éclectik : Nina Simone…

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© Photo Pierre Maurer

Émission diffusée sur France Inter le 26 janvier 2006

Écouter l’archive audio de cette émission :
[audio:http://silva-rerum.org/MULTIARCHIVES/AUDIO/ECLEC2006/20060126-ECLEC.mp3]

Producteur / Productrice : Rebecca Manzoni ; réalisation : Lilian Alleaume ; attaché(e)(s) de production : Joëlle Levert et Fanny Leroy ; avec la collaboration de l’e-doc. Reporters: Thomas Chauvineau et Antoine Ly ; programmation musicale : Jean-Michel Montu.

Chroniqueurs étrangers : l’Afrique avec Zyad Limam d’Afrique Magazine, Eyoum N’Guangue de Planète Jeunes et Francis Laloupo de Continental Magazine ; l’Amérique avec Luisa Corradini de la Naçion d’Argentine, Eduardo Olivares du portail francochilenos.com, David Page de la rédaction anglosaxonne d’RFI et Michel Dolbec ; l’Europe avec Joëlle Meskens du Soir de Bruxelles, elle est accompagnée par Johannes Wetzel et Edita Urmonaite.

Fiche de l’émission extraite du site de France Inter :

NINA SIMONE AVEC DAVID BRUN-LAMBERT

Après avoir co-signé « Electrochoc » avec Laurent Garnier, le journaliste musical David Brun Lambert publie chez Flammarion une biographie consacrée à Nina Simone.

Née en Caroline du nord en 1933 à l’heure où sévit encore la ségrégation, Eunice Waymon, fille de révérende baptiste, se fait remarquer pour son don de la musique. Dès lors, la communauté blanche bourgeoise se cotise pour lui payer des cours de piano, à 6 ans elle travaille quotidiennement plusieurs heures par jour, promise à une carrière de concertiste classique. Le sort en décidera autrement, elle échoue à l’examen d’entrée du Curtis Institute, probablement à cause de la couleur de sa peau. De cette blessure elle nourrit une révolte qui tout le long de sa carrière alimente son combat pour les droits civiques des noirs. Musicalement, elle inventera son style, à la croisée de deux univers : celui du Gospel ou blues et celui de la musique classique. Après une longue errance, entre la Barbade, le Libéria, la Suisse, l’Angleterre et la Hollande, elle pose une dernière fois ses valises en France où elle s’éteint en 2003.

A lire : Nina Simone/ par David Brun Lambert/ édition Flammarion

La revue de presse du pire de Guillaume Erner

Et si on arrêtait avec la liste des français les plus populaires. Par exemple, on pourrait faire un hit parade des français les plus haïs.

Et, chaque mois, on donnerait au plus détesté d’entre nous le prix Burgaud, du nom du juge qui a instruit le procès d’Outreau. Le « Prix Burgaud » distinguerait ainsi la personnalité la plus attaquée dans les médias, l’heureux bénéficiaire de la « minute de la haine ».
Le reportage d’Antoine Ly

Depuis un an, Katia Skasine est au RMI. Comme 1 243 000 Français (500 000 en 1990), elle touche 425,40 € par mois. Elle exerçait une activité indépendante, non couverte par l’assurance chômage.

Aujourd’hui elle se bat pour monter son entreprise, « Envol éducatif et sportif », qui proposera dès le mois d’avril des stages alliant soutien scolaire et activités sportives en plein air pendant les vacances scolaires.

Voir la rubrique LIENS.

Programmation musicale :

NINA SIMONE : My baby just cares for me
(Polygram)

NINA SIMONE : I put a spell on you
(Polygram)

NINA SIMONE : Four women
(Polygram)

WAX TAYLOR : How I feel
(Labo’ratoire)

Llien :

Envol éducatif et sportif

RMIste devenue chef d’entreprise, dès le mois d’avril la société de Katia Skasine proposera des stages alliant soutien scolaire et activités sportives en plein air.