Le Pays des Hommes Intègres

Parce qu’à l’heure où j’écris ces lignes, le Burkina Faso traverse de nouveau des heures troubles, je ne peux que vous inviter à vous pencher sur l’histoire de ce pays.

Triste événement qui m’offre l’occasion de remettre ici mes docs en cours de tri. Je vous invite donc à écouter et regarder des émissions sur le Burkina Faso et la françafrique, c’est la seule chose que je puisse faire…

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Documentaire vidéos :

Thomas Sankara, l’homme intègre

De : Robin Shuffield – 2006

http://silva-rerum.net/medias/files/Burkina/Doc-Burkina-ThomasSankara-LHommeIntegre.m4v&arve

——

Emissions Radio :

L’Afrique enchantée (France Inter)
Soro Solo & Co

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– Se souvenir de Sankara 55:32
Émission du 12/10/14
[fvplayer src=”http://silva-rerum.net/medias/files/Burkina/AFREN-20141012-SeSouvenirDeSankara.mp3″]

– Nicolas Sarkozy l’Africain 55:57
Émission du 13/05/12
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Rendez-vous avec X (France Inter)
Patrick Pesnot

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– Burkina Faso : Thomas Sankara
Émission du 23/02/2001
[fvplayer src=”http://silva-rerum.net/medias/files/Burkina/RVX-20010223-BurkinaFassoThomasSankara.mp3″]

– Burkina Faso : Blaise Compaoré, l’ex-putschiste détrôné 37:37
Émission du 29/11/14
[fvplayer src=”http://silva-rerum.net/medias/files/Burkina/RVX-20141129-BurkinaFasoBlaiseCompaoreExPutschiste.mp3″]

Culture Monde (France Culture)
Florian Delorme

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– Burkina-Faso: L’An I de la révolution (1/4) – Retour sur une insurrection populaire exemplaire 52:49
Émission du 02.03.2015
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– Burkina-Faso: L’An I de la révolution (2/5) – Une transition politique sous tension 52:53
Émission du 03.03.2015
[fvplayer src=”http://silva-rerum.net/medias/files/Burkina/CMONDE-Burkina-Faso-25-Une transition politique sous tension.mp3″]

– Burkina-Faso: L’An I de la révolution (3/5) – La jeunesse et le culte de Thomas Sankara 53:13
Émission du 04.03.2015
[fvplayer src=”http://silva-rerum.net/medias/files/Burkina/CMONDE-Burkina-Faso-35-La jeunesse et le culte de Thomas Sankara.mp3″]

– Burkina-Faso: L’An I de la révolution (4/5) – Les chemins du développement 52:04
Émission du 05.03.2015
[fvplayer src=”http://silva-rerum.net/medias/files/Burkina/CMONDE-Burkina-Faso-45-Les chemins du développement.mp3″]

– Burkina-Faso: L’An I de la révolution (5/5) – Le Burkina face au terrorisme 53:46
Émission du 06.03.2015
[fvplayer src=”http://silva-rerum.net/medias/files/Burkina/CMONDE-Burkina-Faso-55-Le Burkina face au terrorisme.mp3″]

Et aussi :

Les Enjeux Internationaux (France Culture) – Burkina-Faso. Les premières leçons politiques et régionales de la chute du président Compaoré 12:07

Émission du 24/11/14

éclectik « embedded »…

éclectik est une des rares émissions radio, avec L’Afrique Enchantée et Des Sous et Des Hommes*, qui me donnent envie de me poser et de l’écouter tranquillement, parfaitement — pas béatement toutefois…

Comme son nom l’indique, elle est éclectique, et nous amène parfois à la rencontre de personnages auxquels on ne s’intéresserait pas forcément de soi-même, ou qui nous permette de rencontrer ceux auxquels on s’intéresse déjà… Plus encore, elle sait allier un temps posé de l’interview, du dialogue, de l’écoute et de l’expression, presque intime, mais jamais déplacé, avec le temps de l’actualité, avec des regards parfois incisifs, des digressions… Je l’ai toujours enregistrée pour pouvoir, même des mois après, me poser et l’écouter tranquillement, ou l’écouter et l’écouter encore sur la route.

éclectik, c’est ma gourmandise en somme. Chacun la sienne.

