « acteurs privés » en Afrique restent toujours masquées (enfin, légalement) par des intermédiaires politiques et des « groupes ».

Il y a aussi d’autres bénéficiaires dont on parle peu : nous.

Si demain nous devions payer notre cuivre, notre cobalt, notre uranium, nos diamants (dont nos industries sont friandes) etc. en appliquant au Congo (et aux autres pays où nous nous « fournissons » en matière première) les mêmes règles d’échange économique et de droit social que ce qui s’applique en France, on paierait un prix autrement plus élevé pour nos produits.

Quel Français se préoccupe du parcours des litres de gazole qu’il met dans son réservoir (ou du câble électrique qu’il achète dans une grande surface de bricolage), tant que ça coule à la pompe et que ça reste abordable ?

En tout cas, ne ratez pas une éventuelle rediffusion de ce documentaire :

« Mobutu, roi du Zaïre » de Thierry Michel, 1999, 135 min, Les Films de la Passerelle.

(29/06/2006)

Archives :

MPEG2 SD 2,1 Go x3, enregistrés sur Histoire, le 15/05, le 16/05, et le 17/05/2006

Pouvoir et Télévision

« POUVOIR et TÉLÉVISION » est une série documentaire particulièrement intéressante parce qu’elle traite des rapports incestueux entre la télévision et les pouvoirs… Il faut donc absolument la voir ne serait-ce que pour comprendre comme on est passé de l’ORTF aux ordres à la télé poubelle.

Les extraits suivants en disent long sur ce que sont les médias en France aujourd’hui :

Paul Amar (à propos de l’état de grâce médiatique d’Édouard Balladur en 1994) :

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« Je pense que là il y a un homme qui a joué un rôle considérable, considérable, c’est son génie. Il faut qu’il fasse attention d’ailleurs, ce génie peut se retourner contre lui ; c’est Nicolas Sarkozy ; qui avait eu le génie de faire croire à tout Paris, donc au tout Paris politique, journalistes compris, que Balladur était élu, avant l’élection. […] Et le Tout-Paris a fini par y croire ! »

Et Philippe Meyer d’enfoncer le clou avec humour :

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« Et puis, là encore, les vieux démons français du rapport incestueux avec le pouvoir s’y mettent. On peut aussi bien citer l’exemple de Claire Chazal avec son livre sur Balladur qui arrivera juste avant l’élection présidentielle de 95, qui est un livre qu’il faut relire ! Absolument ! Il faut le relire ! Parce que c’est un remède contre la mélancolie… Écrire un livre hagiographique, à ce point lourdingue, au moment même où tous les sondages, toute l’opinion est prête à parier sa chemise et sa culotte que ce sera Balladur qui sera président de la République, normalement, dans n’importe quel pays européen ou au moins comparable […] ça vous conduit à disparaître dans l’éclat de rire général ; ben en France ça vous conduit à devenir une institution. »

Entre le spectacle et le vrai débat politique, Ruth Elkrief peut légitimement nous résumer la situation lorsqu’elle évoque avec émotion le travail de Michel Drucker par rapport au sien :

Ruth Elkrief  :

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« Je regardais son travail, qui est un vrai travail, qui est un gros travail, c’est enregistré, c’est monté, il y a beaucoup d’invités, il y a beaucoup de travail en amont… Et je regardais notre travail ; c’était une petite équipe, on se défonçait aussi, et en même temps on faisait du journalisme et eux, ils faisaient de l’animation et donc le problème c’est qu’on nous comparait, point par point, et je dirais, point d’audimat par point d’audimat hélas pour nous. C’est ça le problème ! […] Mais cette bataille, je l’ai menée je vais vous dire, comme la chèvre de Monsieur Seguin, je l’ai perdue. J’étais la dernière, maintenant elle est perdue, il n’y a plus, à mon avis, ou très peu, sauf les présentateurs du 20 heures quand ils font leur job, il n’y a plus de journalistes à la télévision. Il y a des émissions de télévision, un peu spectacle, un peu rigolote, parfois avec des moments de vérité, parfois avec des moments de connivence terrible, c’est autre chose… »

Drucker peut désormais recevoir son ami Nicolas Sarkozy, dont je ne sais pas s’il sera le prochain président de la République, mais qui a déjà pour lui les médias de Bouygues, de Lagardère, de Dassault (et quasiment du service public), etc.

