So the jig is up?

Well…

It’s bit like on this side of the ocean: Here, our so called conservatives have used the right-wing-real-world-serious-sensed-respectfull-patriarchal speech to hijack the democratic system and quickly dismantle, irreversibly, the last dams that would prevent globalized marketization to slam the remains of what was, a few years ago, still a nation, France.

They made it such a way that with rising debt and divesting of elected representatives by the untouchable and antidemocratic EU commission, we can just hope for the less… of the worse.

But that’s not the point.

Indeed, what are Democrats going to do now?

I don’t think they even want to do that, after all, business is business, but let’s dream a little. They can prosecute Bush & Co. as much as they want, investigate and reveal the truth on 911, find an honorable way to withdraw from Irak, Afghanistan, rehabilitate public health and education, invest in green industries and lead the world for a new round of sustainable development…

The Republicans made it anyway!

By putting into so much debt the US Nation towards the financial markets and the military lobbies, by devastating the world with hatred and exhilarated power strikes, the Bush administration plundering system has irreversibly disseminated the ill seeds (GMO, of course) worldwide to make the US, and most western countries, ongoing targets of thirsted for revenge and desperate human bombs…

Not only the financial markets own the US nation (land, production and resources), with a full control on the next generations’ wealth production through the Nation’s debt and breathless consumerism, but the military industries, the PMCs and homeland security officials will forever have good reasons to rise military and security spending as, at least, half of the human beings on this planet would be now glad to see the US and western countries being devastated by bombings, terror attacks, and plague.

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Thank you so much guys for making sure that the future of our children will be a nightmare.

Populisme crasseux…

« Ce n’est pas parce qu’ici, on ne casse rien et qu’on travaille dur, qu’on n’a pas des souffrances, des demandes, des inquiétudes, des besoins et des aspirations : désertification, accès Internet, services publics, agriculture »

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Oui, vous avez bien lu, voilà qu’il se préoccupe des services publics… Il faut le lire, et le relire.

Ça doit être parce que c’est dans l’air. La plupart des Français commencent effectivement à s’inquiéter de voir disparaître peu à peu tous les services publics qu’ils considèrent pourtant comme indispensables. Ça ne mange pas de pain de le dire, il le dit…

En venant dans un territoire « à forte dominante rurale » dire des choses comme cela, M. Nicolas Sarkozy apporte une fois de plus la preuve de l’importance qu’il accorde à sa propre prise de pouvoir, fut-elle obtenue en flattant les plus bas instincts électoraux, fût-elle le fruit d’une division extrême des différentes composantes sociales de la France.

Alors même que les « forces de l’ordre » dont il parle tant commencent elles-mêmes à dénoncer l’impasse de sa logique répressive, et que des voix de terrain se font de plus en plus fortes pour dénoncer son bilan… Alors qu’il commence à lasser avec son omniprésence médiatique, il a eu la bonne idée d’aller détourner l’attention qui se porte sur l’efficacité réelle de son action en caricaturant tous ceux qui s’interrogent sur ce qu’il se passe en « banlieue » en les faisant passer pour des gens qui sont aux petits soins pour des voyous brûleurs de services publics alors que la c’est la France profonde qui paye… En gros.

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Qui Nicolas Sarkozy cible-t-il quand il a l’afFront de venir parler de service public et de république, lui qui est le premier à éliminer toute notion de solidarité républicaine en se faisant le chantre de la liberté et de la privatisation à tout va…

Quelle honte les militants de l’UMP boiront-ils jusqu’à la lie ? Eux qui embrassent un parti qui a tenu à éliminer le mot République de son nom, comme une profession de foi. Les membres de l’UMP ne savent désormais accorder le mot République qu’avec le mot ordre. Oui, ordre, mais pas n’importe où, ordre à Neuilly, ou ordre dans la France « profonde », celle où de toute façon, les immigrés n’ont pas leur place, pas même ceux du département voisin.

Union du Mépris et du Populisme

Il faut dire que le ton à l’UMP a vite été donné : au soir même des résultats du second tour des élections présidentielles de 2002, Roseline Bachelot, rayonnante de satisfaction méprisante, nous disait sans sourciller que si Jacques Chirac l’avait emporté avec plus de 80 % des suffrages exprimés, il ne le devait qu’à son programme !

La messe était dite, les électeurs n’avaient plus qu’à regretter d’avoir cédé à une panique savamment orchestrée, de toute façon, ce qui compte, c’est d’avoir le pouvoir.

