Là-bas comme ici !

The Nation, est une des rares publications nord-américaines qui défendent avec force des valeurs de progrès social : solidarité, égalité, féminisme, lutte contre la corruption, les discriminations, etc.

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Oui, on peut être de gauche et aimer profondément les États-Unis ! ;-)

Il ne faut pas oublier qu’aux États-Unis comme ailleurs, une partie importante de la population est en résistance contre l’ultralibéralisme, l’injustice, les discriminations, l’oppression…

Loin des caricatures et des clichés que nous vomissent des médias asservis par les marchands du temple, il y a une autre Amérique, celle dont on ne vous parle que très rarement : celle des luttes sociales, de la paix dans le monde, du progrès partagé, des luttes contre les discriminations, de la justice. Cette Amérique que l’on entend parfois de ce côté-ci de l’atlantique au travers des écrits de gens comme Howard Zinn ou Noam Chomsky, l’Amérique de Ralph Nader…

Il faut aujourd’hui aider les publications comme The Nation !

Que se passe-t-il ? Voici ce qu’on écrit écrit Teresa Stack, la présidente de The Nation :

« Au cours d’une action sans précédent, les autorités de régulation postale ont rejeté le plan tarifaire proposé par les services de United States Postal Service au profit d’un montage conçu par Time Warner, l’éditeur le plus important du pays !

Le nouveau plan propose des augmentations de tarifs moins importantes, voire des baisses de tarifs, pour les grosses publications comme celles de Time Warner telles que Time, People and Sports Illustrated, déplaçant les charges vers les plus petites publications comme The Nation.

Il ne nous a été donné que huit jours ouvrés pour préparer une réponse au plan de tarification de 758 pages avant que celui-ci ne soit un fait accompli.

La conséquence est une augmentation de 18 % des coûts d’envois par la Poste pour The Nation. Aidez-nous maintenant.

Pour les mastodontes des médias qui contrôlent de manière croissante l’information qui vous arrive et leurs portes-paroles de Washington, les affaires continuent.

Pour The Nation, c’est un désastre potentiel — mais pas vraiment une surprise. »

SOUTENEZ THE NATION !

Je suis pour ma part un lecteur heureux de deux publications de grande qualité qui défendent avec vigueur et intelligence les valeurs de l’autre Amérique : The Nation et Harper’s.

De la mauvaise foi…

Hé oui, Poujade « habite la fonction présidentielle »…

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Il y aurait long à dire sur les mesures du président de « tous les Français » et sa façon crasse de monter les différentes catégories sociales les unes contre les autres, en allant en particulier chercher les plus réactionnaires pour se faire élire…

Le summum reste quand même ce type de déclaration :

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« Les jours de grève ne seront plus payés »

Sous-entendu : chez tous les privilégiés (de la fonction publique et assimilée) quand on fait la grève, on est payé. C’est le ministre de la fonction publique de Rafarin 1 qui avait je crois déjà bâvé un tel procédé de manipulation…

Ce qui est ahurissant, c’est que pas un journaliste, pas un socialiste, pas un syndicaliste n’a relevé l’énormité du procédé.

Sarkoujade !?

Ou alors, c’est pire que de l’incompétence…

En tous cas, y’a du travail à faire.

Passage de relais françafricain…

Comme vous ne verrez aucune de ces images sur les médias français, je me permets de vous les montrer …

Le nouveau « vieux* » de notre pré carré françafricain, c’est le « doyen » Omar Bongo.

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Il faut dire que c’est un vrai « ami », Omar :

« Quant à dire que les liens que la France a tissés avec le pays, il faut y mettre fin, parce qu’on pense que c’est la bonne manière de faire plaisir au Gabon, je dis non. »

Bref, entre la déclaration de J. Chirac de ne pas y aller, et avant de donner son « soutien » à N. Sarkozy, il fallait s’assurer que le prétendant au trône, et son empêcheur de ségoléniser en rond, F. Bayrou, aient tous deux accepté le passage de témoin comme il se doit (et vu l’agitation grandissante dans le pré carré à l’approche des élections, c’est indispensable).