C’est étrange, en regardant le portrait d’Emmanuelle hier soir sur Arte, dans l’émission Métropolis, dont une partie a été tournée à la maison, ça m’a fait un drôle d’effet de voir mes photos intégrées dans le document, et ce n’était pas d’avoir vu mes photos « à la télé » qui m’a fait cet effet-là, pas du tout, j’ai même détesté le fait d’être filmé en train de préparer le déjeuner pour l’équipe de tournage et Emmanuelle ; non, c’était d’entendre la voix de Rebecca Manzoni parler et de voir ces photos, parce que certaines d’entre elles sont véritablement, affectivement, imprégnées d’éclectik, avec sa voix, justement.

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Par exemple, j’amenais Lola, puis Paul, le matin à l’école, en traversant le plateau dans la burle, le soleil, la pluie, le vent, la brume ou tous ces éléments à la fois, tout en écoutant éclectik. J’ai fait certaines photos, j’ai tourné certaines séquences, avec en « fond sonore » éclectik qui me donnait du recul par rapport à la situation, et la situation qui me donnait du recul par rapport à l’émission, un aller-retour intérieur très émouvant, très riche. Entendre les chroniqueurs africains parler des pays de mon enfance révélait en moi la blessure de l’absence, du manque de l’Afrique, et donnait encore davantage de relief au décalage entre mon désir d’Afrique et ma présence physique dans un environnement si différent.

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Souvent le matin, la beauté du paysage, la rigueur des éléments se nourrissaient de la voix de Rebecca qui en retour, se posant de manière parfois si décalée sur mon environnement, devenait encore plus prégnante, plus enveloppante. Et là, le mot qui va bien, c’est « justement »…

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Bref. Quand, à la fin de l’interview de Vincent Lindon, ce dernier dit « ça m’a fait très plaisir », et que Rebecca Manzoni lui répond « moi aussi », on a spontanément envie d’ajouter « moi aussi ».

Les Chroniqueurs africains me manquent énormément, mais bon…

Comme je l’ai écrit dans la note précédente, j’ai profité de l’agression récente contre le site pour mettre à jour le contenu, j’ai donc mis à jour les pages de mes archives audio, avec la plupart des émissions d’éclectik dont je dispose (il reste du travail sur la saison 2008/2009).

* Maintenant remplacée par J’ai dû louper un épisode.

[edit: 09/2015]

Esprit critique ?

Jeudi 23 avril, Guillaume Erner * hagiographe d’Arielle Dombasle, elle-même interrogeant Alain Finkielkraut, Bernadette Chirac… C’est à se demander si Philippe Val n’a pas pris les rênes d’Inter !

Plus sérieusement, le degré zéro d’autocritique d’Arielle Dombasle dans son album et dans la justification qui l’accompagne rejoint celui de son compagnon dans l’hagiographie qui lui a été consacré : « La Déraison dans l’Histoire », documentaire absolument hallucinant consacré à Bernard-Henri Levy commis par Eric Dahan. À regarder sans retenue jusqu’à l’écœurement.


© FRANCE 5, INTENSER Continuer la lecture

Révisionnisme

Extrait du Petit Robert :

révisionnisme [YevizjCnism] n. m.

• 1907; de révision, d’apr. le russe

Position idéologique préconisant la révision d’une doctrine politique dogmatiquement fixée. Voir : réformisme. Le révisionnisme poststalinien, dans les partis communistes.

(v. 1985) Position idéologique tendant à minimiser le génocide des Juifs par les nazis, notamment en niant l’existence des chambres à gaz dans les camps d’extermination. Voir : négationnisme.

Dans l’émission « J’ai mes sources » du lundi 20 avril 2009, la « journaliste » Colombe Schneck (je mets des guillemets sciemment), présente et participe à une discussion autour de la chronique de Pierre Langlais qui parle d’un des héros de la série « Rescue me » qui défend l’idée d’un « Inside Job » concernant les attentats du 11 septembre 2001…

Dans son introduction du sujet et dans ses propos, Colombe Schneck utilise le terme « révisionniste » pour qualifier ceux qui parlent d’un complot intérieur à propos des attentats. Il ne fait aucun doute que pour Colombe Schneck, ce n’est pas à la première des définitions de « révisionnisme » présentées ci-dessus qu’elle fait référence, mais bien de la seconde : cette « position », pour le moins polémique, défendue par nombre d’états-uniens, est de manière générale systématiquement présentée comme douteuse, stupide, fascisante, insupportable dans les médias traditionnels.

