Ras le bol de devoir traduire des documents pour lesquels les termes clés ont été choisis par des fainéants…
Exemple sur lequel je me fais mal tous les 100 signes : Support.
La traduction de « support » en français ne devrait pas être « support » mais « assistance » !
Dans le même genre répété jusqu’à la nausée par nos icônes médiatiques et politiques : « flexibility » qui devait être traduit à l’origine par « polyvalence » et non « flexibilité ».
Ça me casse les doigts de devoir constamment taper des termes inappropriés pour vendre de la soupe ou du yaourt franglais de « marcom » ou de « management » bafouillé par des handicapés du cerveau…
D’un côté ils nous brisent les cacahuètes en nous inventant des mots comme « courriels » ou « mél » au lieu d’utiliser le vrai nom qui permet de connaître son origine c’est-à-dire « e-mail ». Et de l’autre, ils se contentent de faux amis ou de choisir la version la plus réductrice, en terme de sens, pour des mots qui sont importants…
Moi, quand j’ai un problème de panne informatique, je veux que l’on m’assiste ou que l’on m’aide, pas que l’on me supporte !
Et quand je demande à mes collaborateurs salariés de faire preuve de polyvalence, voire de souplesse, je ne leur demande pas d’être « flexibles » (comme une lame d’acier par exemple)…
Et il y en a des tartines comme ça sur le Web, dans la bouche de nos « managers », de nos « journaleux », sans parler des « politiques »…
Argh ! Au secours !