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Vous voilà, une fois de plus, prévenus…

Pour conclure cette série documentaire, c’est le sujet des « médias de la haine » de la campagne présidentielle de 2002 :

Patrick Poivre d’Arvor :

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« Et les gens étaient très durs là-dessus, ils nous adressaient de très nombreux courriers, je me souviens très bien, avec des petites coupures de presse venant de la province, venant de journaux régionaux… Qui disaient ah ben ça évidemment, vous, vous n’allez pas en parler sur TF1 ; ils devaient certainement envoyer le même courrier sur la 2. Et moi je me suis dit, mais au fond… Au début je me suis dit c’est peut-être une manipulation, c’est peut-être le Front National qui essaie de rameuter ses différents adhérents de cette manière, et je me suis aperçu que c’est des gens qui disaient ça spontanément. Donc j’ai parlé un peu plus souvent de ces problèmes-là. »

Amis d’ACRIMED, vous savez ce qu’il vous reste à faire pour que TF1 parle du fond…

Désolé d’être cynique, mais c’est quand même ahurissant d’entendre cette pâle justification.

Gérard Leclerc :

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« Là aussi, c’est le phénomène des médias : tout le monde se lit, tout le monde s’écoute, tout le monde se regarde et donc il y a eu cette espèce d’emballement, de tous les médias, et en particulier de la télévision, mais il n’y avait pas que nous, je crois que les autres aussi en parlaient beaucoup. Et donc c’est vrai que petit à petit ça a pris une place de plus en plus grande »

Et bôôô, le suivisme :

Gérard Leclerc :

« Je me souviens une fois il y a avait eu une conférence, où donc chaque service, chaque département dit ce qu’il y a dans l’actualité, la politique, l‘étranger, la société, etc. et puis à la fin, le rédacteur en chef dit : mais il n’y a pas de sujet sur l’insécurité ? On dit : ben oui, y’a pas de sujet aujourd’hui ; et il dit : ben eh non, c’est la question du moment il faut qu’on traite l’insécurité. »

Patrick Poivre d’Arvor :

« Mis à part le fait, je l’avais dit en conférence de rédaction, que je trouvais que le dimanche, le samedi et le dimanche, l’affaire de papy Voise c’était trop, ça, c’était mon jugement. Mis à part ça fait là, je n’ai pas trouvé de malhonnêteté de la part de tel ou tel média sur ce sujet. »

Il y a de quoi devenir aphone…

Alain Duhamel :

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« Dans cette campagne en particulier, mais dans les campagnes présidentielles en général, ce qui compte dans la prise de décision électorale des Français […] c’est le climat sociétal qu’il y a à la télévision, qui est hypertrophié, intensifié par la télévision, cristallisé ; et que c’est lui qui joue le rôle. Qu’au fond ce qui est important pour le vote c’est la façon dont on va parler ici de licenciements, là d’un crime crapuleux, ou ailleurs de je ne sais pas quoi dans un établissement scolaire… C’est ça qui influence ! »

Et si Patrick Poivre d’Arvor trouvait que c’était « trop » c’est sans doute qu’il y en avait anormalement déjà trop, qu’il savait aussi que c’était ça qui influence et que c’était ça qui était exactement en train se produire.

C’est un documentaire intéressant, mais je regrette aussi que l’on ne s’attarde pas sur le sujet de La Cinq ! Dans le genre berlusconien, ça valait son pesant de cacahuètes…

Je suis sûr aussi que les étudiants gabonais, enfin, ceux qui ont survécu, se souviennent encore des journalistes de La Cinq ! Mais c’est un autre sujet… Peut-être un jour, dans un autre documentaire ?