Douteuse ? Soit !

Personnellement, je ne me sens pas le droit de dire quel est le vrai du faux. Je ne suis pas journaliste.

En revanche, un « journaliste » qui présente un point de vue différent de la doxa et qui l’assimile directement au révisionnisme, hors de toute question liée à la Shoah, ne me semble tout simplement pas acceptable. En réalité, je suis sur internet les différents développements de cette thèse depuis qu’elle s’est fait jour, et je me contente d’écouter, de lire et de regarder les arguments présentés par les différents « partisans » de la théorie du « complot intérieur » et si la plupart de leurs arguments me paraissent grossiers, quelques-uns mériteraient quelques éclaircissements… J’attends avec impatience des contradicteurs offrant des arguments construits et étayés.

Quand on ne craint pas ses adversaires, ou ses contradicteurs, on n’a pas peur de débattre.

J’aurais cru que le rôle d’un journaliste était de permettre au débat d’avoir lieu, de présenter les faits et éventuellement les différents points de vue.

Pour Colombe Schneck donc, quelqu’un qui n’est pas d’accord avec elle est un « révisionniste ».

Ça laisse songeur.

Oui mais…

Anne Cécile Robert* a publié un article qui ouvre un certain optimisme sur l’Afrique.

L’Afrique est peut-être en passe de vivre un tournant, un espoir pour une seconde et réelle indépendance ?

“ Au-delà de la bienveillance carnassière de la « communauté internationale » ”

Ça ne vous paraîtra pas forcément évident de faire le lien comme cela, mais il m’est impossible d’éviter d’aller dans cette direction…

Compte tenu de la malédiction du pétrole ainsi que des formidables ressources minières, il y a de bonnes raisons d’être sceptique. D’autant que réfléchir sur le devenir de l’Afrique et regarder en face la réalité de ce qu’il s’y passe permet de voir dans le miroir la réalité des mécanismes qui nous gouvernent, notamment ici, dans notre patrie des droits de l’homme

Il suffit d’abord de considérer que l’occident a toujours joué des coups d’État, de la manipulation et de l’oppression par des dictatures en tirant les ficelles depuis le cœur même de nos grandes institutions démocratiques. Outre la contradiction entre la réalité des politiques étrangères menées par nos dirigeants et leurs discours démocratiques, nous savons aussi, même si nous feignons encore de l’ignorer tant cette réalité est dure à affronter, que ces méthodes finissent par s’appliquer à nos propres peuples.

Aux États-Unis comme en Europe, alors que l’on a, en apparence, les mécanismes de la démocratie, la réalité du pouvoir et des prises de décision échappe finalement aux peuples pour se retrouver concentrée aux mains de quelques hommes d’affaires, de quelques familles et professionnels des appareils de partis.

Même au sein de l’Europe, la soi-disant grande maison commune, nous n’avons aucune raison de nous sentir « à l’abri » : parce que ses institutions se sont quasiment exclusivement constituées, au détriment de tout le reste, autour de la loi du marché, avec une mise en concurrence acharnée et contre-productive pour les classes populaires, les fruits de sa prétendue « croissance » se sont retrouvés finalement toujours concentrés aux mains des mêmes.

Et non, nous ne sommes pas à l’abri de « guerres » ou de très difficiles lendemains parce que là où les déceptions des populations grandissent, s’affirment jusqu’à l’écoeurement, c’est la logique de la peur, de la pression et des aspirations réactionnaires qui reviennent en force.

Au rythme où vont les choses, l’Afrique pourrait, au prix d’énormes efforts pour se débarrasser de ses parasites, se retrouver dans une position certes améliorée, mais en ayant en face d’elle un occident en proie à des convulsions nationalistes et autoritaires, sous le joug de pouvoirs manipulant les valeurs sécuritaires, et méprisant la vie privée et les droits les plus fondamentaux au non même d’une vision bien cynique de la démocratie.

La gronde des laissés pour compte de l’Europe libérale va en s’amplifiant, notamment à l’est avec les déceptions engendrées par le passage d’une économie planifiée misérable à une économie libérale qui a explosée, mais au profit des mêmes apparatchiks.