Après avoir dit de N. Sarkozy qu’il « n’y comprenait rien » (à propos des relations avec l’Afrique), Omar Bongo a donc « reçu en audience » en début de semaine les deux prétendants de droite

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N. Sarkozy : « J’ai écouté les conseils du président Bongo qui a une grande expérience diplomatique, je lui ai expliqué comment se passait la campagne, j’ai recueilli ses sentiments d’amitiés qui sont pour moi très importants, je l’ai assuré également de mon intérêt pour l’Afrique, de mon amitié pour l’Afrique et de ma fidélité pour l’Afrique » (N.D.L.R. : M. Sarkozy s’adresse à un journaliste africain, c’est important pour comprendre la subtilité).

Puis ensuite, M. Bayrou, dont il est bon de rappeler sa « position » sur le sujet :

« (…) les réseaux, les yeux fermés, la Françafrique, ça ne correspond pas à notre idée du développement démocratique de la France. »

Ah bon ?

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[Ah, mais on avait pas dit qu’il y aurait la TV — Bah, c’est juste pour chez nous]

Puis, une fois terminé, ce fut au tour de Villepin, pour conclure, en somme…

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[Ah Omar, elle est superbe celle-là, et puis c’est une vrai – Oui, c’est un cadeau de Chirac]

Bref, savourons ensemble la conclusion de ce dernier :

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D. de Villepin : « D’abord l’entrevue c’est le plaisir de revoir le président Bongo, vous connaissez les liens très profonds d’amitié entre le président Chirac et le président Bongo, les liens avec la France, qui sont des liens très anciens et c’est l’occasion de faire un point sur les grands dossiers africains et aussi entre la France et le Gabon ; et puis les grandes situations de crise, la sagesse du président Bongo est toujours importante pour la diplomatie française et, aujourd’hui, dans la situation du Darfour, dans la situation plutôt favorable de la Côte d’Ivoire, nous avons beaucoup de dossiers qui sont sur la table. »

« Puis, en ce qui concerne l’avenir, en tout état de cause (N.D.L.R. bis : M. Villepin s’adresse à un journaliste africain, c’est important pour comprendre la subtilité) c’est une profonde fidélité à l’Afrique, une profonde fidélité à mon engagement vis-à-vis de ce continent, je suis né en Afrique (N.D.L.R. : moi aussi, je peux aller parler de tout cela avec Bongo ?), donc c’est défendre la paix, défendre la justice, quoi qu’il arrive et en toutes circonstances. »

Ça me rappelle les propos de Jacques Chirac, à propos de Mobutu, c’est fou comme l’histoire est un perpétuel recommencement…

Après avoir lu : « Pas question de laisser Sarkozy faire copain-copain avec Omar Bongo, qui connaît la plupart des secrets de la Ve République en général et de la Chiraquie en particulier » nous voilà donc rassurés, la françafrique va pouvoir continuer son petit bonhomme de chemin pour le plus grand bonheur des Africains, bien sûr…

P. S. Et bien alors Ségolène, vous avez des soucis avec Jean-Christophe ?

* Le « Vieux » étant le petit nom de feu Felix Houphouët-Boigny

Images extraites du journal TV gabonais via africatv.info.

Les éléments entre [ ] sont des interprétations personnelles.

And the winner is…

Quand elle était passée sur eclectik, j’avais écrit une note à propos de Diam’s que je comptais mettre en ligne sous le titre : « à quand la maturité ? ». Je ne l’avais pas mise en ligne, après tout…

Tout avait commencé avec le bootleg de DJ Zebra qui mixait « La boulette » avec un titre de U2. J’avais entendu le bootleg sur Inter. Du coup, n’ayant pas suivi l’actualité, j’avais été gratter sur le net pour écouter le dernier album de Diam’s, je trouvais les paroles de « La boulette » plutôt marrantes, sauf quand même ce truc : « C’est pas l’école qui nous a dicté nos codes ».

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Un truc qui a un fort arrière-goût de poujadisme quand même !

Ben oui, ça reste quand même dans la même veine des « populos » qui disent : « moi l’école ne m’a rien appris », « j’étais pas à ma place », « ça sert à rien », « c’est pas pour moi », etc.

