éclectik : Bernard Giraudeau

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© Photo Pierre Maurer

Émission diffusée sur France Inter le 31 mai 2006

Écouter l’archive audio de cette émission :
[audio:http://silva-rerum.org/MULTIARCHIVES/AUDIO/ECLEC2006/20060531-ECLEC.mp3]

Producteur / Productrice : Rebecca Manzoni ; réalisation : Lilian Alleaume ; attaché(e)(s) de production : Joëlle Levert et Fanny Leroy ; avec la collaboration de l’e-doc. Reporters: Thomas Chauvineau et Antoine Ly ; programmation musicale : Jean-Michel Montu.

Chroniqueurs étrangers : l’Afrique avec Zyad Limam d’Afrique Magazine, Eyoum N’Guangue de Planète Jeunes et Francis Laloupo de Continental Magazine ; l’Amérique avec Luisa Corradini de la Naçion d’Argentine, Eduardo Olivares du portail francochilenos.com, David Page de la rédaction anglosaxonne d’RFI et Michel Dolbec ; l’Europe avec Joëlle Meskens du Soir de Bruxelles, elle est accompagnée par Johannes Wetzel et Edita Urmonaite.

Fiche de l’émission extraite du site de France Inter :

Les chemins de Bernard Giraudeau et d’Antoine de Saint-Exupéry se sont souvent croisés. A tel point que l’acteur faisait de la plongée sous-marine quand un chalutier a retrouvé la gourmette de l’explorateur-écrivain. Il avait même incarné Saint-Ex à la télévision pour le film « Saint-Exupéry, la dernière mission » de Robert Enrico.
Bernard Giraudeau n’a jamais piloté d’avion, mais il s’est engagé à 15 ans dans la Marine Nationale. A l’époque il n’est jamais sorti de la salle des machines, mais il est aujourd’hui Officier en tant qu’Ecrivain de la Marine (« Le Marin à l’Ancre », éd. Seuil et « Les Hommes à Terre », éd. Anne-Marie Métailié).
Et aujourd’hui, il lit le « Petit Prince » (Gallimard Jeunesse) à l’occasion du 60ème anniversaire de l’édition française du livre.

24h en 6 mn par Thomas Chauvineau
Guillaume de Chassy est pianiste et Daniel Yvinec contrebassiste. L’année dernière ils sont partis à New York, comme pas mal de musiciens de jazz, mais eux c’étaient pour faire chanter aux gens dans la rue les chansons populaires qu’on entendait pendant la guerre et après.
De retour en France, en studio, ils ont improvisé sur ses interprétations parfois très libres de « What a wonderful world », par exemple, et ça donne un album, le bien nommé « Wonderful World », paru sur le label Bee Jazz Records.

programmation musicale
ART MENGO : « Si tu partais »
(Polydor)

IKE ET TINA TURNER : « Proud Mary »
(EMI)

PLACEBO : « Burger Queen Français »
(Delabel)

liens
Bernard Giraudeau à Cannes
Sa fiche sur le site du Festival de Cannes.

Rencontre avec Bernard Giraudeau
à l’occasion de la parution du « Petit Prince » d’Antoine de Saint-Exupéry (2006) sur le site des Editions Gallimard.

Bernard Giraudeau parle d’amour
Entretien en ligne sur le site du magazine « Marie-Claire ».

Bernard Giraudeau à propos de son livre
paru chez Métailié en 2004. Lire, juin 2004.

J’ai dompté mon agitation
Un entretien avec Bernard Giraudeau paru dans le magazine Psychologie en octobre 2004.

éclectik : Frédéric Valabregue

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© Photo Pierre Maurer

Émission diffusée sur France Inter le 6 juin 2006

Écouter l’archive audio de cette émission :
[audio:http://silva-rerum.org/MULTIARCHIVES/AUDIO/ECLEC2006/20060606-ECLEC.mp3]

Producteur / Productrice : Rebecca Manzoni ; réalisation : Lilian Alleaume ; attaché(e)(s) de production : Joëlle Levert et Fanny Leroy ; avec la collaboration de l’e-doc. Reporters: Thomas Chauvineau et Antoine Ly ; programmation musicale : Jean-Michel Montu.

