éclectik dimanche : Taslima Nasreen

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© Photos Pierre Maurer & RF/Christophe Abramowitz

Émission diffusée sur France Inter le dimanche 5 avril 2009.

Écouter l’archive audio de cette émission :
[audio:http://silva-rerum.org/MULTIARCHIVES/AUDIO/ECLEC2009/20090405-ECLEC-DIM-pod.mp3]

Producteur / Productrice : Rebecca Manzoni ; réalisation : Yann Chouquet ; attaché(e)(s) de production : Joëlle Levert et Fanny Leroy ; avec la collaboration de l’e-doc et de Marie Jaros de l’Ina. Reporters: Thomas Chauvineau et Antoine Ly ; programmation musicale : Jean-Michel Montu.

Fiche de l’émission extraite du site de France Inter :

INVITE
Taslima Nasreen

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L’exil comme une prison sans barreau dont on ne connaît jamais la date de sortie.
15 ans d’errance et de traque : une vie au jour le jour, d’une ville à l’autre, d’une chambre sans barreau à l’autre, avec cette même sensation d’être « une indésirable ».
Stockholm, Berlin, New York, Calcutta…et aujourd’hui Paris, où Taslima Nasreen pose enfin ses valises, en tant que citoyenne d’honneur. Exilée en sursis.
Tout ça pour avoir dit la vérité sur la violence faite aux femmes au nom de la religion : viol, dot, mariage forcé, lapidation et liberté pour les bourreaux.
Taslima Nasreen, féministe divorcée 3 fois au pays des Mollah, qui préfère les amis aux maris. Médecin avant d’être écrivaine : même si écrire c’est soigner.
Sa bible : la laïcité.
Sa seule liberté : celle d’écrire contre les bruleurs de livres.
Son utopie : « que l’humanisme soit l’autre nom de la religion »
Taslima Nasreen, en exclusivité dans Eclectik ce dimanche.

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photo : © RF/ Marion Glémet

Programmation musicale
> Ayo : Lonely
> Noir Désir : A l’envers à l’endroit
> Alain Bashung : Sur un trapèze
> Blur : Girls and Boys

éclectik dimanche : François Rollin

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© Photos Pierre Maurer & RF/Christophe Abramowitz

Émission diffusée sur France Inter le dimanche 29 mars 2009.

Écouter l’archive audio de cette émission :
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Producteur / Productrice : Rebecca Manzoni ; réalisation : Yann Chouquet ; attaché(e)(s) de production : Joëlle Levert et Fanny Leroy ; avec la collaboration de l’e-doc et de Marie Jaros de l’Ina. Reporters: Thomas Chauvineau et Antoine Ly ; programmation musicale : Jean-Michel Montu.

Fiche de l’émission extraite du site de France Inter :

INVITE
François Rollin
Il m’a donné rendez-vous dans une petite cité HLM de Guyancourt, banlieue popu, à 2 stations d’un Versailles trop empoulé pour lui.
Au bout de la ligne RER, je l’aperçois grillant sa clope au balcon d’un 1er étage avec vue sur les poubelles.
Lui c’est François Rollin, acteur humoriste plus connu sous le nom de son personnage : le professeur Rollin.
Un prof qui a toujours quelque chose à dire.
Le genre de type qui pense à votre place, en employant pleins d’imparfait du subjonctif agaçants. Un prof attachant qui nous donnait déjà des leçons de savoir vivre sur la politique ou les salades dans la fameuse série télé « Palace » des années 80 avec Ribes, Topor, Piéplu et les autres.
Depuis presque 30 ans, François Rollin vit en couple avec cette marionnette qui lui a même piqué son nom. Ça l’arrange, ça lui évite de se raconter.
Plume des autres et auteur de l’ombre, Rollin est l’un des créateurs oubliés des Guignols de l’info. Il écrit aussi pour Guillon, Rocca, Palmade et même Bigard. Preuve que ses mots sont caméléons.
Côté convictions: notre homme est une sorte de moraliste libertaire qui ne réfute pas les lois pour mieux les transgresser.
Bref, Y’a du Desproges et beaucoup de colères chez l’acteur en pétard contre les rires enregistrés sponsorisés par Bouygues.
Des colères qu’il met en scène dans le rôle d’un personnage réac et frustré.
C’est donc un portrait à trois entre le prof qui professe, le colérique qui colère et le Rollin qui compte les poings.
à lire chez Points Seuil
Les belles lettres du professeur Rollin

Programmation musicale
> Andrew Bird : Oh No
> Arthur H : Luna Park
> Tchouk Tchouk Nougah : Les crêpes de la chandeleur
> Everything but the girl : Missing

Lien(s)
Le site officiel de François Rollin

éclectik dimanche : Philippe Djian

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© Photos Pierre Maurer & RF/Christophe Abramowitz

Émission diffusée sur France Inter le dimanche 22 mars 2009.