Les mêmes que l’on entend ensuite critiquer les « grattes papiers », les profs, les « intellos » et tous ces « privilégiés » qui ont comme principal tord de s’être fait traiter de « lèches » à l’école parce qu’ils étaient justement différents, et qui ont ensuite passé les concours, parce qu’eux, ben oui, ils avaient bossé…

Les mêmes qui une fois confrontés aux impasses auxquelles les ont menées leur paresse et les clans des cours d’école, vomissent sur les « fonctionnaires », et qui sont de bons clients pour les rouges qui virent au brun… Je tiens à insister ici sur la différence entre l’inégalité des chances qui est un des maux qui caractérisent le plus notre belle France, et le clientélisme dont usent certains bobos pour dédouaner des branleurs qui ont comme principale qualité la tchatche, l’embrouille.

Après, je suis allé sur son site, voir les clips…

Si on veut bien reprendre le fil de « La boulette », mais on pourrait le faire aussi avec « Ma France à moi », on y entend de manière parfois sympa, en gros l’inégalité des chances, les castes, la débrouille pour les uns face à la réussite des élites, l’envie de ne pas se prendre la tête, la désillusion sur le système, l’envie de se prendre en main et de se bouger pour y arriver, la dénonciation de la françafrique. Un bon mix sincère sans doute, mais bien tendance

En gros la dénonciation du système, un peu comme « nous » sommes des milliers (des millions ?) à le faire quotidiennement, dans l’action, dans les revendications, etc.

Le rêve américain.

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Mais Diam’s, laisse quand même un drôle d’arrière-goût, comme l’hypocrisie des rappeurs US qui dénoncent le système en se couvrant de bijoux pour revendiquer la réussite sociale en mettant des bimbos à l’arrière d’une décapotable remplie de dollars, et en faisant des boum boum comme signe de ponctuation à leurs cinquante mots de vocabulaire.

En gros « fait tourner, c’est mon tour ». Tu parles d’une dénonciation du système, tu parles d’une réussite…

En, attendant, elle ramasse la monnaie, mais ne fait-elle pas plus de mal à ceux dont ont lui prête une certaine représentativité ? N’est-ce pas là la caricature du rêve américaintout le monde peut y arriver. Si elle est en haut de l’échelle, c’est peut-être parce qu’elle cautionne le système.

Sa réussite ne répondrait qu’à un seul objectif, laisser les millions qui vont rester dans la merde accepter l’illusion d’arriver eux aussi un jour à baigner dans les « sunlights », les paillettes et les applaudissements des plateaux télés avec des « blazes » qui flashent de tous les côtés…

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Alors, après les fiches pédagogiques (!) Diam’s, à quand la maturité ?

Être une heure, une heure seulement…

Question à Arlette Laguiller :

Vanessa Pottier (sans emploi, célibataire sans enfant) :

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« Je voudrais savoir quand est-ce que vous prendrez conscience que les idées que vous défendez, euh, euh, elles ont été appliquées dans certains pays, et elles ont conduit, à chaque fois à la misère et à la dictature. Prenons par exemple les… La Corée du Nord et Cuba où euh ce n’est le, où c’est le euh, où c’est toujours d’actualité, est-ce que c’est l’avenir que vous réservez au Français ? »

Je ne sais pas vous, mais à part le fait qu’ils le revendiquent dans leurs noms, je n’ai pas l’impression que ces régimes n’ont jamais été communistes (au sens propre du terme). Quant à dire qu’elle veut instaurer un régime communiste en France, je pense qu’elle est plus modeste que ça et apprécierait déjà que son combat serve à défendre les travailleurs…

Je ne vote pas pour Arlette Laguiller, mais ce n’est pas parce qu’elle est ridée, qu’elle a le mérite de ne pas avoir fait une seule concession à son combat (ben oui, les mêmes causes produisent les mêmes effets), et que c’est sa dernière présidentielle qu’elle n’a pas déjà réfléchi à ce genre de problème…

Mais bon, c’est vrai que l’histoire, la politique, la philosophie — et toutes ces petites choses sans importances — ça demande de faire travailler le truc qu’il y a entre les deux oreilles.