Chroniqueurs étrangers : l’Afrique avec Zyad Limam d’Afrique Magazine, Eyoum N’Guangue de Planète Jeunes et Francis Laloupo de Continental Magazine ; l’Amérique avec Luisa Corradini de la Naçion d’Argentine, Eduardo Olivares du portail francochilenos.com, David Page de la rédaction anglosaxonne d’RFI et Michel Dolbec ; l’Europe avec Joëlle Meskens du Soir de Bruxelles, elle est accompagnée par Johannes Wetzel et Edita Urmonaite.

Fiche de l’émission extraite du site de France Inter :

Frédéric Valabrègue est écrivain. Il est né à Marseille en 1952. Après avoir vécu en Guyane et au Niger, il est rentré au port. Aujourd’hui, il vit toujours à Marseille et enseigne l’histoire de l’art aux Beaux-Arts de Marseille-Luminy.
Si vous vous rendez à Marseille, cherchez le nord, en direction du quartier de Bon-Secours. En tournant le coin d’un bloc, vous trouverez bien l’arrière-cour dans laquelle Guy, Antoine, Cigarette, Elvire, Ben et les autres s’ennuient, s’aiment, s’engueulent, échaffaudent des théories sur le monde… Ce sont « les Mauvestis », un groupe de « presque plus adolescents » (à moins que ce ne soient des « pas encore adultes »). S’ils ne sont pas toujours au complet, il y en aura toujours un pour engager la conversation, une conversation perpétuelle. Tournez quelques pages du roman de Frédéric Valabrègue et vous les lirez toutes, tant ces personnages vous paraîtront vivre non loin de vous.
« Les Mauvestis » est le cinquième roman de Frédéric Valabrègue publié aux éditions P.O.L.

Le reportage d’Antoine Ly
Le premier conseil des prud’hommes a été créé en 1806. Ces conseils sont chargés de juger les conflits individuels du travail, et notamment les licenciements. Les conseillers, qu’ils soient employeurs ou salariés, sont élus pour 5 ans et sont rééligibles. Ce sont de véritables juges du travail. Aujourd’hui, cette institution traite chaque année plus de 200.000 affaires.
Antoine a rencontré Gilles SOETEMONDT, vice-président du conseil des prud’hommes, qui siégeait ce jour-là comme président d’audience.

programmation musicale
> ANNA TERNHEIM : To Be Gone
(Stockholm Records)

> ARNO : Chic et pas cher
(Delabel)

> BOB MARLEY : Jammin’
(Island)

> ZIMPALA : Le Pays d’Alice
(Platinium)

liens
Sur le site de POL
Présentation des Mauvestis, avec les critiques de Patrick Kéchichian, du Monde, et de Raphaëlle Leyris, des Inrockuptibles.

Lecture de Frédéric Valabrègue
Frédéric Valabrègue lit un passage d’Asthme, son précédent ouvrage, édité chez POL en 2002.

éclectik : Thomas Fersen

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© Photo Pierre Maurer

Émission diffusée sur France Inter le 15 mai 2006

Écouter l’archive audio de cette émission :
[audio:http://silva-rerum.org/MULTIARCHIVES/AUDIO/ECLEC2006/20060515-ECLEC.mp3]

Producteur / Productrice : Rebecca Manzoni ; réalisation : Lilian Alleaume ; attaché(e)(s) de production : Joëlle Levert et Fanny Leroy ; avec la collaboration de l’e-doc. Reporters: Thomas Chauvineau et Antoine Ly ; programmation musicale : Jean-Michel Montu.