En tout cas, ne ratez pas une éventuelle rediffusion de cette série :

« POUVOIR et TÉLÉVISION » une série documentaire en trois épisodes de Bertrand Delais et Stéphanie Malphettes, réalisée en 2005, coproduite par CAPA et INA Entreprise avec la participation de France 5.

(26/04/2006)

Archives :

MPEG2 SD 1,5 Go x3, enregistrées sur France 5, le 18/02, le 25/02, le 03/03 et le 10/3 2006

éclectik : Bernard Giraudeau

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© Photo Pierre Maurer

Émission diffusée sur France Inter le 31 mai 2006

Écouter l’archive audio de cette émission :
[audio:http://silva-rerum.org/MULTIARCHIVES/AUDIO/ECLEC2006/20060531-ECLEC.mp3]

Producteur / Productrice : Rebecca Manzoni ; réalisation : Lilian Alleaume ; attaché(e)(s) de production : Joëlle Levert et Fanny Leroy ; avec la collaboration de l’e-doc. Reporters: Thomas Chauvineau et Antoine Ly ; programmation musicale : Jean-Michel Montu.

Chroniqueurs étrangers : l’Afrique avec Zyad Limam d’Afrique Magazine, Eyoum N’Guangue de Planète Jeunes et Francis Laloupo de Continental Magazine ; l’Amérique avec Luisa Corradini de la Naçion d’Argentine, Eduardo Olivares du portail francochilenos.com, David Page de la rédaction anglosaxonne d’RFI et Michel Dolbec ; l’Europe avec Joëlle Meskens du Soir de Bruxelles, elle est accompagnée par Johannes Wetzel et Edita Urmonaite.

Fiche de l’émission extraite du site de France Inter :

Les chemins de Bernard Giraudeau et d’Antoine de Saint-Exupéry se sont souvent croisés. A tel point que l’acteur faisait de la plongée sous-marine quand un chalutier a retrouvé la gourmette de l’explorateur-écrivain. Il avait même incarné Saint-Ex à la télévision pour le film « Saint-Exupéry, la dernière mission » de Robert Enrico.
Bernard Giraudeau n’a jamais piloté d’avion, mais il s’est engagé à 15 ans dans la Marine Nationale. A l’époque il n’est jamais sorti de la salle des machines, mais il est aujourd’hui Officier en tant qu’Ecrivain de la Marine (« Le Marin à l’Ancre », éd. Seuil et « Les Hommes à Terre », éd. Anne-Marie Métailié).
Et aujourd’hui, il lit le « Petit Prince » (Gallimard Jeunesse) à l’occasion du 60ème anniversaire de l’édition française du livre.

24h en 6 mn par Thomas Chauvineau
Guillaume de Chassy est pianiste et Daniel Yvinec contrebassiste. L’année dernière ils sont partis à New York, comme pas mal de musiciens de jazz, mais eux c’étaient pour faire chanter aux gens dans la rue les chansons populaires qu’on entendait pendant la guerre et après.
De retour en France, en studio, ils ont improvisé sur ses interprétations parfois très libres de « What a wonderful world », par exemple, et ça donne un album, le bien nommé « Wonderful World », paru sur le label Bee Jazz Records.

programmation musicale
ART MENGO : « Si tu partais »
(Polydor)

IKE ET TINA TURNER : « Proud Mary »
(EMI)

PLACEBO : « Burger Queen Français »
(Delabel)

liens
Bernard Giraudeau à Cannes
Sa fiche sur le site du Festival de Cannes.

Rencontre avec Bernard Giraudeau
à l’occasion de la parution du « Petit Prince » d’Antoine de Saint-Exupéry (2006) sur le site des Editions Gallimard.

Bernard Giraudeau parle d’amour
Entretien en ligne sur le site du magazine « Marie-Claire ».

Bernard Giraudeau à propos de son livre
paru chez Métailié en 2004. Lire, juin 2004.