Mais comme ça ne sert à rien pour passer à la télévision…

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« Être une heure, une heure seulement, être une heure, une heure, quelques fois ; être une heure, une heure, beau, beau… »

Images extraites de l’émission « J’ai une question à vous poser » du 26 février 2007 sur TF1

P.S. : Je boycottais TF1 depuis les présidentielles de 2002, même pour me documenter. C’était la première fois depuis que je n’avais pas regardé cette chaîne, je vais de nouveau « sortir les poubelles » …

Santé et assurance-maladie : constat et propositions

Si vous ne connaissez pas les excellentes émissions de Pascale Fourier, courrez vous rattraper sur le site de « des sous et des hommes », une émission proposée et présentée par Pascale Fourier sur ALIGRE FM 93.1 (en région parisienne).

Le PS, l’UMP et l’UDF nous parlent constamment de la dette de la France qui ferait que… L’on ne pourrait rien faire ! La dette est une réalité qui mériterait de savoir pour quelles raisons l’état s’est autant endetté, et à qui ça a profité, mais ce n’est pas l’objet de cette note.

Fin octobre 2006, l’UFAL (l’union des familles laïques) a été à l’initiative des EGSAM, les États Généraux de la Santé et de l’Assurance-Maladie.

Mettez de côté vos a priori, et prenez donc deux fois 20 minutes pour écouter attentivement les deux émissions des 5 et 12 décembre 2006 avec Bernard Teper, président de L’UFAL.

Oui mais…

Anne Cécile Robert* a publié un article qui ouvre un certain optimisme sur l’Afrique.

L’Afrique est peut-être en passe de vivre un tournant, un espoir pour une seconde et réelle indépendance ?

“ Au-delà de la bienveillance carnassière de la « communauté internationale » ”

Ça ne vous paraîtra pas forcément évident de faire le lien comme cela, mais il m’est impossible d’éviter d’aller dans cette direction…

Compte tenu de la malédiction du pétrole ainsi que des formidables ressources minières, il y a de bonnes raisons d’être sceptique. D’autant que réfléchir sur le devenir de l’Afrique et regarder en face la réalité de ce qu’il s’y passe permet de voir dans le miroir la réalité des mécanismes qui nous gouvernent, notamment ici, dans notre patrie des droits de l’homme

Il suffit d’abord de considérer que l’occident a toujours joué des coups d’État, de la manipulation et de l’oppression par des dictatures en tirant les ficelles depuis le cœur même de nos grandes institutions démocratiques. Outre la contradiction entre la réalité des politiques étrangères menées par nos dirigeants et leurs discours démocratiques, nous savons aussi, même si nous feignons encore de l’ignorer tant cette réalité est dure à affronter, que ces méthodes finissent par s’appliquer à nos propres peuples.

Aux États-Unis comme en Europe, alors que l’on a, en apparence, les mécanismes de la démocratie, la réalité du pouvoir et des prises de décision échappe finalement aux peuples pour se retrouver concentrée aux mains de quelques hommes d’affaires, de quelques familles et professionnels des appareils de partis.

Même au sein de l’Europe, la soi-disant grande maison commune, nous n’avons aucune raison de nous sentir « à l’abri » : parce que ses institutions se sont quasiment exclusivement constituées, au détriment de tout le reste, autour de la loi du marché, avec une mise en concurrence acharnée et contre-productive pour les classes populaires, les fruits de sa prétendue « croissance » se sont retrouvés finalement toujours concentrés aux mains des mêmes.

Et non, nous ne sommes pas à l’abri de « guerres » ou de très difficiles lendemains parce que là où les déceptions des populations grandissent, s’affirment jusqu’à l’écoeurement, c’est la logique de la peur, de la pression et des aspirations réactionnaires qui reviennent en force.

Au rythme où vont les choses, l’Afrique pourrait, au prix d’énormes efforts pour se débarrasser de ses parasites, se retrouver dans une position certes améliorée, mais en ayant en face d’elle un occident en proie à des convulsions nationalistes et autoritaires, sous le joug de pouvoirs manipulant les valeurs sécuritaires, et méprisant la vie privée et les droits les plus fondamentaux au non même d’une vision bien cynique de la démocratie.

La gronde des laissés pour compte de l’Europe libérale va en s’amplifiant, notamment à l’est avec les déceptions engendrées par le passage d’une économie planifiée misérable à une économie libérale qui a explosée, mais au profit des mêmes apparatchiks.