Chroniqueurs étrangers : l’Afrique avec Zyad Limam d’Afrique Magazine, Eyoum N’Guangue de Planète Jeunes et Francis Laloupo de Continental Magazine ; l’Amérique avec Luisa Corradini de la Naçion d’Argentine, Eduardo Olivares du portail francochilenos.com, David Page de la rédaction anglosaxonne d’RFI et Michel Dolbec ; l’Europe avec Joëlle Meskens du Soir de Bruxelles, elle est accompagnée par Johannes Wetzel et Edita Urmonaite.

Fiche de l’émission extraite du site de France Inter :

Des faux-cils perturbent le regard de Thomas FERSEN sur la pochette de son dernier album, « Le Pavilon des fous ». Le photographe Jean-Baptiste MONDINO qui signe les photos ne s’y est pas trompé: cette coquetterie dans l’oeil est à l’image du nouvel opus, plus sombre, plus inquiétant, plus rock aussi que les précédents.
Thomas FERSEN explique cela par un détour
autobiographique: enfant, il a grandi dans une cité du XXème arrondissement de Paris où certains logements étaient réservés à des personnes souffrant de troubles mentaux. « Certains individus étaient effrayants et faisaient peur à mes sœurs. Ils suscitaient chez moi des productions imaginatives, qui m’ont suivi jusqu’à aujourd’hui ».
De ces silhouettes inquiétantes, il a tiré une
galerie de portraits: un étrangleur aux mains
immenses (Hyacinthe), une ogresse (Je n’ai pas la gale), un squelette dans une « chanson-vanité » (Mon Macabée), une sœur folle (Maudie, à qui Catherine RINGER prête sa voix).
Thomas FERSEN poursuit sa tournée :
– le 16 mai à Rouen (76), Zénith
ATTENTION Changement de salle à L’ EXO 7
– le 18 mai à Saint Etienne (42) au Festival Paroles et Musiques
– le 3 juin à Saint Pois (50) au Festival Papillons de Nuit
– le 4 juin à Saint Brieuc (22) au Festival Art Rock, à l’occasion des 10 ans du label Tôt ou tard

24h en 6 mn par Thomas Chauvineau
Erik Samakh est un artiste contemporain installé dans les Hautes Alpes qui enregistre les sons qu’offre Dame Nature, pour en faire de l’art.
Il expose jusqu’au 28 aout 2006 ses oeuvres, à l’abbaye de Maubuisson, à Saint Ouen l’Aumone (Val d’oise).
Voir LIENS

programmation musicale
THOMAS FERSEN : Hyacinthe
(Tôt ou tard)

THOMAS FERSEN : Monsieur
(Tôt ou tard)

THE BEATLES : Hey Jude
(Apple)

liens
Site du label Tôt ou Tard
L’actualité de Thomas Fersen, revue de presse, liste des concerts, discographie, galerie de photos.

Interview de Thomas Fersen
Sur le site du Webzine culturel « Le Mague ».

L’envie d’échapper au temps
Portrait et interview du chanteur sur le site de la Sacem

Le site de l’artiste Erik Samakh

L’exposition Erik Samakh à l’Abbaye de Maubuisson

éclectik : comment considèrent-t-on les jeunes ?

FINTER.jpg Émission diffusée sur France Inter le mercredi 19 avril 2006

Écouter cette émission :
[audio:http://www.les-sardines.net/_multiarchives/ECLEC/2006/COMMENT CONSIDERE-T-ON LES JEUNES _.mp3]

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Fiche de l’émission extraite du site de France Inter :

La mobilisation contre le CPE a braqué les projecteurs sur la jeunesse. Eclectik a décidé de poser ce matin la question : comment considère t-on les jeunes en France ?
Autour de la table, pour en parler :
– Clémentine AUTAIN, adjointe au maire de Paris chargée de la jeunesse (apparentée PCF) ;
– Laurent WAUQUIEZ, député UMP de la Haute-Loire et responsable de la commission Nouvelles Générations de l’UMP ;
– Raphaël YEM, rédacteur en chef du trimestriel « Fumigène ».
Clémentine AUTAIN et Mikaël GARNIER-LAVALLEY publient aujourd’hui « Salauds de jeunes » aux éditions Robert Laffont, un livre de témoignages et de réflexion sur la situation des jeunes, sur le regard que l’on porte sur eux et la place qu’on leur accorde. On peut y lire des choses comme ça : « Rien ne nous arrachera une larme de regret d’être nés après 70, même si nous adorons les films en noir et blanc, les disques en vinyle et les écrits de Foucault. Le « bon vieux temps », c’était aussi celui où l’avortement était interdit, la France avait ses colonies, les bidonvilles se comptaient par centaines, la peine de mort se pratiquait. Est-il possible de regarder devant nous et de contester le consumérisme, les déficits de l’éducation ou les pièges de l’image sans en aappeler à un âge d’or perdu ».