J’ai dompté mon agitation
Un entretien avec Bernard Giraudeau paru dans le magazine Psychologie en octobre 2004.

éclectik : Festival de Cannes

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© Photo Pierre Maurer

Émission diffusée sur France Inter le 24 mai 2006

Écouter l’archive audio de cette émission :
[audio:http://silva-rerum.org/MULTIARCHIVES/AUDIO/ECLEC2006/20060524-ECLEC.mp3]

Producteur / Productrice : Rebecca Manzoni ; réalisation : Lilian Alleaume ; attaché(e)(s) de production : Joëlle Levert et Fanny Leroy ; avec la collaboration de l’e-doc. Reporters: Thomas Chauvineau et Antoine Ly ; programmation musicale : Jean-Michel Montu.

Chroniqueurs étrangers : l’Afrique avec Zyad Limam d’Afrique Magazine, Eyoum N’Guangue de Planète Jeunes et Francis Laloupo de Continental Magazine ; l’Amérique avec Luisa Corradini de la Naçion d’Argentine, Eduardo Olivares du portail francochilenos.com, David Page de la rédaction anglosaxonne d’RFI et Michel Dolbec ; l’Europe avec Joëlle Meskens du Soir de Bruxelles, elle est accompagnée par Johannes Wetzel et Edita Urmonaite.

Fiche de l’émission extraite du site de France Inter :

Le réalisateur américain Gus Van Sant, palmé à Cannes il y a 3 ans pour « Elephant » est de retour sur la croisette à la Quinzaine des Réalisateurs pour présenter son premier film. « Mala Noche » adapté du romand de Walt Curtis raconte l’histoire d’un trentenaire américain de 30 ans, caissier dans une épicerie, qui tombe amoureux d’un jeune
clandestin mexicain. Re-sorti à l’automne prochain.
Le second coup de foudre de ce matin est celui d’une jeune fille qui vit dans les Bouches du Rhône, Camille Varenne, et qui après une chute de cheval tombe raide dingue du pompier qui la réveille, interprété par Gilbert Melki. « Ca brûle » est également en sélection à la Quinzaine des Réalisateurs et nous recevons la réalisatrice Claire Simon et le comédien Gilbert Melki. Le film sortira le 16 août.

24h en 6 mn par Thomas Chauvineau
Thomas avait rendez-vous avec Catherine dans un café… Catherine Deneuve. La star participait lundi aux Journées du Scénario avec Louis Gardel, scénariste d’ « Indochine ». Elle répondait aux questions d’une trentaine de scénaristes.

programmation musicale
CONNIE FRANCIS : Siboney
album : BO de « 2046 » de Wong Kar Wai
(Virgin)

EMILY LOIZEAU : L’autre bout du monde
(Fargo)

THE SPINTO BAND : Oh Mandy
(Labels)

éclectik : Pierre Richard

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© Photo Pierre Maurer

Émission diffusée sur France Inter le 8 mars 2006

ENREGISTREMENT À VENIR

Producteur / Productrice : Rebecca Manzoni ; réalisation : Lilian Alleaume ; attaché(e)(s) de production : Joëlle Levert et Fanny Leroy ; avec la collaboration de l’e-doc. Reporters: Thomas Chauvineau et Antoine Ly ; programmation musicale : Jean-Michel Montu.

Chroniqueurs étrangers : l’Afrique avec Zyad Limam d’Afrique Magazine, Eyoum N’Guangue de Planète Jeunes et Francis Laloupo de Continental Magazine ; l’Amérique avec Luisa Corradini de la Naçion d’Argentine, Eduardo Olivares du portail francochilenos.com, David Page de la rédaction anglosaxonne d’RFI et Michel Dolbec ; l’Europe avec Joëlle Meskens du Soir de Bruxelles, elle est accompagnée par Johannes Wetzel et Edita Urmonaite.