Le prochain Hitler, le prochain Mobutu, le prochain Saddam, le prochain Franco, le prochain Mussolini, ces marionnettes mises en place par les éminences grises, arrivera aussi sûrement à l’Élysée ou dans une autre de nos prétendues démocraties européennes que dans un pays dit « du sud ». Nous en avons un exemple tellement énorme qui nous toise depuis l’autre côté de l’atlantique que nombre d’entre nous feignons de ne pas le voir.

Il n’y arrivera pas par un coup d’État à l’ancienne, mais en usant de toutes les ficelles de la manipulation que les « think tanks » et les « spin doctors » grassement payés par les grandes familles lui mettront à sa disposition, en surfant sur une vague populiste grossièrement créée et savamment orchestrée

À l’heure ou en France on célèbre les justes, à l’heure ou on salue le combat de l’abbé Pierre, les listes de ceux qu’il faudra surveiller, voir venir chercher en premier, sont déjà prêtes…

Paranoïaque ? mmmhhh…

L’Histoire n’est pas juste une affaire de spécialistes penchés sur le passé.

Jusqu’à quand allons-nous dormir ?

*Sa dernière intervention dans « Là-Bas » dans la série « Autour du Diplo » du 9 janvier 2007 condense en quelques mots ce que j’essaye de bafouiller dans mes notes et c’était vraiment une bouffée de cohérence salutaire.

P. S. : Pour ce qui concerne les programmes des partis, nous sommes assez intelligents, j’espère, pour lire entre les lignes des programmes leurs contradictions intrinsèques et grossières, et d’en tirer les conséquences.

Si je ne me place que du point de vue du petit patron que je suis — qui bosse à l’export, sans aides publiques, sans marchés publics, etc. — j’ai toutes les raisons d’être terrorisé (!) par les programmes portés par les partis dits de droite. Et si le parti du centre semble aller dans une direction qui lui est propre, il ne faut jamais oublier qu’il s’est toujours démarqué de ses amis de droite pendant les campagnes pour finalement s’y rallier en dernier ressort.

Quant aux partis dits de gauche, ils sont carrément largués, mais ça, c’est une autre question.

P. S. 2 (07/02/07) : J’ai mis un lien dans cette note vers un site : http://www.syti.net/ sur lequel on trouve pas mal de notes avec un point de vue argumenté… Las, je n’en partage pas totalement tous les points de vue, notamment sur les « maîtres du monde ». Plutôt que le complot, ne serait-ce pas la fuite en avant éperdue d’un système dont la propre incohérence et la médiocrité ont provoqué un effondrement généralisé qui entraîne tout sur son passage…

éclectik : Nicolas Bouchaud

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© Photo Pierre Maurer

Émission diffusée sur France Inter le samedi 13 octobre 2007

Écouter l’archive audio de cette émission :
[audio:http://silva-rerum.org/MULTIARCHIVES/AUDIO/ECLEC2007/20071013-ECLEC.mp3]

Producteur / Productrice : Rebecca Manzoni ; réalisation : Lilian Alleaume ; attaché(e)(s) de production : Joëlle Levert et Fanny Leroy ; avec la collaboration de l’e-doc. Reporters: Thomas Chauvineau et Antoine Ly ; programmation musicale : Jean-Michel Montu.

Chroniqueurs étrangers : l’Afrique avec Zyad Limam d’Afrique Magazine, Eyoum N’Guangue de Planète Jeunes et Francis Laloupo de Continental Magazine ; l’Amérique avec Luisa Corradini de la Naçion d’Argentine, Eduardo Olivares du portail francochilenos.com, David Page de la rédaction anglosaxonne d’RFI et Michel Dolbec ; l’Europe avec Joëlle Meskens du Soir de Bruxelles, elle est accompagnée par Johannes Wetzel et Edita Urmonaite.

