Juste une piqure de rappel…
à partir de 18:32 ça pique.
Juste une piqure de rappel…
à partir de 18:32 ça pique.
“Cause take away our PlayStations
And we are a third world nation”
Take care, all of you. Love.
“Yes,
Us people are just poems
We’re ninety percent metaphor
With a leanness of meaning
Approaching hyper-distillation
And once upon a time
We were moonshine
Rushing down the throat of a giraffe
Tout à l’heure les députés Français vont ratifier à une large majorité le CETA en instaurant les tribunaux d’arbitrage privés – ce qui fait que pour les autres traités en cours de négociation ou a venir ce ne sera plus nécessaire de consulter les parlements nationaux puisque les mécanismes supra nationaux privés prendront le dessus sur toute autre juridiction issue d’un vote populaire. Ils vont tenter de nous faire oublier que nous étions outrés par l’opacité des négociations, par les catastrophes sociales et environnementales que cela va entraîner, par les aberrations économiques qui vont découler d’un traité dont les peuples ne voulaient pas.
Bref, ils vont ratifier, puis, revenir la main sur le cœur nous chanter leurs sérénades sur l’environnement, sur les intérêts supérieurs de ceux qu’ils sont censés représenter… Personnes ne va les croire, et ils vont se représenter la fois d’après et être réélus avec encore moins de voix, de légitimité, en nous sommant de sauver leur peau face aux montées des “populismes”, nos médias feront la courte échelle à leur story telling...
Bref.
Pendant ce temps, l’effondrement continue.
Ils le savent, nous aussi. Ils ne feront rien. Et nous ?
Moi, j’afficherai, partout sur les murs des villes, dans les boîtes aux lettres de tous leurs électeurs, dans leurs meeting, jusque dans leurs cauchemars, leur vote infâme. Je leur demanderai, encore et encore, de s’expliquer, je ne leur pardonnerai rien, ni à eux, ni à toutes celles et ceux qui les auront soutenus dans cette nouvelle trahison. Oui, la planète et l’humanité subissent la tempête du capitalocène, et nous connaissons les responsables et les complices, et surtout, nous connaissons aussi les solutions pour sortir de cette catastrophe, de cette extinction massive, de cette fuite en avant mortifère.
Et toi, tu vas faire quoi ?
Acheter le dernier livre des nouvelles stars de la “collapsologie” en pleurant sur les ours blancs, où tu vas aller expliquer en face à ton député, a son parti et à tous ses copains du CAC40 qu’ils n’auront jamais plus ni ta voix ni ta complicité passive, mais en face d’eux sur leur chemin, un résistant déterminé et intraitable ?
Si les USA attaquent l’Iran c’est un effet domino simple :
l’Iran a “soutenu” les pouvoirs Irakien, Afghan, Syrien, Turque… C’est à dire tout le Moyen Orient qui a une influence directe sur la question énergétique : #Pétrole
Notre modèle économique = Importations+Camions
c’est valable pour l‘alimentation, la construction (production et commerce) etc.
#résilience #neocons #geopolitiqueduchaos
https://www.facebook.com/pagano.stephane/posts/10219000064569775
L’histoire est toujours intéressante pour comprendre les enjeux sous jacents de l’actualité.
Par exemple, pourquoi les États-Unis veulent-ils toujours mettre en place des traités de libre-échange avec les grandes zones économiques, à l’instar de ce qu’il se passe en ce moment avec le traité de libre-échange transatlantique TAFTA (Trans-Atlantic Free Trade Agreement). C’est encore une fois une affaire de « marché libre » et « non faussé ».
Les origines contemporaines du « Libre échange »
L’expansionnisme économique et militaire des États-Unis n’est pas une nouveauté, toute l’histoire de ce pays dès sa création est profondément marquée par la primauté accordée à ses enjeux économiques face à toute autre considération dans les lignes directrices de sa politique intérieure et extérieure.
Ainsi, quelques années à peine après le discours du président américain républicain James Monroe, le 2 décembre 1823, à l’intention des Européens, au cours duquel il fixe les directives de la diplomatie des États-Unis durant le XIXe et le début du XXe siècle, les États-Unis traversent le Rio-Grande sous des prétextes fabriqués dans le but de conquérir une partie du Mexique. Cette guerre mènera le Mexique à céder aux États-Unis, avec le traité de Guadeloupe Hidalgo en février 1848, les états de l’Arizona, de la Californie, du Colorado, du Nevada, du Nouveau-Mexique, du Texas, de l’Utah et du Wyoming, soit la moitié de leur territoire !
Cet impérialisme datant en réalité d’avant la doctrine Monroe, avait fait de l’Amérique latine progressivement hors du contrôle de l’Espagne, la zone d’influence des États-Unis. Et il ne fallut pas longtemps pour que les entrepreneurs américains s’intéressent au Pacifique : Hawaï, le Japon et les marchés de la Chine. Entre 1798 et 1895, les forces militaires américaines sont intervenues à 103 reprises hors de leur territoire.