Fiche de l’émission extraite du site de France Inter :

Pierre Richard débute au cinéma en 1967 avec un petit rôle dans « Alexandre le Bienheureux » d’Yves Robert, aux côtés de Philippe Noiret. Il faut attendre 1970 et « Le Distrait », qu’il écrit, interprète et réalise lui-même, pour que le comédien connaisse la consécration.
Son actualité, la sortie en DVD des films
« Le grand blond avec une chaussure noire », « Le retour du grand blond », « Les malheurs d’Alfred », « Le distrait » et d’un documentaire de Jérémie Imbert et Yann marchet, « Pierre Richard, l’art du désiquilibre ». Sans oublier son rôle dans « Essaye-moi » de Pierre-François Martin Laval qui sortira le 15 mars.

Le reportage d’Antoine Ly
De 22 heures à 4 heures du matin, une cinquantaine de personnes ont fait une balade: ils sont partis du centre de Paris pour rejoindre Nanterre, dans la banlieue parisienne.
Il y avait des banlieusards, des géographes, des économistes et des élus de banlieues de 12 pays du monde. C’était l’idée de Gilles Rabin, économiste qui mène une grande réflexion sur la banlieue. Et les promeneurs participaient au 1er Forum des autorités locales de périphérie, le FALP.

programmation musicale
GOTAN PROJECT : Diferente
(Ya basta!)

ALAIN SOUCHON : La vie Théodore
(Virgin)

CAB CALLOWAY : Minnie the Moocher
album : BOF « The Blues Brothers »
(Atlantic)

lien
Le site officiel de Pierre Richard
Actualités, biographie, filmographie, affiches, photographies et liens.

éclectik : Diam’s

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© Photo Pierre Maurer

Émission diffusée sur France Inter le 15 février 2006

Écouter l’archive audio de cette émission :
[audio:http://silva-rerum.org/MULTIARCHIVES/AUDIO/ECLEC2006/20060215-ECLEC.mp3]

Producteur / Productrice : Rebecca Manzoni ; réalisation : Lilian Alleaume ; attaché(e)(s) de production : Joëlle Levert et Fanny Leroy ; avec la collaboration de l’e-doc. Reporters: Thomas Chauvineau et Antoine Ly ; programmation musicale : Jean-Michel Montu.

Chroniqueurs étrangers : l’Afrique avec Zyad Limam d’Afrique Magazine, Eyoum N’Guangue de Planète Jeunes et Francis Laloupo de Continental Magazine ; l’Amérique avec Luisa Corradini de la Naçion d’Argentine, Eduardo Olivares du portail francochilenos.com, David Page de la rédaction anglosaxonne d’RFI et Michel Dolbec ; l’Europe avec Joëlle Meskens du Soir de Bruxelles, elle est accompagnée par Johannes Wetzel et Edita Urmonaite.

Fiche de l’émission extraite du site de France Inter :

DIAM’S
Beaucoup n’ont retenu d’elle que la jeune fille qui veut « kiffer la vibe avec [s]on mec » sur le titre « DJ » qui l’a conduite vers le succès en 2003. Mais DIAM’S, c’est aussi Mélanie, une jeune femme franco-chypriote de 25 ans au parcours pas si évident que ça, et qui a vaillamment gagné sa place sur la scène rap française. Rencontre avec une chanteuse de la « génération NAN-NAN ».
Son nouvel album, « Dans ma bulle », est en vente depuis le 6 février (Capitol).

24h en 6 mn par Thomas Chauvineau
Depuis un certain « télé-crochet » très populaire, tout le monde connait son visage. Jasmine Roy est chanteuse: elle était dans « Les Misérables » ou « Starmania ». Elle est aussi coach vocal et professeur de chant.
Mais tous les castings ne se ressemblent pas et au cours de Jasmine Roy, des gens de tous âges ou horizons viennent se préparer à un concours, perfectionner leur chant ou tout simplement prendre du plaisir à chanter. Trois, quatre!…

programmation musicale

> DIAM’S : La boulette
(HOSTILE)

> DIAM’S : Ma France à moi
(Hostile)

> ARETHA FRANLIN : I say a little prayer
(Atlantic)

liens
Le site officiel
Actualités, discographie, clips, making off, forum.