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Producteur / Productrice : Rebecca Manzoni ; réalisation : Yann Chouquet ; attaché(e)(s) de production : Joëlle Levert et Fanny Leroy ; avec la collaboration de l’e-doc et de Marie Jaros de l’Ina. Reporters: Thomas Chauvineau et Antoine Ly ; programmation musicale : Jean-Michel Montu.

Fiche de l’émission extraite du site de France Inter :

INVITE
Philippe Djian
Il m’a donné rendez-vous au Lutétia, célèbre palace de la rive gauche, juste pour taquiner le bourgeois germano pratin
Toujours un brin provo, même si plus bobo que prolo mais bon.
Philippe Djian c’est la « Rock attitude littérature », ça veut tout et rien dire mais ça lui va bien.
Il y a 20 ans, on le surnommait l’écrivain de la « beat génération ».
Aujourd’hui, il porte toujours le noir et le jean : Philippe Djian à l’heure du café serré au milieu des hommes d’affaires qui flirtent avec la secrétaire.
Lui dit faire l’amour avec les mots.
A la recherche d’une langue qui sonne, swingue, zappe, et d’une ambiance à la leonard cohen bercée par Kerouac et Carver, ses éducateurs comme il dit.
Une langue pas toujours bien comprise par le petit milieu des critiques: trop d’ellipse, trop de « Moi je » et d’imparfait du subjonctif, trop américain, qu’importe, Djian s’en balle.
Cultivant l’image de l’écrivain à la marge qui marche.
Depuis son grand succès de 37 2 le matin, il s’est acheté le luxe de la liberté avec ses droits d’auteur.
Nous voici donc, assis près du piano bar du Lutétia, à côté de nous, un type profil cadre dynamique s’engueule avec son portable.
Son ex, sa maîtresse, sa mère ?
Et le djian vagabonde, dans des histoires de pardons impossibles et de famille je vous hais, avec pour anti héro, un écrivain comme lui, dans son dernier roman « Impardonnables » chez Gallimard.
Philippe Djian, en jean et en noir, « écrivain rock » et musicien raté à cause d’une oreille sourde. Djian se raconte en mono dans Eclectik

Programmation musicale
> PATTI SMITH : Pastime Paradise
> SAMMY DUCOSTER : Tucumcari
> STEPHANE EICHER : Des hauts et des bas

éclectik dimanche : Jean-Pierre Mocky

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© Photos Pierre Maurer & RF/Christophe Abramowitz

Émission diffusée sur France Inter le dimanche 31 mai 2009.

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Producteur / Productrice : Rebecca Manzoni ; réalisation : Yann Chouquet ; attaché(e)(s) de production : Joëlle Levert et Fanny Leroy ; avec la collaboration de l’e-doc et de Marie Jaros de l’Ina. Reporters: Thomas Chauvineau et Antoine Ly ; programmation musicale : Jean-Michel Montu.

Fiche de l’émission extraite du site de France Inter :

INVITE
Jean-Pierre Mocky
La sonnette de son domicile – l’ancien appartement d’Alfred de Musset- porte un faux nom et sur la porte un panneau annonce « Danger, serpents venimeux. Ne pas ouvrir ».
Peut-être pour éloigner les huissiers…
Jean-Paul Adam Mokiejewski est né à Nice en 1933. Son père a quitté l’Ukraine après la révolution de 1919 et devient taxi pour de riches touristes russes sur la Côte d’Azur. Afin de lui assurer des tickets de rationnement, son père s’arrange pour le vieillir de quatre ans. Autre version : par peur des persécutions contre les juifs, il veut faire partir son fils chez un ami installé à Oran. Le petit est précoce (à 7 ans il mesure déjà 1,55m) mais trop jeune pour prendre le bateau seul d’où le changement d’état civil.
“Coupe ton nom en deux et tu voleras plus haut, au moins tu ne tomberas pas dans le ruisseau”. Suivant les conseils d’une voyante, le jeune Jean-Paul Mokiejewski est devenu Jean-Pierre Mocky ! La « Moky » est aussi le nom d’une machine à percer les tranchées pendant la guerre, inventée par son père ! Difficile de discerner le vrai du faux dans son parcours, où l’on ne sait plus si ses films sont inspirés de sa vie, ou si c’est l’inverse.
Jean-Pierre Mocky, c’est le portrait d’Eclectik ce dimanche.
Le portrait est illustré de différents extraits du reportage de l’émission franco-belge Strip-Tease intitulé “Le Parapluie de Cherbourg”, réalisé par Manolo D’Arthuys en 1999 pendant le tournage de La Candide Madame Duff.
Ce reportage sera prochainement disponible dans un nouveau coffret consacré à l’émission Strip Tease édité par VF prod.