Le reportage d’Antoine Ly
Dans la banlieue de Caen, l’année dernière, démarrait le magazine « Fumigène ». Créé par l’un de nos invités de ce matin, Raphaël Yem, et des copains d’école, ce trimestriel vit toujours et a largement dépassé le stade photocopieuse et agrafage à la main puisqu’on peut le trouver partout en France pour 2,80€. L’occasion de réécouter ce reportage réalisé au moment de la sortie en kiosques du tout premier numéro.
Voir LIENS

programmation musicale
HUBERT MOUNIER : Longues longues nuits
(AZ)

RAY CHARLES : Your Are My Sunshine
(Arcade)

liens
Le Conseil parisien de la jeunesse
Créé sous l’impulsion de Clémentine Autain, depuis juin 2001, en concertation avec tous les maires-adjoints d’arrondissement chargés de la jeunesse.

Le site officiel de Laurent Wauquiez, député de Haute Loire
et Président de la commission Nouvelles générations de l’UMP (depuis 2005).

Générationsdébats
Cette association « souhaite servir d’interface entre, d’une part, des personnalités du monde politique, économique et social et d’autre part, des jeunes désireux de s’informer et d’échanger… générationsdébats a organisé un débat pré-référendaire sur la Constitution européenne avec le député Laurent Wauquiez le 17 mai 2005. Le succès rencontré par ce débat a révélé l’intérêt que peuvent porter les jeunes pour différents sujets de société.
Ainsi, contrairement à ce qu’on peut parfois entendre, les jeunes ne sont pas rétifs au débat et veulent s’exprimer et échanger. Partant de ce constat, les fondateurs de generationsdebats ont souhaité, au mois d’août 2005, créer une association loi 1901 afin d’organiser d’autres débats dans le cadre de celle-ci. »

Fumigène
Trimestriel engagé et indépendant, « cultures et sociétés », Fumigène est le journal « haut parleur » de la diversité. L’équipe de rédaction, dont Raphaël Yem fait partie, est animée par des jeunes des quartiers populaires d’Hérouville St Clair, de Caen, de Falaise et de St Lô.

Où va France Inter ?

Bon ben voilà, « Où va France Inter ? », « Rance Inter » comme l’avait qualifié certains*, est une question qui me fait, à moi aussi, soucis.

Au vomi poujadiste et consumériste gerbé sur l’ensemble des médias privés du PAF, je préfère les enregistrements programmés et choisis des émissions d’inter** (et d’ailleurs) qui m’intéressent et que je peux écouter et critiquer*** à loisir.

Donc voilà, il y a une soirée débat ce soir au Gymnase Japy, à Paris. Super, je veux y aller, je m’organise à la dernière minute, etc. Et puis…

Après un divorce houleux dans le bureau, une série d’arguments et de contre arguments valables comme excessifs, et une réflexion approfondie, je n’y vais pas.

Non pas que je ne veuille pas rencontrer des gens actifs, non pas que je ne veuille pas participer au débat, mener des actions, créer des réseaux et apporter, éventuellement, une pierre au petit édifice alternatif qui grandit… Non pas que je ne veuille pas éventuellement croiser dans la vraie vie des gens qui semblent sur les ondes avoir des valeurs proches des miennes…

Mais voilà, c’est à Paris.