Le prochain Hitler, le prochain Mobutu, le prochain Saddam, le prochain Franco, le prochain Mussolini, ces marionnettes mises en place par les éminences grises, arrivera aussi sûrement à l’Élysée ou dans une autre de nos prétendues démocraties européennes que dans un pays dit « du sud ». Nous en avons un exemple tellement énorme qui nous toise depuis l’autre côté de l’atlantique que nombre d’entre nous feignons de ne pas le voir.

Il n’y arrivera pas par un coup d’État à l’ancienne, mais en usant de toutes les ficelles de la manipulation que les « think tanks » et les « spin doctors » grassement payés par les grandes familles lui mettront à sa disposition, en surfant sur une vague populiste grossièrement créée et savamment orchestrée

À l’heure ou en France on célèbre les justes, à l’heure ou on salue le combat de l’abbé Pierre, les listes de ceux qu’il faudra surveiller, voir venir chercher en premier, sont déjà prêtes…

Paranoïaque ? mmmhhh…

L’Histoire n’est pas juste une affaire de spécialistes penchés sur le passé.

Jusqu’à quand allons-nous dormir ?

*Sa dernière intervention dans « Là-Bas » dans la série « Autour du Diplo » du 9 janvier 2007 condense en quelques mots ce que j’essaye de bafouiller dans mes notes et c’était vraiment une bouffée de cohérence salutaire.

P. S. : Pour ce qui concerne les programmes des partis, nous sommes assez intelligents, j’espère, pour lire entre les lignes des programmes leurs contradictions intrinsèques et grossières, et d’en tirer les conséquences.

Si je ne me place que du point de vue du petit patron que je suis — qui bosse à l’export, sans aides publiques, sans marchés publics, etc. — j’ai toutes les raisons d’être terrorisé (!) par les programmes portés par les partis dits de droite. Et si le parti du centre semble aller dans une direction qui lui est propre, il ne faut jamais oublier qu’il s’est toujours démarqué de ses amis de droite pendant les campagnes pour finalement s’y rallier en dernier ressort.

Quant aux partis dits de gauche, ils sont carrément largués, mais ça, c’est une autre question.

P. S. 2 (07/02/07) : J’ai mis un lien dans cette note vers un site : http://www.syti.net/ sur lequel on trouve pas mal de notes avec un point de vue argumenté… Las, je n’en partage pas totalement tous les points de vue, notamment sur les « maîtres du monde ». Plutôt que le complot, ne serait-ce pas la fuite en avant éperdue d’un système dont la propre incohérence et la médiocrité ont provoqué un effondrement généralisé qui entraîne tout sur son passage…

éclectik : François Bégaudeau – Chroniqueurs Africains avec Laurence Garcia

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© Photo Pierre Maurer

Émission diffusée sur France Inter le samedi 19 mai 2007

Écouter l’archive audio de cette émission :
[audio:http://silva-rerum.org/MULTIARCHIVES/AUDIO/ECLEC2007/20070519-ECLEC.mp3]

Producteur / Productrice : Rebecca Manzoni ; réalisation : Lilian Alleaume ; attaché(e)(s) de production : Joëlle Levert et Fanny Leroy ; avec la collaboration de l’e-doc. Reporters: Thomas Chauvineau et Antoine Ly ; programmation musicale : Jean-Michel Montu.

Chroniqueurs étrangers : l’Afrique avec Zyad Limam d’Afrique Magazine, Eyoum N’Guangue de Planète Jeunes et Francis Laloupo de Continental Magazine ; l’Amérique avec Luisa Corradini de la Naçion d’Argentine, Eduardo Olivares du portail francochilenos.com, David Page de la rédaction anglosaxonne d’RFI et Michel Dolbec ; l’Europe avec Joëlle Meskens du Soir de Bruxelles, elle est accompagnée par Johannes Wetzel et Edita Urmonaite.