Programmation musicale
> Charles Aznavour : Mes emmerdes
> Radiohead : Knives out
> Pete Doherty : Last of the english roses
> Jean-Louis Aubert : On aime

éclectik dimanche : Ken Loach

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© Photos Pierre Maurer & RF/Christophe Abramowitz

Émission diffusée sur France Inter le dimanche 24 mai 2009.

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Producteur / Productrice : Rebecca Manzoni ; réalisation : Yann Chouquet ; attaché(e)(s) de production : Joëlle Levert et Fanny Leroy ; avec la collaboration de l’e-doc et de Marie Jaros de l’Ina. Reporters: Thomas Chauvineau et Antoine Ly ; programmation musicale : Jean-Michel Montu.

Fiche de l’émission extraite du site de France Inter :

INVITE
Ken Loach
Le portrait d’Eclectik ce matin, c’est le réalisateur anglais Ken Loach avant la sortie mercredi de son nouveau film “Looking for Eric”.
Eric Bishop (Steve Evets), postier à Manchester, traverse une mauvaise passe.
Sous son nez, ses deux beaux-fils excellent en petits trafics en tous genres, sa fille lui reproche de ne pas être à la hauteur, et sa vie sentimentale est un désert.
Malgré la joyeuse amitié et la bonne humeur de ses collègues postiers qui font tout pour lui redonner le sourire, rien n’y fait…
Un soir, Eric s’adresse à son idole qui, du poster sur le mur de sa chambre, semble l’observer d’un oeil malicieux. Que ferait à sa place le plus grand joueur de Manchester United ?
Eric en est persuadé, le King Cantona peut l’aider à reprendre sa vie en mains.

Programmation musicale
> The Pixies : Where is my mind
> Jacques Higelin : Crocodail
> Babx : electrochocs Ladyland
> Ndid : He needs me

Lien(s)
Looking for Eric, le site

éclectik dimanche : Toni Morrison

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Émission diffusée sur France Inter le dimanche 17 mai 2009.

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Producteur / Productrice : Rebecca Manzoni ; réalisation : Yann Chouquet ; attaché(e)(s) de production : Joëlle Levert et Fanny Leroy ; avec la collaboration de l’e-doc et de Marie Jaros de l’Ina. Reporters: Thomas Chauvineau et Antoine Ly ; programmation musicale : Jean-Michel Montu.

Fiche de l’émission extraite du site de France Inter :

INVITE
Toni Morrison
Nous avions rendez-vous à l’Hôtel Lutétia, c’est si chic, pour les vedettes étrangères de passage.
1 heure d’entretien pas plus, me voici donc 4ème journaliste de la journée marathon.
Toni Morrisson est née dans cette Amérique noire des années 30 dominée par les blancs.
Cheveux nattés à la dread locks, la romancière a accompagné la longue marche des noirs américains pour l’égalité des droits civiques.
Du « I have dream » de Luther King au « Yes we can » d’Obama, elle a connu le 1er, puis soutenu le second. Avec cette révolte mélée de sagesse, elle qui se dit écrivaine et féministe, du côté de ces invisibles que l’histoire a zappé.
Toni Morrison, éditrice du Black Power qui publia Angéla Davis et Mohamed Ali, poursuit son combat dans une littérature qui raconte l’esclavage, le racisme dans l’Amérique du tout est possible. Meilleur ou pire des mondes.
Première femme noire à recevoir le Nobel de littérature, elle qui vient d’une famille d’ouvriers où les livres étaient réservés aux blancs.
Madame Toni n’y voit là aucune revanche sur l’histoire. Juste le signe que les utopies peuvent se vivre de son vivant.
Toni Morrison, pour son dernier roman « Un don » chez Christian Bourgois Editeur c’est le portrait d’Eclectik ce dimanche.