Interview vidéo de Diam’s
et messages de ses fans sur le site Infos-jeunes, janvier 2006.

Diam’s, poète de banlieue.
Un article de Philippe Chevilley, Les Echos, 10/02/06

Dans Ma Bulle
Critique de Stéphane Deschamps, Les Inrocks, 08/02/06.

Diam’s, joyau des banlieue.
Un article de Benjamin Locoge, Paris Match, 09/02/06.

Diam’s sur TV5
Biographie, discographie, clips, paroles et fiches pédagogiques pour plusieurs de ses chansons.

éclectik : ZEP

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© Photo Pierre Maurer

Émission diffusée sur France Inter le 22 mars 2006

Écouter l’archive audio de cette émission :
[audio:http://silva-rerum.org/MULTIARCHIVES/AUDIO/ECLEC2006/20060322-ECLEC.mp3]

Producteur / Productrice : Rebecca Manzoni ; réalisation : Lilian Alleaume ; attaché(e)(s) de production : Joëlle Levert et Fanny Leroy ; avec la collaboration de l’e-doc. Reporters: Thomas Chauvineau et Antoine Ly ; programmation musicale : Jean-Michel Montu.

Chroniqueurs étrangers : l’Afrique avec Zyad Limam d’Afrique Magazine, Eyoum N’Guangue de Planète Jeunes et Francis Laloupo de Continental Magazine ; l’Amérique avec Luisa Corradini de la Naçion d’Argentine, Eduardo Olivares du portail francochilenos.com, David Page de la rédaction anglosaxonne d’RFI et Michel Dolbec ; l’Europe avec Joëlle Meskens du Soir de Bruxelles, elle est accompagnée par Johannes Wetzel et Edita Urmonaite.

Fiche de l’émission extraite du site de France Inter :

Qui ne connaît pas Titeuf? Le personnage célébrissime de BD devenu star des cours de récré… Difficile de rester sourd à « Pôv’naze! » ou « C’est pô juste », quand Titeuf s’affiche partout: en BD et en Bibliothèque Rose, en dessins animés et en Game Boy, sur les cartables et même sur les chaussettes! En dix ans, Zep a su imposer son héros à tête d’œuf qui fait rire mais aborde aussi tous les problèmes du monde réel. Aujourd’hui, Zep publie « Découpé en tranches » au Seuil, un album personnel où il se met en scène ainsi que les héros de son enfance.

24h en 6 mn par Thomas Chauvineau
Le Salon du Livre fermera ses portes ce soir. On a beaucoup entendu Antoine Gallimard, Odile Jacob ou d’autres grands éditeurs, mais au stand B158, Thomas est tombé sur des maisons d’éditions avec des noms tels que: Esperluète, Passage Piétons, Points de Suspension, Quiquandquoi, les Oiseaux de Passage, Virgile et Rougerie ou Zinc.
Sept éditeurs associés, dont certains ne publient pas plus de deux livres par an et qui ont tous un autre travail, se regroupent chaque année sur un même stand dans le Parc des Expositions de la Porte de Versailles et se partagent 60 m². On peut y trouver un livre avec une histoire de fantôme écrit avec une encre qu’on ne voit que dans le noir ou encore un polar écrit sur 7 cartes postales que le lecteur reçoit chez lui lui chaque matin…

programmation musicale
DAG : Lovely Jane
(Columbia)

CHARLES AZNAVOUR : Emmenez-moi
(EMI)

PERRY BLAKE : Freedom
(Up Music)

éclectik : Le chomage

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© Photo Pierre Maurer

Émission diffusée sur France Inter le 30 mars 2006

Écouter l’archive audio de cette émission :
[audio:http://silva-rerum.org/MULTIARCHIVES/AUDIO/ECLEC2006/20060330-ECLEC.mp3]

Producteur / Productrice : Rebecca Manzoni ; réalisation : Lilian Alleaume ; attaché(e)(s) de production : Joëlle Levert et Fanny Leroy ; avec la collaboration de l’e-doc. Reporters: Thomas Chauvineau et Antoine Ly ; programmation musicale : Jean-Michel Montu.