Fiche de l’émission extraite du site de France Inter :

Pendant un spectacle un peu tantôt s’ennuyer gentiment, tantôt s’abandonner à un sommeil clandestin, tantôt se sentir plus vivant que jamais. Et c’est ça, on se sent vivant quand on va voir « Le roi Lear », avec Nicolas Bouchaud dans le rôle titre, mis en scène par Jean – François Sivadier. On se sent vivant, tout simplement parce qu’on prend du plaisir, tout simplment parce qu’on ne sent pas seul et parce que ça nous parle du monde d’aujourd’hui. Le roi Lear se joue jusqu’au 27 octobre au théâtre des Amandiers de Nanterre avant une tournée dans toute la France jusqu’au printemps.
Du 8 au 18/11/07 au Théâtre National de Strasbourg
Du 28 au 30/11/07 à la Comédie de Clermont-Ferrand, scène nationale
Du 4 au 8/12/07 à la Comédie de Béthune
Du 12 au 14/12/07 au Carré Saint-Vincent, scène nationale d’Orléans
Du 19 au 21/12/07 à Bonlieu, scène nationale d’Annecy

Du 6 au 10/02/08 au TNT, Théâtre National de Toulouse et bientôt à Valence, Bourges, Rennes
toutes les infos sur
www.nanterre-amandiers.com
Pour la première heure EclectiK, j’ai donc choisi de vous faire écouter une conversation avec Nicolas Bouchaud, comédien.

Le journal de bord de Thomas Chauvineau
Pour son journal de bord, Thomas Chauvineau est allé faire du djembé dans une entreprise, en toute légalité. Sewabeats « the joy of drumming » propose en effet aux entreprises d’inscrire leurs cadres à des cours de djembé parce que « la puissance des tambours fait ressentir la puissance du groupe »
www.sewabeats.com

La revue de presse du pire de Guillaume Erner
Guillaume Erner revient sur les conseils d’un certain David Servan-Schreiber

Blog
Retrouvez la plume de Guillaume Erner sur son blog

Les chroniqueurs étrangers
Zyad Limam veut vous entretenir du dernier roman de John Le Carré (Le Chant de la Mission, éditions du Seuil) et Edita Urmonaïte vous parlera de la rencontre entre Nicolas & Vladimir.

Programmation musicale
        > Everything but the girl : missing
        > Pauline Croze : Jour de Foule
        > Asa : Fire on the mountain
        > William Sheller : Carnet à spirale
        > Dutronc : J’aime plus Paris
        > The Moonshine Sessions : Luna’s Song
        > Salomon Burke : Everybody needs somebody to love
        > Jean-Louis Murat : Sepulture
Lien
Le théâtre des Amandiers

éclectik : Charb

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© Photo Pierre Maurer

Émission diffusée sur France Inter le samedi 22 décembre 2007

Écouter l’archive audio de cette émission :
[audio:http://silva-rerum.org/MULTIARCHIVES/AUDIO/ECLEC2007/20071222-ECLEC.mp3]

Producteur / Productrice : Rebecca Manzoni ; réalisation : Lilian Alleaume ; attaché(e)(s) de production : Joëlle Levert et Fanny Leroy ; avec la collaboration de l’e-doc. Reporters: Thomas Chauvineau et Antoine Ly ; programmation musicale : Jean-Michel Montu.

Chroniqueurs étrangers : l’Afrique avec Zyad Limam d’Afrique Magazine, Eyoum N’Guangue de Planète Jeunes et Francis Laloupo de Continental Magazine ; l’Amérique avec Luisa Corradini de la Naçion d’Argentine, Eduardo Olivares du portail francochilenos.com, David Page de la rédaction anglosaxonne d’RFI et Michel Dolbec ; l’Europe avec Joëlle Meskens du Soir de Bruxelles, elle est accompagnée par Johannes Wetzel et Edita Urmonaite.

Fiche de l’émission extraite du site de France Inter :

L’invité d’EclectiK, c’est Charb, auteur des aventures de Maurice et Patapon dans le journal Charlie Hebdo.
Maurice est un chien, Patapon un chat
Parce que ces deux là sont ouvertement méchants, égoïstes et obsédés sexuels notoires, bref, totalement indispensables à l’heure où on dirait que toutes les belles histoires commencent à Disneyland.
Roland Topor disait : « Il faut se méfier de ceux qui dessinent des couchers de soleil et des petits chats ». Mais pas d’inquiétude, le chat de Charb aime écraser les fourmis et détacher les ailes des mouches.

Le journal de bord de Thomas Chauvineau
le journal de bord de Thomas Chauvineau est consacré à la lutte d’un homme. Il s’appelait Georges Carbonnier. Il fut victime d’un licenciement abusif en 19…48 et on continue de vouloir le prouver 60 ans plus tard.