Programmation musicale
> Raphael Saadiq : 100 Yard Dash
> Labi Siffre : I got the blues
> Emilie Loizeau : Sister
> Billie Holiday : Strange Fruit

éclectik dimanche : Gianmaria Testa

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Émission diffusée sur France Inter le dimanche 10 mai 2009.

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Producteur / Productrice : Rebecca Manzoni ; réalisation : Yann Chouquet ; attaché(e)(s) de production : Joëlle Levert et Fanny Leroy ; avec la collaboration de l’e-doc et de Marie Jaros de l’Ina. Reporters: Thomas Chauvineau et Antoine Ly ; programmation musicale : Jean-Michel Montu.

Fiche de l’émission extraite du site de France Inter :

INVITE
Gianmaria Testa
Il ne portait pas de casquette rouge ce jour-là mais deux guitares et un gros baluchon de voyageur ferroviaire.
Gianmaria Testa, cheminot pour toujours et artiste musicien sur la carte d’identité.
Testa, une belle voix sourde à la Paolo Conte qui chante des amours de gare et des histoires de migrants modernes qui passent sans se retourner sur leur pays perdu.
Dans les balades de Testa, les océans sont peuplés de réfugiés, d’amants et de mélancolie.
Gianmaria Testa, cheminot pour toujours, qui ne se voit pas dans la peau d’un protest singer qui juge le monde.
Question d’ego de mec ordinaire, comme il dit.
Un poète qui interroge nos doutes et nos résistances.
Toutes ces micro résistances qui font un pas de côté, qui disent à non à l’histoire qui se répète, non à l’Italie de Berlusconi qui lui fait tant honte.
Gianmaria Testa, chanteur ferroviaire qui nous balade sur le quai de ses utopies.
Nostalgie d’une ancienne Italie au poing levé, c’est le portrait d’Eclectik enregistré à la Gare du Nord.

Programmation musicale
> Oxmo Puccino : 365 jours
> Bob Dylan : Beyond here lies nothing
> Gianmaria Testa : forse qualcuno domani
album : da questa parte del mare
> Gianmaria Testa : la nostra città
album : da questa parte del mare
> Gianmaria Testa : Un aeroplano a vela
album : Solo dal vivo

Lien(s)
Le site de Gianmaria Testa.

éclectik dimanche : Bernard Lavilliers

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© Photos Pierre Maurer & RF/Christophe Abramowitz

Émission diffusée sur France Inter le dimanche 3 mai 2009.

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Émission manquante.

Producteur / Productrice : Rebecca Manzoni ; réalisation : Yann Chouquet ; attaché(e)(s) de production : Joëlle Levert et Fanny Leroy ; avec la collaboration de l’e-doc et de Marie Jaros de l’Ina. Reporters: Thomas Chauvineau et Antoine Ly ; programmation musicale : Jean-Michel Montu.

Fiche de l’émission extraite du site de France Inter :

INVITE
Bernard Lavilliers
Rendez-vous dans un café de la rue Oberkampf… Place aux souvenirs, aux mots d’ordre qui bousculent les consciences.
Entre Bernard Lavilliers et Léo Ferré, une histoire d’amitié, d’amour, de grands tendres qui échappe au temps et se poursuit au-delà des années d’absence…
Baroudeurs, poètes indomptables, entre mélancolie et anarchie, Bernard raconte Léo, fouille dans sa mémoire, interroge sa conscience et continue le combat aux côtés des sans voix qui ne désespèrent pas de se faire entendre…

Programmation musicale
> Léo Ferré : Les anarchistes
> Léo Ferré : Richard
> Bernard Lavilliers : Les mains d’or
> Bernard Lavilliers : Bernard Lavilliers chante Léo Ferré : Merde à Vauban et Le chien

éclectik dimanche : Daniel Maximin

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© Photos Pierre Maurer & RF/Christophe Abramowitz

Émission diffusée sur France Inter le dimanche 12 avril 2009.

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Producteur / Productrice : Rebecca Manzoni ; réalisation : Yann Chouquet ; attaché(e)(s) de production : Joëlle Levert et Fanny Leroy ; avec la collaboration de l’e-doc et de Marie Jaros de l’Ina. Reporters: Thomas Chauvineau et Antoine Ly ; programmation musicale : Jean-Michel Montu.