Ce n’est pas écologique, c’est élitiste (ça fait quand même pas loin de cent euros de train même avec ma carte famille nombreuse) et c’est « parisien », serait-ce bobo ? J’espère que non, mais comment le saurais-je ?

*Notamment à cause de la position largement OuiOuiste défendue sans arguments par de nombreux intervenants durant la campagne référendaire

**Là-Bas, eclectik, Rendez-vous avec X, Le Pont des artistes, CO2, Pollen etc. mais aussi pour la critique le 7/9, le téléphone sonne, Système disque et quelques autres.

m.à.j. le 30/06/2006 :

Il faut entendre « (…) par l’ensemble des médias privés du PAF ».

*** éventuellement…

Ce Qu’il Faut… Lire !

Bon, c’est vrai, ils sont aussi distribués par les NMPP. Ça me gène, effectivement.

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Mais bon, à part ça, je suis bien content d’être abonné à CQFD. Dans la une du numéro 35, cet extrait résume assez bien ce que nous sommes très nombreux à penser :

« Sans les médias, pas de Royal. Ça aussi, c’est une violence qui demanderait à être traitée durement : le manque absolu de scrupules avec lequel une clique de plumitifs encruchés couronnent leur favorite. »

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Pour ce qui me concerne, je ne supporte plus depuis longtemps la façon dont les médias et les milieux parisiens (et leurs cortèges de suivistes régionaux) nous inventent de l’information, de l’opinion, de l’événement, du candidat.

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On le sait bien, « Paris, c’est la France » mais une telle concentration, au mètre carré, de partis, de dirigeants de groupes industriels, de médias et d’organes de « culture » et d’influence (avec leurs cours, leurs mignons, et tout un cortège de kapos serviles) pose un véritable problème de consanguinité qui, via les organes locaux des partis de la presse et de l’argent, déteint et pollue tout le reste du pays.

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Pendant qu’ils parlent d’eux-mêmes, de leurs idées, de leurs amis, de leurs problèmes, de leurs états d’âme ; pendant qu’ils se regardent dans la presse en train de faire les bouffons, il y en a un qui ne dit rien, et qui laisse monter la sauce toute seule.

Chroniques marchiennes

France Inter le vendredi 16 juin, émission e-clectik :

Il y avait, comme d’habitude, quelque chose de totalement surréaliste à entendre Alberto Toscano introduire son propos avec des trémolos dans la voix en parlant d’un enfant défiguré, puis très remonté contre la presse qui ne dirait pas toute la vérité quand on parle des agressions par chiens dangereux :

« Il y aussi si vous me permettez Rebecca, un problème dans le problème, la façon ou, la presse, parfois parle de ces choses. »

Alors là, on pourrait s’attendre à une dénonciation de l’exploitation émotionnelle et du racolage pratiqué par les médias et les effets d’annonce d’un certain ministre de l’intérieur en campagne…

« Dans le premier cas il s’agissait d’une personne qui se baladait dans la rue avec un chien, une personne qui était qualifiée en tant que SDF, et parfois on a peur de dire que quand on voit des SDF dans la rue avec la bouteille de vin et des chiens à côté qui ne sont pas muselés et qui sont parfois, parfois, on le dit dangereux, je ne suis pas un expert de chiens non plus ».

Rebecca n’y tenant plus (je n’aurais pas eu autant de patience) : « Cela dit »…

Mais il ne se démonte pas : « On a peur, on a peur, (Rebecca intervient à nouveau, mais il ne se démonte pas, on l’imagine emporté dans son combat pour la vérité, porté par tout un peuple de petites vieilles réactionnaires, exultant derrière leur poste en maugréant « vas-y Alberto » avec leurs youkis dans les bras) on a peur de lancer un cri d’alarme dans ces cas-là et la police n’intervient pas. »

Mais que fait la Police ? Bon, la suite, vous écouterez…

[audio:20060616_ECLECK.mp3]

En général, les médias poubelles et racoleurs qui dominent dans les kiosques et sur les ondes ne se privent pas de préciser les origines « ethniques » (enfin, quand elles sont autres que « blanches » avec 5 générations au cimetière du coin) des agresseurs d’enfants et de petites vielles, ou de remplir leurs colonnes, éditos et rubriques de SDF avinés rançonnant à l’aide de chiens agressifs le bon peuple.