Fiche de l’émission extraite du site de France Inter :

C’est une sorte de petit traité d’insolence ou d’anti manuel de philosophie tragique et de son premier représentant : Alain Finkielkraut…
L’auteur n’en est pas un, mais trois : François Bégaudeau, Arno Bertina, Olivier Rohe qui signent
Une année en France :référendum/banlieues/CPE
aux éditions Gallimard
Un «monstre», trente doigts, six jambes.
Explicatifs pour le « non » au référendum, compréhensifs avec les émeutiers des banlieues, complices avec les manifestants anti-CPE, les auteurs essaient d’analyser des révoltes qui ont pris les « élites » à contre-pied
Une année en France se veut « une chambre d’écho du bruit du monde »
Professeur de français dans un collège de l’est parisien, romancier, critique aux Cahiers du cinéma et chroniqueur à So Foot.François Bégeaudeau a vendu plus de 60000 exemplaires de son livre « Entre les murs » tiré de son expérience de prof. Rencontre

Le,journal de bord de Thomas Chauvineau
Martine Abat a tendu son micro aux femmes SDF qui trouvent refuge à la Halte de l’association Coeur de Femme

Blog
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Programmation musicale
        > Jacques Higelin : Crocodaïl (Odéon)
        > Marvin Gaye & Tami Terrel : Ain’t no mountain high enough (Motown)
        > Keren Ann : Lay your head down (Capitol)
        > The Verve : Bittersweet symphony (Hut)
        > Anna Karina & Philippe Katerine : Qu’est-ce que je peux faire? (Mercury)
        > Jerho : All I want (Warner)
        > L’affaire Louis Trio : Mobilis in mobile (Barclay)
        > Emily Loizeau : Je ne sais pas choisir (Fargo)
Livre
François Bégaudeau, Arno Bertina, Olivier Rohe
Une année en France : Référendum/banlieues/CPE
éditeur : Gallimard

lien
Le site de l’association Coeur de femme

éclectik : Jean-Christophe Chauzy – Chroniqueurs Africains

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© Photo Pierre Maurer

Émission diffusée sur France Inter le samedi 9 juin 2007

Écouter l’archive audio de cette émission :
[audio:http://silva-rerum.org/MULTIARCHIVES/AUDIO/ECLEC2007/20070609-ECLEC.mp3]

Producteur / Productrice : Rebecca Manzoni ; réalisation : Lilian Alleaume ; attaché(e)(s) de production : Joëlle Levert et Fanny Leroy ; avec la collaboration de l’e-doc. Reporters: Thomas Chauvineau et Antoine Ly ; programmation musicale : Jean-Michel Montu.

Chroniqueurs étrangers : l’Afrique avec Zyad Limam d’Afrique Magazine, Eyoum N’Guangue de Planète Jeunes et Francis Laloupo de Continental Magazine ; l’Amérique avec Luisa Corradini de la Naçion d’Argentine, Eduardo Olivares du portail francochilenos.com, David Page de la rédaction anglosaxonne d’RFI et Michel Dolbec ; l’Europe avec Joëlle Meskens du Soir de Bruxelles, elle est accompagnée par Johannes Wetzel et Edita Urmonaite.

Fiche de l’émission extraite du site de France Inter :

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L’un des grands plaisirs de la vie est de se vautrer dans le moelleux d’un canapé… avec une bande dessinée entre les mains. Je parle du genre d’ouvrages qui vous absorbe jusqu’à vous laisser sourds à toutes les injonctions du genre : « à taaable ! » ou bien « putain, mais où est-ce que t’as encore foutu les clefs ».
Avec une bonne bande dessinée, le dîner peut attendre et la porte rester fermée.
C’est ce qui se passe quand on lit du Chauzy. Jean – Christophe Chauzy est dessinateur, il a travaillé avec des scénaristes auteur de polars comme Thierry Jonquet ou Marc Villard.
Aujourd’hui Chauzy publie un recueil d’histoires courtes, rassemblées sous le titre « Petite Nature». Et la petite nature, c’est lui. Un homme de 40 ans qui n’en mène pas large, qui manque de se noyer parce que ces gosses le trainent à l’aquaboulevard. Qui se donne du courage au début d’un rendez – vous avec une fille en se disant : « t’es un tigre », « t’es un taureau », avant que ça ne se termine par les pensées suivantes : « t’es un hamster. T’es un caniche ».
Conversation avec Jean–Christophe Chauzy, c’est la première heure EclectiK ce matin.