Nicolas Sarkozy n’en est pas à une contradiction près, faisant sien le principe de Goebbels, selon lequel plus un mensonge est gros, plus les gens y croient. Sinistre de la propagande, son porte-parole Patrick Devedjian nous explique sur le P.A.F. avec un affront cynique que la république c’est la loi d’airain, celle du droit de se tuer à la tâche dans une méritocratie en fait verrouillée pour les nantis et les « fils de », et du devoir de courber l’échine sous la pression de forces de l’ordre (qui finissent elles-mêmes par reconnaître qu’elles sont dans une impasse). Bref, la république ne doit pas être celle de la solidarité : privatisons tout et vite.

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Lui qui prêche la bonne gestion en « bon père de famille » trouve tout à fait normal que la privatisation à tout va, celle-là même qui accélère la désertification du territoire, est une priorité. Quand il va caresser les vaches dans une ferme, il se garde bien de dire que la bourse est comme un PMU que maîtrisent les plus gros : les sommes colossales qui veillent sur les livrets A de la poste (en Lozère comme ailleurs) seront enfin libérées, via la privatisation de la poste en Banque Postale, vers des marchés financiers où ses amis du CAC40 opèrent avec brio pour ramasser la monnaie. Aucun service privé n’arrivera jamais à égaler, en terme de distribution et de coût, ce que la poste service public réalise 6 jours sur 7 dans la distribution de courrier et de colis partout sur le territoire national, quelles que soient les conditions météo.

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Lui qui prêche la fermeté sur l’application de loi peut facilement choisir envers qui il faut faire preuve de souplesse :

« Interdire de fumer dans les endroits où on vend du tabac, c’est quand même curieux. »

« Je suis contre des règles rigides qui s’appliqueraient partout sur le territoire de la république. »

C’est aussi en ministre responsable qu’il stigmatise des centaines de milliers de jeunes qui luttent quotidiennement contre la ségrégation, en les amalgamant avec quelques abrutis en déshérence.

Il veut tout privatiser, tout en parlant de Service public. C’est aussi en bon père de famille qu’il gère le bien public, le bien commun (éducation santé services postaux énergies, etc.) en les privatisant. Comme ça, ceux qui dépendent de tous ces services (80 % du territoire, dont la Lozère, mais aussi les « banlieues ») seront abandonnés encore plus rapidement.

Il parle de morale, de bon père de famille, mais reste celui qui a le plus d’entregents et se garde bien de parler de ses vrais amis qui attendent dans son ombre (ceux qui vont toucher le gros lot lorsqu’il prendra le pouvoir). Il parle d’ordre et sème le trouble en divisant et opposant les Français : les jeunes c’est dangereux, les gens de couleurs —pauvres— c’est dangereux, les fonctionnaires ça ne sert à rien (je serais dans la police ou la gendarmerie, j’y regarderai à deux fois avant de le soutenir, une fois au pouvoir, les milices privées vont faire de belles affaires).

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Il va une fois de plus flatter par le bas un électorat qui ressemblerait à une caricature de beaufs à la Cabu vociférant devant le journal de 20 heures de la Télévision Française de la Haine (TFN) déversant un flot continu d’images d’affrontement, de « zyvas » cagoulés en casseurs, de CRS blessés, de voitures et de bus qui brûlent… Il va flatter un certain électorat dans ces territoires où on ne voit des « melons » et des « bamboulas » que sur le petit écran de TFN, un pays où « on n’est pas raciste, mais on n’aime pas les Arabes, et puis vous savez, y’en a partout, y’en a trop »…

Non, il n’a pas honte, l’important, c’est que ça marche. Après tout, en France, on a aucun scrupule à élire à nouveau des gens condamnés pour détournement de bien public, voire avec enrichissement personnel, alors un simple menteur qui ferait la fierté de Poujade…

En écrivant cela, je ne dédouane pas les autres composantes du paysage politique de leurs inepties. J’espère juste que les républicains (notamment ceux qui se sont endormis à l’UMP) vont se réveiller rapidement : cet homme est un danger pour toutes les valeurs que porte le mot République.

Allez, vive la République.

Tragédie africaine

Les relations entre la France et les anciennes colonies francophones d’Afrique me préoccupent beaucoup.

Il y a lourd à dire sur le Zaïre. Ce pays qui regorge de ressources minières capitales pour les économies occidentales est dans un état catastrophique alors qu’il devrait être, à mon très humble avis, une des premières puissances mondiales, libre, indépendante…

Et ce qu’il se passe aujourd’hui dans ce pays, redevenu Congo, qui s’y intéresse ? Là-bas aussi, ça crève en masse.