Notons donc que selon Alberto, il est plus que temps de dénoncer le politiquement correct qui fait qu’on ne peut pas parler de ces choses-là.

Mais ce n’est pas tout…

Puis d’entonner plus loin un discours affligé sur la façon dont les opérateurs traitent les gens (il semblait vouloir insister sur un grand opérateur, et mon petit doigt me souffle, à entendre l’énervement du monsieur, que ce doit être notre ex-opérateur national, mais je ne peux pas le prouver hélas).

D’abord, Alberto Toscano introduit son propos sous l’angle tarte à la crème « économies pour les petites gens » qu’il serait possible de réaliser grâce aux boîtiers ADSL qui font télévision, téléphonie et Internet : les personnes âgées.

Comme si des populations entières de petits retraités sans le sou attendaient qu’enfin les opérateurs se décident à avoir un comportement un peu plus moral au lieu d’essayer de gagner un maximum d’argent sur de la communication en vendant du toujours plus et des appels payants aux services d’assistance.

Ah bon ? Les opérateurs se feraient de l’argent en vendant des produits qui ne marchent pas forcément bien et racketteraient les pauvres utilisateurs perdus ? Ah mais c’est scandaleux, c’est une honte ma chère madaaame !

En fait que veut-il, Alberto ?

– L’accès pour tous à des technologies modernes qui permettraient aux plus modestes de réaliser des économies…

– Une assistance par des gens compétents, désintéressés et disponibles tout le temps…

– Un service à moindre coût…

Et bien tout ça, ça s’appelle un service public Monsieur Toscano.

À force de taper comme des malades sur ces « feignants de fonctionnaires » qui ont « ruiné la France » (une autre grande vérité qu’on n’ose pas dire), l’ex opérateur désormais privatisé a pris le discours libéral au pied de la lettre : tout pour gagner un max, vous voulez des services, vous aurez ce qu’on voudra bien vous donner et vous aller raquer. Péréquation des ressources, aménagement du territoire, accès pour tous etc. c’est la mission de service public, et ça, c’est terminé, circulez !

Il est « journaliste » où Alberto Toscano ? À France Dimanche ?

Haaaa !

Joie.

Je suis enfin parvenu à comprendre comment fonctionne le client FTP de MacJournal, je vais donc pouvoir joyeusement « poster » des images et des extraits de toutes sortes dans mes « articles ». Je vais enfin pouvoir recoller tous mes morceaux :)

Tiens, pour la peine, une petite gâterie, c’est la saison de la neige artificielle « par chez nous » :

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C’est beau le progrès !

Plan cancer…

Et pour « fêter » ça (voir article précédent), je vais parler d’un document qui doit être diffusé demain (mardi 9 mai 2006) sur France 5, chaîne encore publique (mais pour combien de temps) dont on ne vantera jamais assez les mérites face au pus télévisuel déversé en continu sur les « grandes » chaînes que sont XX1 et X6 talonnées depuis peu par X 2, mais je m’égare.

Donc, le document en 2 parties « LA GUERRE CONTRE LE CANCER », que Je n’ai pas encore vu donc, mais que je me ferai un plaisir d’enregistrer, est présenté notamment avec entre-autre commentaire : « […] Les facteurs de risques environnementaux et professionnels pourtant mis en évidence par certaines études sont soigneusement éludés. Puis, une nouvelle ère s’ouvre avec l’engagement des laboratoires pharmaceutiques. Le cancer est devenu une affaire rentable… ».