Le journal de bord de Thomas Chauvineau
Dans son journal de bord, Thomas Chauvineau l’affirme : « La radio, ça fait du bien ». Et il est allé le vérifier auprès d’un groupe d’ados.

La revue de presse du pire de Guillaume Erner
Beaucoup de gens ignorent encore qui est Marylin Manson. Par exemple ma mère quand elle l’a vu, elle m’a dit : « Tiens, Patrick Juvet s’est déguisé en Jeanne Mas, c’est pour Mardi Gras ? ». Et ben non Maman, tu n’y es pas : si tu lisais le Figaro de cette semaine, tu saurais que Marylin Manson c’est – je cite – « un grand garçon de 38 ans qui s’écaille nerveusement le vernis à ongle », l’ultime avatar du chanteur travesti.

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Les chroniqueurs étrangers
Francis Laloupo, Akram Belkaïd et Zyad Limam parleront notamment de soul music et du concept d’ « aides à l’Afrique », qui de plus en plus n’est qu’une vaste supercherie.

Programmation musicale
        > Clarika : Beau comme garçon (Sony)
        > The Clash : London calling (Columbia)
        > Renan Luce : La lettre (Barclay)
        > Lizzy Mercier Descloux : Mais où sont passées les gazelles?
        > Sade : Smooth operator (Epic)
        > Manu Chao : Rainin in paradise (Radio Bemba)
        > Carla Bruni : Promises like pie crust (Naïve)

éclectik : Boutros Boutros-Ghali – Chroniqueurs américains avec Laurence Garcia

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© Photo Pierre Maurer

Émission diffusée sur France Inter le samedi 26 mai 2007

Écouter l’archive audio de cette émission :
[audio:http://silva-rerum.org/MULTIARCHIVES/AUDIO/ECLEC2007/20070526-ECLEC.mp3]

Producteur / Productrice : Rebecca Manzoni ; réalisation : Lilian Alleaume ; attaché(e)(s) de production : Joëlle Levert et Fanny Leroy ; avec la collaboration de l’e-doc. Reporters: Thomas Chauvineau et Antoine Ly ; programmation musicale : Jean-Michel Montu.

Chroniqueurs étrangers : l’Afrique avec Zyad Limam d’Afrique Magazine, Eyoum N’Guangue de Planète Jeunes et Francis Laloupo de Continental Magazine ; l’Amérique avec Luisa Corradini de la Naçion d’Argentine, Eduardo Olivares du portail francochilenos.com, David Page de la rédaction anglosaxonne d’RFI et Michel Dolbec ; l’Europe avec Joëlle Meskens du Soir de Bruxelles, elle est accompagnée par Johannes Wetzel et Edita Urmonaite.

Fiche de l’émission extraite du site de France Inter :

Boutros Boutros-Ghali, ancien secrétaire général de l’ONU de 1992 à 1996, fut nommé Secrétaire général de la Francophonie de 1997 à 2002, concrétisant ainsi sa proximité diplomatique avec la France sur la scène internationale. Il est vice-président du Haut Conseil de la Francophonie. Laurence Garcia est allée à sa rencontre au siège de l’Unesco pour une discussion à bâtons rompus.

Le,journal de bord de Thomas Chauvineau
L’esclavage contemporain existe. Les coupeurs de cannes haïtiens en sont la preuve vivante et Céline Anaya Gautier en est le témoin. La photographe a passé en tout six mois en République dominicaine et explique n’être « qu’un oeil ». Révoltée par la situation de ces Haïtiens à la merci des grands propriétaires dominicains, elle se bat pour mettre en lumière leur statut d’esclaves. Les premiers clichés de son exposition (du 15 mai au 15 juin à l’usine Spring Court ,Paris 11e), résument leurs conditions de vie, de leur arrivée clandestine jusqu’aux mutilations punitives dont ils sont souvent victimes. Des images fortes en émotion, où l’on perçoit le quotidien inhumain de la vie dans les bateys (campements).