La revue de presse du pire de Guillaume Erner
Voici la nouvelle du jour : Guillaume Erner jette l’éponge. Chroniqueur de cette émission depuis plus de 3 ans, Guillaume craint que le Président de la République ne lui pique son boulot. Car Guillaume n’a plus à s’angoisser pour trouver le sujet de sa revue de presse du pire, chaque semaine Nicolas Sarkozy s’en charge. La revue de presse du pire de ce jour est donc celle d’un profond désespoir.

Blog
Retrouvez la plume de Guillaume Erner sur son blog

Les chroniqueurs étrangers
Zyad Limam vous parlera d’optimisme pour le continent africain. Akram Belkaïd vous entretiendra de la situation des Algériens francophones en Algérie et aussi d’un très joli roman Tes yeux bleus occupent mon esprit de Djilali Bencheikh éditions Elyzad

Programmation musicale
        > Les innocents : Un monde parfait
        > Ayo : Life is real
        > Janis Joplin : try
        > Terez Montcalm : Douce lumière
        > Brigitte Fontaine : Le nougat
        > Beirut : Nantes
        > Ben Ricour : l’heure d’hiver
Livre
Charb
Maurice et Patapon, tome 3: la France qui se lèche tôt
éditeur : Hoëbeke

liens
Maurice et Patapon, le site

The very best of éthiopiques

éclectik : Philippe Falardeau – Chroniqueurs européens

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© Photo Pierre Maurer

Émission diffusée sur France Inter le 6 janvier 2007

Écouter l’archive audio de cette émission :
[audio:http://silva-rerum.org/MULTIARCHIVES/AUDIO/ECLEC2007/20070106-ECLEC.mp3]

Producteur / Productrice : Rebecca Manzoni ; réalisation : Lilian Alleaume ; attaché(e)(s) de production : Joëlle Levert et Fanny Leroy ; avec la collaboration de l’e-doc. Reporters: Thomas Chauvineau et Antoine Ly ; programmation musicale : Jean-Michel Montu.

Chroniqueurs étrangers : l’Afrique avec Zyad Limam d’Afrique Magazine, Eyoum N’Guangue de Planète Jeunes et Francis Laloupo de Continental Magazine ; l’Amérique avec Luisa Corradini de la Naçion d’Argentine, Eduardo Olivares du portail francochilenos.com, David Page de la rédaction anglosaxonne d’RFI et Michel Dolbec ; l’Europe avec Joëlle Meskens du Soir de Bruxelles, elle est accompagnée par Johannes Wetzel et Edita Urmonaite.

Fiche de l’émission extraite du site de France Inter :

Son premier film de fiction « la moitié gauche du frigo » (2000) remporta un vif succès au Canada et dans de nombreux festivals.
Janvier 2007 : bienvenue dans le Congorama de Philippe Falardeau.
Michel, inventeur belge, fils d’un écrivain, marié à une réfugiée congolaise et père d’un futur champion de tennis, apprend à l’âge de 42 ans qu’il a été adopté et qu’il est né dans une grange du petit village de Sainte-Cécile, au Québec. Il décide de partir au Canada à la recherche de ses parents biologiques. Là-bas, il rencontre Louis au volant d’une voiture à moteur hybride. Sur la route qui les ramène à Montréal, un accident changera leur vie et l’avenir de l’industrie automobile.

Invité
Philippe Falardeau

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Les chroniqueurs étrangers
Les allemandes veulent attendre 2007 pour accoucher! Johannes Wetzel nous explique pourquoi…Edita Urmonaïte commente l’élargissement de l’Union Européenne et l’entrée de la Roumanie et de la Bulgarie le 1er janvier 2007. Une arrivée en catimini loin des célébrations de mai 2004. La France, lanterne rouge de l’Europe en matière de bioéthique. C’est l’avis de notre chroniqueuse belge Joëlle Meskens

Programmation musicale
        > Charlélie Couture : Juste un instant (Wagram)
        > Dionysos : Song for Jedi (Trema)
        > Chris Isaak : Wicked game (Reprise)
        > Tinariwen : Matadjem yinmixan (AZ)
        > Sylvie Vartan : Panne d’essence (RCA)
        > Lily Allen : LDN (EMI)
        > SAULE : Le baiser (V2)
Lien
Le site du film Congorama