Howard Zinn : « Thus, by the 1890s, there had been much experience in overseas probes and interventions. The ideology of expansion was widespread in the upper circles of military men, politicians, businessmen-and even among some of the leaders of farmers’ movements who thought foreign markets would help them. »
Cette culture expansionniste s’est ainsi renforcée dans les milieux militaires, et s’étendait à toutes les élites américaines, voire même aux grands propriétaires terriens qui voyaient là la possibilité d’étendre leurs marchés. Ainsi, la grande dépression qui débuta en 1893 renforça l’idée que les marchés étrangers pourraient compenser la réduction de la consommation interne des États-Unis, et permettrait également de réduire les mouvements de protestation et de grèves dans un élan de patriotisme. Ce sentiment guerrier n’était pas là par hasard, il était entretenu, encouragé, exagéré par une presse au service des puissants, des militaires et du gouvernement :
Extrait d’un éditorial du Washington Post à l’aube de la guerre avec le Mexique (Zinn) :
« The taste of Empire is in the mouth of the people even as the taste of blood in the jungle. »
La classe politique américaine semblait unanime, comme le décrit Zinn :
« Several years before his election to the presidency, William McKinley said:
“We want a foreign market for our surplus products.”
Senator Albert Beveridge of Indiana in early 1897 declared:
“American factories are making more than the American people can use; American soil is producing more than they can consume. Fate has written our policy for us; the trade of the world must and shall be ours. »
Mais c’est de l’état du monde au sortir de la Seconde Guerre mondiale et de leur position hégémonique particulière à ce moment-là que les États-Unis, suivit par certains de leurs « alliés » vont ancrer profondément les modèles économiques et l’ensemble de leurs instruments, idéologiques, économiques et financiers, modèles qui vont structurer la seconde partie du XXe siècle jusqu’à aujourd’hui.
Ces outils et ces modèles s’étaient développés, théorisés et en grande partie imposés dès le XVIIIe siècle : Du XVIIIe au début du XXe siècle, une série de mutations économiques et industrielles avaient fait passer les empires occidentaux d’un modèle basé sur les productions agraires et artisanales à un modèle industriel et commercial, la première et la seconde révolution industrielle…
[12/2012, edit 09/2015]
À lire :
A people’s History of the United-Sates, 1492 to present, Howard Zinn
Pendant que l’on se « bouffe le nez » sur la question des réfugiés Syriens qui fuient les massacres d’une autre salle guerre, les affaires continuent !
Quand on examine le rapport Conflict Armament Research, Analysis of small-calibre ammunition recovered from Islamic State forces in Iraq and Syria, de Conflict Armement Research on trouve des infos parlantes qui seraient bien utiles si on voulait vraiment agir sur cette guerre…
Par exemple, la provenance des cartouches utilisées par DAECH en Syrie et en Irak.
On lit que les cinq principaux pays de fabrication sont dans l’ordre la Chine, l’Union soviétique, les États-Unis, la Fédération de Russie et la Serbie :
Bon, vous avez compris, l’explication est logique y a du stock saisi sur les armées, de la récupération (ça fait longtemps que l’Union soviétique ne fabrique plus d’armes si vous n’aviez pas remarqué) etc.
Non, ce qui est vraiment important, c’est de regarder l’origine de fabrication des cartouches fabriquées depuis 2010. Et là, on entre dans le vif du sujet :
Eh oui, vous lisez bien, pour les cinq premiers, dans l’ordre, la Bulgarie (membre de l’UE et de l’OTAN), la Chine, la Turquie (membre de l’OTAN et de l’OCDE), la Serbie (candidat officiel pour entrer dans l’UE) et la République tchèque (membre de l’UE et de l’OTAN)...
Bref, l’Europe, l’OTAN, les États-Unis, etc. personne, non, personne, ne peut rien faire…
À part y mettre encore plus de guerre et de violence en bombardant voire en envoyant des troupes sur place bien sûr.
Télécharger le rapport :
“Europe has a central bank. It’s an experiment, to have a central bank and a single money without a central government behind it. Decentralized fiscal policy with centralized monetary policy, how well is that going to work? […] No one predicted that we would enter in a situation where, monetary policy has to be done through aggressive unconventional measures… The normal thing, cutting interest rates, has run out of room because effectively interest were next to zero, so you really need to have the central bank to do other stuffs, like buying long term government debt, like buying commercial paper. All of the things that the Federal Reserve has largely done […] doing that exposes the central bank to risk […] how can the Fed do that? It has an agreement that the US treasure will compensate for any losses, so the Federal Reserve is in a way free to be adventurous because it has the fiscal authority behind it. To WHO does the ECB turn? […] It’s not clear who’s on the phone…”
Les jeux sont faits depuis Maastricht, l’Euro est mort à sa naissance, en sortir serait impossible et catastrophique, y rester l’est tout autant (cf les « PIGS »). Autant résister puisque de toute façon, le château de carte s’écroule…