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Les chroniqueurs étrangers
Michael Moore revient avec son documentaire Sicko présenté à Cannes, Boris Vian nous manque, et un petit retour sur le cas des cinq cumulards de l’équipe Fillon. Trois sujets présentés par David Page en duplex du festival de Cannes, Michel Dolbec et Eduardo Olivares

Programmation musicale
        > Andy Palacio : Miami (Cumbancha)
        > Arcade Fire : No cars go (Barclay)
        > Sanseverino : comment séduire une femme mariée? (Columbia)
        > Johnny Cash : Jackson (Legacy)
        > Zebda : Y a pas d’arrangement (Barclay)
        > Chris Rea : On the beach (Columbia)
        > Boris Vian : J’suis snob (Polygram)
        > Miossec : Maman (Pias)
Livres
Céline Anaya Gautier
Esclaves au paradis
éditeur : Vents d’ailleurs

Claire Julliard
Boris Vian
éditeur : Folio biographies Gallimard

Lien
Le site de l’expo Esclaves au Paradis

éclectik : Bruno Podalydès – Chroniqueurs Européens

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© Photo Pierre Maurer

Émission diffusée sur France Inter le samedi 12 mai 2007

Écouter l’archive audio de cette émission :
[audio:http://silva-rerum.org/MULTIARCHIVES/AUDIO/ECLEC2007/20070512-ECLEC.mp3]

Producteur / Productrice : Rebecca Manzoni ; réalisation : Lilian Alleaume ; attaché(e)(s) de production : Joëlle Levert et Fanny Leroy ; avec la collaboration de l’e-doc. Reporters: Thomas Chauvineau et Antoine Ly ; programmation musicale : Jean-Michel Montu.

Chroniqueurs étrangers : l’Afrique avec Zyad Limam d’Afrique Magazine, Eyoum N’Guangue de Planète Jeunes et Francis Laloupo de Continental Magazine ; l’Amérique avec Luisa Corradini de la Naçion d’Argentine, Eduardo Olivares du portail francochilenos.com, David Page de la rédaction anglosaxonne d’RFI et Michel Dolbec ; l’Europe avec Joëlle Meskens du Soir de Bruxelles, elle est accompagnée par Johannes Wetzel et Edita Urmonaite.

Fiche de l’émission extraite du site de France Inter :

C’est bientôt Cannes. Notez qu’on ne prend même plus la peine de dire « le festival de… ». C’est bientôt Cannes, donc et nous n’aurons aucune pensée pour les stars. C’est à tous les jeunes cinéastes qui atteignent la croisette en bus avec un smoking de location avant d’être hébergés au camping de la plage, c’est à eux, ce matin, que nous allons rendre hommage.
Et ce grâce à Bruno Podalydès. Bruno Podalydès, est le réalisateur du « Mystère de le chambre jaune », du « Parfum de la dame en Noir » ou de « Liberté Oléron », films dans lesquels il met en scène son frère Denis.
Bruno Podalydès, disais-je est l’auteur d’un petit livre épatant : «La boîte vocale d’Alex Buchard ». Alex Buchard vient présenter un film à Cannes pour la toute première fois et disons que « ça n’est pas de la tarte ». A n’en pas douter le film d’Alex Buchard fera date dans l’histoire du cinéma puisqu’on y trouve des répliques comme : « Quel serait pour vous votre plus grand malheur ?
Réponse : Mourir en laissant la vaisselle sale ».
Bruno Podalydès aime le dessin, les personnages avec des pantalons trop courts et la voix de Jean Renoir. C’est l’invité d’EclectiK ce matin.

La revue de presse du pire de Guillaume Erner
Maintenant que les élections sont passées, il est temps de se demander pourquoi on les a trouvé passionnantes. Pour la réforme des 35 heures ? Pour la réforme la fiscalité ? Ce qui passionnait les français c’était de savoir comment ça se passait entre François et Ségolène d’une part, entre Cécilia et Nicolas d’autre part. Sont ils « ensemble » comme le dit le slogan ? Ou bien encore, sont-ils dans l’union de la majorité ?

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Les chroniqueurs étrangers
Les journalistes européens que sont Joëlle Meskens, Daniele Zappala, Johannes Wetzel et Edita Urmonaïte développeront les thèmes suivants : les premières dames de France, une croisière au large de Malte, et les calins gratuits.