Comme c’est joliment pudique cette petite chose là :-/

À la lecture de ces quelques lignes, je me sens transporté : se peut-il qu’un « grand média » se décide enfin à aborder de front et à revenir sur l’empoisonnement de masse de nos sociétés et du coupable silence des médias et d’Élus Pour Rien ?
En effet, malgré le « plan cancer », cette énorme mascarade lancée en 2003, sans sourciller, par notre chef coutumier national Jacques Chirac (encore une, eh oui, coutumier je vous dis), il y a toujours autant de produits hautement toxiques et cancérigènes sur les rayons des grandes surfaces et de la grande distribution dans le commerce. Si vous poussez le chariot pour faire vos courses pour la maison, pour le jardin ou pour bricoler et que vous voulez un tant soit peu éviter de vous intoxiquer, il faudrait que vous évitiez la majorité voire la quasi-totalité des produits étalés dans les rayons ; ça demande un effort que peu de gens sont prêts à faire, et les marchands du temple le savent bien…

Vous remarquerez d’ailleurs que chaque fois que l’on parle de protéger, tout simplement, les gens (ici, en l’occurrence leur santé, ce qui n’est pas une simple variable d’ajustement pour reprendre un terme à la mode), on se voit opposer les coûts pour les industriels, les pertes d’emplois etc. Donc, pour avoir le droit de vivre, il faut s’empoisonner.

Autres joyeusetés, ces publicités qui me pétrifient d’effroi :

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Dans la chambre des mômes en plus ! Je pense déjà aux savons, aux crèmes, aux parfums des couches, aux lingettes, au papier toilette (qui vous en conviendrez doit impérativement être blanchi, puis teinté, puis parfumé pour l’usage auquel il est destiné), aux papiers peints, aux colles, aux traitements des objets en bois, aux peintures, aux moquettes, aux teintures, aux vêtements, aux additifs alimentaires, aux parfums alimentaires, aux colorants, aux pesticides, aux mauvaises cuissons, aux produits nettoyants et j’en oublie tellement.
Comme si ça ne suffisait pas, tiens un petit nuage de parfum (de synthèse ?) avec pulvérisateur automatique histoire de ne pas oublier de prendre sa dose pendant le sommeil. Le premier qui prononce le mot « éthique »…

Et on ne peut pas me taxer de mauvaise foi ou d’approximation, de nombreuses personnalités scientifiques tentent régulièrement par tous les moyens de prévenir et d’alerter l’opinion publique et les médias, comme par exemple avec l’Appel de Paris… Et c’est grâce à des organisations comme Greenpeace que des initiatives, comme le programme REACH, parviennent à voir le jour. Ce ne sont certainement pas nos parlementaires nationaux qui auraient pu se bouger de ce côté-là.

Et je passe sur les laboratoires pharmaceutiques qui, on s’en doute, ne travaillent pas pour la gloire et ont bien des arguments à faire valoir à nos représentants qui se trouvent être dans la cible qui n’a (ou n’aura bientôt) pas intérêt à se fâcher avec son médecin.

On pourrait aussi se pencher sur le coût financier à moyen et long terme de cette absence d’action, de la part de ceux-là même, « responsables » politiques, qui ne cessent de nous parler du coût exorbitant de la protection à la Française…
Pour simplifier : Les fabricants et les distributeurs font leur beurre en vendant (en toute connaissance de cause, c’est un point capital) du poison, et quand il faut passer à la caisse pour les dégâts, c’est la collectivité qui doit assumer.

Malgré la catastrophe sanitaire et humaine en cours, les médias traditionnels continuent donc de regarder ailleurs pour éviter de fâcher les annonceurs et autres pourvoyeurs d’idées saines pour leurs économies, tandis que des représentants du gouvernement continuent d’endormir les gens en énonçant très sérieusement des évidences du style : la nécessité d’améliorer « l ‘annonce de la maladie, le fonctionnement des systèmes de soins, la prise en charge sociale des patients et des familles, l’accompagnement psychologique des malades… ».

Donc, espoir, espoir, le document (taire ?) sera-t-il à la hauteur de l’enjeu ?

En attendant, consultez sans réserves le site de l’ARTAC, notamment « 30 règles pour se protéger ».