À lire dans le dernier CQFD (précipitez-vous dans votre kiosque pour acheter un des rares journaux indépendants), un article comme toujours passionnant chez les erroristes, sur « les déserteurs du chagrin ».
Même si je suis loin de partager le parti pris de CQFD, je ne peux que soutenir les points de vue différents du discours ambiant sur la valeur travail telle qu’elle est promue en ce moment. Et pour cause :
« Le travail, c’est l’émancipation. Le chômage, c’est l’aliénation. »
Nicolas Sarkozy, sur TF1, 05/02/2007
Le travail rend libre ?
Mais quel travail ?
Au vu de l’actualité à Guyancourt, ça devrait quand même faire réfléchir ceux qui bêlent en permanence les idées toutes faites, injectées avec force dans nos médias par les héritiers du CNPF. Eh oui, merci de ne pas oublier que le MEDEF n’est que le ravalement de façade d’une institution qui a représenté sans état d’âme la valeur travail durant des heures moins glorieuses de la France d’avant (et qui sera de nouveau aussi celle « d’après » selon Nicolas Sarkozy).
Difficile de ne pas penser à la nationalisation des usines Renault et la confiscation des biens de Louis Renault, le 16 janvier 1945…