Chroniqueurs étrangers : l’Afrique avec Zyad Limam d’Afrique Magazine, Eyoum N’Guangue de Planète Jeunes et Francis Laloupo de Continental Magazine ; l’Amérique avec Luisa Corradini de la Naçion d’Argentine, Eduardo Olivares du portail francochilenos.com, David Page de la rédaction anglosaxonne d’RFI et Michel Dolbec ; l’Europe avec Joëlle Meskens du Soir de Bruxelles, elle est accompagnée par Johannes Wetzel et Edita Urmonaite.

Fiche de l’émission extraite du site de France Inter :

En 1975, le chômage de masse faisait son apparition. 30 ans plus tard, il est toujours un enjeu de société majeur, qui inquiète les citoyens, interroge les économistes et ébranle les convictions des politiques et soutend chaque campagne électorale.
2.700.000 chômeurs, taux de chômage: 10.2%. Des chiffres pour évoquer des réalités difficiles: la recherche compliquée d’un emploi, l’exclusion, l’invisibilité, la culpabilisation des chômeurs mais aussi les pressions subies par les agents ANPE, la difficulté à accompagner les chômeurs dans leurs démarches quand le marché du travail n’offre aucune ouverture. Autant de questions que nos invités abordent ce matin.
Autour de la table :
– Pierre CAHUC, professeur d’économie à Paris-I
– Jean-Jacques REBOUX, qui, après avoir été un chômeur de longue durée, vient de créer une maison d’édition, Après La Lune, qui éditera prochainement un ouvrage de témoignages sur le chômage « Chômeurs, qu’attendez-vous pour disparaître ? »
– Philippe SABATER, conseiller ANPE et membre du SNU-ANPE.

24h en 6 mn par Thomas Chauvineau
Mais comment est comptabilisé le nombre de chômeurs en France? C’est avec cette question en tête que Thomas s’est rendu à la DARES (Direction de l’Animation, de la Recherche, des Etudes et des Statistiques), organisme qui dépend du Ministère de la Cohésion Sociale.
Le statisticien avec lequel il avait rendez-vous a finalement préféré ne pas s’exprimer suite aux pressions exercées par un membre du cabinet Borloo qui accuse par voie de presse les « forts en maths » de la DARES de ne pas savoir compter. Thomas a donc rencontré Lydie Vinck, Danielle Salandre et Julie Herviant, statisticiennes à l’INSEE ou au Ministère de la Cohésion Sociale, et représentantes syndicales, qui lui ont accordé cet entretien.

La revue de presse du pire de Guillaume Erner
En France, il existe deux catégories de citoyen, les Rappeurs et les premiers Ministres.
Un exemple. Vous êtes rappeur, vous vous appelez Monsieur R, et vous chantez « la France est une garce, n’oublie pas de la baiser jusqu’à l’épuiser, comme une salope faut la traiter ». Et bien, pour ces propos disgracieux vous risquez des poursuites judiciaires. En revanche si vous êtes Premier Ministre et que vous déclarez à Franz-Olivier Giesbert « la France a envie qu’on la prenne, ça la démange dans le bassin », nul ne s’en offusquera.

programmation musicale
LOUIS CHEDID : Au jour le jour
(Atmosphériques)

COLDPLAY : Talk
(Capitol)

livres
PIERRE CAHUC
Chômage, fatalité ou nécessité
éditeur : Champs – Flammarion

FABIENNE BRUTUS
Chômage, des secrets bien gardés
Conseillère emploi à l’ANPE, Fabienne Brutus lève le voile sur tout ce qui s’y passe.
éditeur : Jean-Claude Gawsewitch

lien
Les éditions Après la lune
La maison d’édition montée par l’un de nos invités Jean-Jacques Reboux.

