La langue de ceux qui n’ont pas fait le choix des vainqueurs…

Ah zut, re-zut et super-zut : Pas moyen de laisser un commentaire à Sébastien Fontenelle sur Le blog AJT de Sébastien Fontenelle.

Pourtant, il y a une petite imprécision dans son propos (j’ose, je suis confus).

Dans sa note d’aujourd’hui, savoureuse à souhait comme il se doit, intitulée Quelques Pensées De Pascal (Bruckner), il a écrit :

« Dans la vraie vie, qui n’a décidément rien à voir avec les grotesques “raisonnements” de Pascal Bruckner, l’identité nationale, dans sa déclinaison bricehortefique, n’a rien de “complexe” : elle n’est que la justification à deux balles de la politique policière de harcèlement des immigré (e) s qui fait dire aux militant (e) s pénistes ah, putain, qu’est-ce qu’on a eu raison de voter pour Sarkozy, avec lui, faut reconnaître, le Sarrasin en chie. »

Alors, je voulais juste dire que, ceux des pénistes qui auraient utilisé le terme Sarrasin n’ont certainement pas voté pour N. Sarkozy ! Dieu les en préserve ! Certes, en bon maurrassiens, ils goûtent sans doute l’appellation du ministère dit « de l’Immigration et de l’Identité Nationale », appellation qui n’aurait certainement pas déplu à ceux qui « n’ont pas fait durant la guerre le choix des vainqueurs », mais tout de même ! Ils n’ont pas les mêmes valeurs

Non, ceux qui pourraient dire « qu’est-ce qu’on a eu raison de voter pour Sarkozy » ont sans doute continué en disant : « avec lui, faut reconnaître, le crouille/bicot/bougnoule* en chie. »


Mise à jour à 21 h 20 : entre-temps, la note de Sébastien Fontenelle a disparu de son site !
Si quelqu’un a une idée de ce qu’il s’est passé, je suis preneur.

* rayez les termes inutiles.