Programmation musicale
        > Harry Belafonte : Day O (RCA)
        > M : Machistador (Delabel)
        > Helena : Mon verre d’eau (Discograph)
        > The Cure : Close to me (Fiction)
        > Zazie : Je suis un home (Mercury)
        > Gabriel Rios : Angelhead (Pias)
        > Alliance Ethnik : simple et funky (Delabel)
Livre
Bruno Podalydès
La boîte vocale d’Alex Buchard
éditeur : Séguier

éclectik : Guillaume Depardieu – Chroniqueurs Américains

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© Photo Pierre Maurer

Émission diffusée sur France Inter le samedi 24 mars 2007

Écouter l’archive audio de cette émission :
[audio:http://silva-rerum.org/MULTIARCHIVES/AUDIO/ECLEC2007/20070324-ECLEC.mp3]

Producteur / Productrice : Rebecca Manzoni ; réalisation : Lilian Alleaume ; attaché(e)(s) de production : Joëlle Levert et Fanny Leroy ; avec la collaboration de l’e-doc. Reporters: Thomas Chauvineau et Antoine Ly ; programmation musicale : Jean-Michel Montu.

Chroniqueurs étrangers : l’Afrique avec Zyad Limam d’Afrique Magazine, Eyoum N’Guangue de Planète Jeunes et Francis Laloupo de Continental Magazine ; l’Amérique avec Luisa Corradini de la Naçion d’Argentine, Eduardo Olivares du portail francochilenos.com, David Page de la rédaction anglosaxonne d’RFI et Michel Dolbec ; l’Europe avec Joëlle Meskens du Soir de Bruxelles, elle est accompagnée par Johannes Wetzel et Edita Urmonaite.

Fiche de l’émission extraite du site de France Inter :

Guillaume Depardieu pose un baiser sur le front de Jeanne Balibar. Et elle ferme les yeux. Et elle s’abandonne.
C’est l’affiche du dernier film de Jacques Rivette : “Ne touchez pas la hache”. L’histoire d’une femme qui attise le désir d’un homme. Elle se dérobe. Elle le regrettera.
Cet homme tombe amoureux pour la première fois et il ne sait pas bien quoi faire de ce sentiment là. “Ne touchez pas la hache” est une histoire d’amour où les amoureux se loupent à cause des convenances, de l’orgueil et de la brutalité. Le film sort en salles mercredi prochaine et la première heure Eclectik, c’est une conversation avec Guillaume Depardieu.

Invité
Guillaume Depardieu

Le journal de bord de Thomas Chauvineau
François Bayrou est à la réunion et c’est pour ça que Thomas Chauvineau a quitté l’île. Mais non…
Pour son retour Thomas a composé un journal de bord avec des enfants de 8 ans. Un reportage qui donne tout son sens à l’expression aujourd’hui très usitée : “se faire bouffer par des gamins”

La revue de presse du pire de Guillaume Erner
C’était il y a bien longtemps, pratiquement à J moins 10000 du premier tour de la présidentielle, les enfants écrivaient au père noël et le père noël leur répondait. Ils doivent s’en souvenir tous ces enfants qui ont écrit au père Noël en décembre 1987 et ont reçu en retour la lettre au Français de François Mitterrand.
Mais aujourd’hui, avec la présidentielle, pour les adultes nostalgiques du merveilleux on a mieux : on a la campagne sur Internet.

Blog
Retrouvez la plume de Guillaume Erner sur son blog

Les chroniqueurs étrangers
David Page, Michel Dolbec et Eduardo Olivares vous entretiendront notamment des livres qu’on ne lit pas, de méthodes de management peu recommandables et d’objets volants non identifiés.
à noter:
à Nancy le 30 mars
une rencontre avec Pierre Bayard, auteur de Comment parler des livres que l’on n’a pas lus ?
– 14h à la fac de lettres, bld Albert 1er
– 18h30 à la librairie l’Autre Rive, 19 rue du Pont Mouja.

Programmation musicale
        > Joss Stone : Tell me about it (Virgin)
        > Thomas Fersen : la chauve-souris (Tôt ou tard)
        > Stephen Eicher : Rendez-vous (Barclay)
        > Diana et the supremes : Baby love (EMI)
        > Cindy Lauper : Time after time (Epic)
        > Rita Mitsouko : communiqueur d’amour (Because)
        > The John Butler trio : Better than (Warner)
Livre
Pierre Bayard
Comment parler des livres que l’on n’a pas lus ?
éditeur : Editions de Minuit

Lien
Les Lip, l’imagination au pouvoir!