Fiche de l’émission extraite du site de France Inter :

INVITE
Daniel Maximin
Nous avions rendez-vous à la terrasse du Café de la Musique, juste en face de la fontaine aux lions de la Villette.
La Grande Halle était en plein chantier de l’ exposition « Kreyol Factory ».
Quand les artistes interrogent l’identité créole, c’est le nom de la fabrique.
La créolitude, c’est son rayon.
Daniel Maximin, poète, essayiste, musicien, guadeloupéen et bavard délicieux.
Un mot emboite le pas de l’autre, pas le temps de dire « ouf », ras le bol des temps perdus, envie de tout dire, de tout poétiser : les volcans de sa Guadeloupe, le « vivre libre ou mourir » des esclaves de la Souffrière, la langue créole de la résistance, du fouet et de son enfance.
Avec Daniel Maximin, on voyage au pays d’Aimé Césaire, d’une guadeloupe en forme de papillon.
Bien avant LKP, l’écrivain a pris le parti de la géopoétique contre celui de la profitation. Et de la victimisation.
Cet après-midi là, il y avait un petit vent frais et des parisiens, à la sortie du bureau, sur les terrasses en mal de soleil, prenant leur dose sur leur pause déjeuner.
Les lions de la fontaine nous mataient.
Ce qui n’a pas échappé à Daniel Maximin, un vrai myope qui voit de très loin.
Et comme la poésie n’est pas une marchandise, nous avons rêvé à un nouveau monde où les poètes seraient présidents.
Avec des boussoles qui indiqueraient le sud à la place du nord.
en marge…
Eclectik a aimé “Le pays à l’envers
un documentaire de Sylvaine Dampierre
en salles à partir du 29 avril
synopsis:
De retour dans l’île que son père a quitté 50 ans plus tôt, la cinéaste remonte le cours du temps pour retracer l’histoire de son nom. Au fil de ce voyage initiatique sur les terres d’enfance de son père, son enquête nous transporte jusqu’à l’époque de l’esclavage. Aux archives, dans les jardins créoles ou les ruines des usines à sucre, se croisent les chemins d’une mémoire vivante, se dessine la vision d’un pays où les récits,les corps, les musiques, parlent avec force d’une histoire qui résonne encore

Programmation musicale
> Jenny Alpha : Asé kozé
> Roberta Flack : Killing me softly with this song
> Sanseverino : La maison sur le port
> Malavoy : Caresses et moins

Livres
Daniel Maximin
L’Invention des Désirades et autres poèmes
éditeur : Points Seuil
Daniel Maximin
Les fruits du cyclone, une géopétique de la Caraïbe
éditeur : Seuil

Lien(s)
L’exposition Kreyol Factory à la Grande Halle de la Villette

éclectik dimanche : Jackie Berroyer

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© Photos Pierre Maurer & RF/Christophe Abramowitz

Émission diffusée sur France Inter le dimanche 15 mars 2009.

Écouter l’archive audio de cette émission :
[audio:http://silva-rerum.org/MULTIARCHIVES/AUDIO/ECLEC2009/20090315-ECLEC-DIM-pod.mp3]

Producteur / Productrice : Rebecca Manzoni ; réalisation : Yann Chouquet ; attaché(e)(s) de production : Joëlle Levert et Fanny Leroy ; avec la collaboration de l’e-doc et de Marie Jaros de l’Ina. Reporters: Thomas Chauvineau et Antoine Ly ; programmation musicale : Jean-Michel Montu.

Fiche de l’émission extraite du site de France Inter :

INVITE
Jackie Berroyer
Je l’imaginais bordélique, il m’a reçu dans son appartement trop bien rangé pour être honnête. Comme si la femme de ménage était passée par là.
D’un côté, la pièce à musique, un piano droit, des albums de Cab Calloway, une trompette, une guitare dont il sait jouer (un peu).
Juste à côté, la pièce à livres avec ses chers philosophes dont il abuse un peu, beaucoup.
Dans la bibliothèque, planqués sur la gauche, ses livres à lui, dont les titres ne sont que de lui : « Je suis décevant », » Ma vie de jolie fille » ou encore « La femme de Berroyer est plus belle que toi, connasse ! ».
Et enfin la pièce pour faire l’amour, comme il dit, avec ce faux air de ne pas y toucher !
Jackie Berroyer, c’est le portrait d’Eclectik ce matin.

Programmation musicale
> Dominique A : Hasta
> Ray Lamontagne : You are the best Thing
> Melanie : Look what they’ve done to my song