Mais à qui profite le crime ? mmhhh ? Si Kabila fils gagne les élections, et « pacifie » le pays, qui y gagne ?

Bon, un bout de réponse, en tout cas pour ceux à qui ça a déjà bien profité, à travers la série documentaire « Mobutu, roi du Zaïre » de Thierry Michel, réalisée en 1999, et qui retrace le parcours du maréchal président Mobutu Sese Seko Kuku Ngbendu Wa Zabenga (le guerrier tout puissant qui embrase tout sur son passage et de conquête en conquête reste invincible) et de ses petits copains occidentaux, dont certains nous dirigent encore…

Thierry Michel avait déjà réalisé en 1992 un documentaire, « Le cycle du Serpent », document qui m’avait littéralement démonté quand je l’ai découvert, alors que j’avais fait un séjour édifiant à Kinshasa entre deux émeutes de la fin de règne du léopard, et à propos duquel je mettrai ici quelques photos personnelles et une note prochainement : par rapport à l’ambiance de fine de règne qui pesait sur Kinshasa à l’époque, mais aussi pour avoir un témoignage très prenant sur la situation au Congo aujourd’hui, il y a un article assez poignant dans Harper’s Magazine du mois d’Avril 2006 : Congo’s daily blood, ruminations from a failed state, de Bryan Mealer.

Enfin bref, quelques extraits :

Colonel de Tenbossche (intendant de Mobutu) :

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« Il distribuait énormément, et à des chefs d’État étrangers, pour les aider, et qui étaient des pros occidentaux ; et tout autour de lui, dans les différentes provinces, évidemment, sa famille aussi. Il était très généreux. »

Question : « Et à des politiciens étrangers aussi ? »

Colonel de Tenbossche : « ah oui ! (il insiste) Ah oui ! (il sourit)

Question : « Qui venaient lui demander… ou… ? »

Colonel de Tenbossche : « C’est-à-dire qu’il y a des gens qui venaient lui dire « écoutez voilà, nous allons entrer en période électorale, si nous gagnons, nous allons beaucoup vous aider… » Mais, vous savez, toute période électorale, il faut des sous ! Et je sais qu’il en a donné. »

L’ironie est assez vertigineuse quand il dit d’un ton pudique : « Et je sais qu’il en a donné. »

Et on continue donc :

Georges Bush (1989) :

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« Zaïre is among America’s oldest friends and it’s president, president Mobutu, one of our most valued friends on the entire continent of Africa. I find president Mobutu analysis valuable and we support him, has he strives to peacefully (!) resolve problems. We thank him for his leadership, and we are proud, and very very pleased to have you with us today. Thank you sir. »

Jacques Chirac (1988) :

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« Je voudrais d’abord vous dire toute ma joie d’avoir à nouveau rencontré le président ; vous savez l’estime dont le président jouit en France comme en Europe et qui est très grande ; le respect dont il est entouré dans nos pays ; vous savez l’amitié qu’on lui porte ; et puis alors s’agissant de moi vous savez que j’ai pour lui des sentiments très profonds et très respectueux, mais qui sont les sentiments de l’affection, si bien qu’un entretien avec le président est toujours pour moi quelque chose d’extrêmement agréable et où j’apprends toujours beaucoup. »

Et il y en a d’autres : de la CIA au général Lacaze ou de J.C Mitterrand à Chirac, la liste des « amis » est longue…

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La série entière vaut d’être attentivement vue et revue, parce que ce n’est pas dans nos livres d’histoire qu’on y verra une description aussi éclairante des ressorts de l’ère postcoloniale, de la duplicité de nos dirigeants et de nos hommes d’affaires (pour ne pas dire la monstrueuse complicité quand on sait ce que vivaient et vivent les peuples sous le pouvoir de ces amis de l’occident).

Ce qui reste dommage dans ce genre de documents, c’est qu’on ne peut pas aller jusqu’au bout de la chaîne : les véritables fortunes réalisées par des « acteurs privés » en Afrique restent toujours masquées (enfin, légalement) par des intermédiaires politiques et des « groupes ».

Il y a aussi d’autres bénéficiaires dont on parle peu : nous.

Si demain nous devions payer notre cuivre, notre cobalt, notre uranium, nos diamants (dont nos industries sont friandes) etc. en appliquant au Congo (et aux autres pays où nous nous « fournissons » en matière première) les mêmes règles d’échange économique et de droit social que ce qui s’applique en France, on paierait un prix autrement plus élevé pour nos produits.