éclectik : Alaa El Aswany

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© Photo Pierre Maurer

Émission diffusée sur France Inter le 1 juin 2006

Écouter l’archive audio de cette émission :
[audio:http://silva-rerum.org/MULTIARCHIVES/AUDIO/ECLEC2006/20060601-ECLEC.mp3]

Producteur / Productrice : Rebecca Manzoni ; réalisation : Lilian Alleaume ; attaché(e)(s) de production : Joëlle Levert et Fanny Leroy ; avec la collaboration de l’e-doc. Reporters: Thomas Chauvineau et Antoine Ly ; programmation musicale : Jean-Michel Montu.

Chroniqueurs étrangers : l’Afrique avec Zyad Limam d’Afrique Magazine, Eyoum N’Guangue de Planète Jeunes et Francis Laloupo de Continental Magazine ; l’Amérique avec Luisa Corradini de la Naçion d’Argentine, Eduardo Olivares du portail francochilenos.com, David Page de la rédaction anglosaxonne d’RFI et Michel Dolbec ; l’Europe avec Joëlle Meskens du Soir de Bruxelles, elle est accompagnée par Johannes Wetzel et Edita Urmonaite.

Fiche de l’émission extraite du site de France Inter :

Fils d’un avocat et écrivain égyptien, Alaa El Aswany exerce le métier de dentiste dans le centre du Caire. Parlant plusieurs langues dont le français, l’anglais et l’espagnol, il reste profondément attaché à sa terre, la vallée du Nil. Ecrivain dans la veine du célèbre Prix Nobel de littérature Naguib Mahfouz, c’est après un séjour aux Etats-Unis où il est parti étudier, qu’il publie un premier recueil de nouvelles immédiatement remarqué. Egalement journaliste, écrivant sur la littérature, la politique et les questions sociales pour des journaux égyptiens, il publie un second recueil en 1998.
Son roman « L’Immeuble Yacoubian » est sorti en 2002 en Egypte, échappant miraculeusement à la censure. Il a atteint des chiffres de ventes inédits dans le monde arabe depuis un quart de siècle (100000 exemplaires déjà). Il a d’abord été traduit en langue anglaise avant d’être publié en français en 2006 (éd. Actes Sud) et sera même porté à l’écran cet été avec, à l’affiche, trois grandes stars du cinéma égyptien.
Alaa El Aswany sera :
– Du 3 au 5 juin au Festival « Etonnants voyageurs » à Saint Malo.
– Le mardi 6 juin à 17h à la librairie Maupetit à Marseille (et le film « L’Immeuble Yacoubian » sera projeté en avant-première à 20h30 au cinéma Les Variétés).
– Le mercredi 7 juin à 18h30 à la librairie Harmonia Mundi à Aix-en-Provence.
– Le 9 juin à 18h30 à la librairie Actes Sud à Arles.
– Le 10 juin le film « L’Immeuble Yacoubian » sera projeté au cinéma du Méjan à 20h30.

24h en 6 mn par Thomas Chauvineau
Au collège Erasme, en banlieue de Strasbourg, les mardis et vendredis, on y donne des cours de FLE, soit de Français Langue Etrangère. Les mamans des enfants scolarisés dans les alentours viennent suivre les cours de Samira Sammari.

La revue de presse du pire de Guillaume Erner
En France, on ne compte pas seulement 360 fromages et 36000 communes, on a aussi des milliers de psys. Chez nous l’industrie du psy, c’est une affaire qui roule sous forme de pilules, de magazines, avec ou sans Omega 3. La dernière nouveauté, c’est ce que Stéphane Nadaud appelle le « pop psy », autrement dit la version populiste, et non populaire, du psychiatre-psychanaliste.

programmation musicale
GNARLS BARKLEY : Crazy
(Warner)

CLARIKA : Les Patineurs
(ULM)

ROXY MUSIC : Jealous Guy
(Virgin)