L’afrique enchantée : la ville, lumières et dangers

Par Vladimir Cagnolari et Souleymane Coulibaly dit Solo Soro

FINTER.jpg Émission diffusée sur France Inter le 5 juillet 2006

Écouter cette émission :
[audio:http://www.transilva.com/_multiarchives/AFREN/20060705_FInter_AFREN_.mp3]
(fichier manquant pour le moment)

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Fiche de l’émission extraite du site de France Inter :

La ville agit comme un aimant : souvent façonnée par les colons, elle est la porte vers un univers globalisé où tout et tous semblent se mélanger. Depuis les indépendances, les villes africaines se sont développées de manière effreinée, chacune à sa façon. Johannesburg, le Caire, Lagos, Abidjan, Nairobi, Kinshasa sont devenues des mégapoles tentaculaires.
Elles ont donné naissance à des cultures urbaines propres, avec un mode de vie, une langue, des comportements qui n’appartiennent qu’à elles.

Principales escales : Afrique du Sud, Côte d’Ivoire, Nigeria, RDCongo, Djibouti.
Intervenants : Binda Ngazolo (Cameroun, metteur en scène et conteur), Francis Falceto (spécialiste des musiques éthiopiennes,directeur artistique de la collection Éthiopiques).

Programmation musicale :

MAITRE GAZONGA : Les jaloux saboteurs
album: Golden Afrique vol. 1
Network
Tchad

TABU LEY : Bel Abidjan
album: Rochereau & l’African Fiesta
Sonodisc
RDCongo

PETIT DENIS : Sécurité
album: Petit Denis
Sahel Productions
Côte d’Ivoire – Zouglou

ALEMAYEYU ESTHETE : Addis Ababa bété
album: Ethiopiques vol 9
Buda musique
Ethiopie

Liens :

Tribu Mursi, Ethiopie
Le Monde
Portfolio – Spéciale Rencontres d’Arles
Don McCULLIN L’Africain
Le Monde 2 n°124. Supplément au Monde n°19107 du samedi 1er juillet.

Buda Musique – Collection Ethiopiques
“Éthiopiques ambitionne de présenter un panorama sonore de ce chaînon manquant de l’Afrique musicale et d’être un lieu de référence aussi excitant que documenté, une sorte d’ambassade sonore de l’histoire musicale de l’Éthiopie.

La collection ne se limite pas à l’âge d’or de la musique éthiopienne moderne et présente aussi bien des archives sonores que des enregistrements récents, des musiques modernes aussi bien que traditionnelles, urbaines aussi bien qu’ethniques.” Francis Falceto -directeur artistique de la collection Éthiopiques

Mon nom est Tsotsi
Sortie le 19 juillet 2006 – Afrique du Sud
Oscar du meilleur film étranger
Festival de Toronto 2005 – Prix du public
Nominé aux Golden Globe
De : Gavin Hood
Avec: Presley Chweneyagae, Terry Pheto, Zola
Synopsis : Récompensé par le prix du meilleur film étranger à l’occasion de la 78ème cérémonie de remise des Oscars, “Tsotsi” met en scène un jeune caïd des faubourgs de Johannesburg dont la vie (violente) va changer suite à une rencontre.
1h 34min – couleur

Agenda :
04/07/2006 > 17/09/2006
Les Rencontres Internationales de la Photographie d’Arles
Compagnon de route de Raymond Depardon, le directeur artistique des rencontres d’Arles, Don McCullin est à l’honneur de deux expositions du grand rendez-vous de la photographie. La première célèbre son travail comme reporter de guerre, lorsqu’il faisait équipe à la fin des années 1960 avec Gilles Caron. La deuxième est consacrée à ses dernières explorations, moins périlleuses, dans le Sud éthiopien, à la rencontre des tribus de la vallée de l’Omo.

Livres :
FILIP DE BOECK & MARIE FRANCOISE PLISSART KINSHASA récits de la ville invisibles
La Renaissance du livre (2005)

Shebhat GEBRE-EGZIABHER Les Nuits d’Addis-Abeba
http://www.actes-sud.fr (mai 2004)
Romans, nouvelles, récits
336 pages
ISBN 2-7427-4907-1 / AS0754

Don McCullin en Afrique
La Martinière. 48 euros
176 pages

Disques :
Alèmayèhu Eshètè Ethiopiques Volume 09
Buda Musique

Les titres d’Alèmayèhu Eshètè déjà présentés dans Ethiopiques 3 et 8 ont donné un avant-goût de ce styliste d’exception de la pop éthiopienne, remarquable dans les rocks frénétiques commes dans les ballades déchirantes. Ses fureurs américanophiles ont valu au chanteur le surnom mérité de James Brown ou d’Elvis Ethiopien. Jeu de scène millésimé, glotte acrobatique et banane avantageuse, frimeur toujours chaloupan échappé d’Américan Graffiti ou de Saturday night Fever, jeunesse inoxydable malgré la cinquantaine avancée, Alèmayèhu incarne toujours les mythologies explosives des années 60.