Quel Français se préoccupe du parcours des litres de gazole qu’il met dans son réservoir (ou du câble électrique qu’il achète dans une grande surface de bricolage), tant que ça coule à la pompe et que ça reste abordable ?

En tout cas, ne ratez pas une éventuelle rediffusion de ce documentaire :

« Mobutu, roi du Zaïre » de Thierry Michel, 1999, 135 min, Les Films de la Passerelle.

(29/06/2006)

Archives :

MPEG2 SD 2,1 Go x3, enregistrés sur Histoire, le 15/05, le 16/05, et le 17/05/2006

Pouvoir et Télévision

« POUVOIR et TÉLÉVISION » est une série documentaire particulièrement intéressante parce qu’elle traite des rapports incestueux entre la télévision et les pouvoirs… Il faut donc absolument la voir ne serait-ce que pour comprendre comme on est passé de l’ORTF aux ordres à la télé poubelle.

Les extraits suivants en disent long sur ce que sont les médias en France aujourd’hui :

Paul Amar (à propos de l’état de grâce médiatique d’Édouard Balladur en 1994) :

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« Je pense que là il y a un homme qui a joué un rôle considérable, considérable, c’est son génie. Il faut qu’il fasse attention d’ailleurs, ce génie peut se retourner contre lui ; c’est Nicolas Sarkozy ; qui avait eu le génie de faire croire à tout Paris, donc au tout Paris politique, journalistes compris, que Balladur était élu, avant l’élection. […] Et le Tout-Paris a fini par y croire ! »

Et Philippe Meyer d’enfoncer le clou avec humour :

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« Et puis, là encore, les vieux démons français du rapport incestueux avec le pouvoir s’y mettent. On peut aussi bien citer l’exemple de Claire Chazal avec son livre sur Balladur qui arrivera juste avant l’élection présidentielle de 95, qui est un livre qu’il faut relire ! Absolument ! Il faut le relire ! Parce que c’est un remède contre la mélancolie… Écrire un livre hagiographique, à ce point lourdingue, au moment même où tous les sondages, toute l’opinion est prête à parier sa chemise et sa culotte que ce sera Balladur qui sera président de la République, normalement, dans n’importe quel pays européen ou au moins comparable […] ça vous conduit à disparaître dans l’éclat de rire général ; ben en France ça vous conduit à devenir une institution. »

Entre le spectacle et le vrai débat politique, Ruth Elkrief peut légitimement nous résumer la situation lorsqu’elle évoque avec émotion le travail de Michel Drucker par rapport au sien :

Ruth Elkrief  :

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« Je regardais son travail, qui est un vrai travail, qui est un gros travail, c’est enregistré, c’est monté, il y a beaucoup d’invités, il y a beaucoup de travail en amont… Et je regardais notre travail ; c’était une petite équipe, on se défonçait aussi, et en même temps on faisait du journalisme et eux, ils faisaient de l’animation et donc le problème c’est qu’on nous comparait, point par point, et je dirais, point d’audimat par point d’audimat hélas pour nous. C’est ça le problème ! […] Mais cette bataille, je l’ai menée je vais vous dire, comme la chèvre de Monsieur Seguin, je l’ai perdue. J’étais la dernière, maintenant elle est perdue, il n’y a plus, à mon avis, ou très peu, sauf les présentateurs du 20 heures quand ils font leur job, il n’y a plus de journalistes à la télévision. Il y a des émissions de télévision, un peu spectacle, un peu rigolote, parfois avec des moments de vérité, parfois avec des moments de connivence terrible, c’est autre chose… »

Drucker peut désormais recevoir son ami Nicolas Sarkozy, dont je ne sais pas s’il sera le prochain président de la République, mais qui a déjà pour lui les médias de Bouygues, de Lagardère, de Dassault (et quasiment du service public), etc.

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Vous voilà, une fois de plus, prévenus…

Pour conclure cette série documentaire, c’est le sujet des « médias de la haine » de la campagne présidentielle de 2002 :

Patrick Poivre d’Arvor :

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« Et les gens étaient très durs là-dessus, ils nous adressaient de très nombreux courriers, je me souviens très bien, avec des petites coupures de presse venant de la province, venant de journaux régionaux… Qui disaient ah ben ça évidemment, vous, vous n’allez pas en parler sur TF1 ; ils devaient certainement envoyer le même courrier sur la 2. Et moi je me suis dit, mais au fond… Au début je me suis dit c’est peut-être une manipulation, c’est peut-être le Front National qui essaie de rameuter ses différents adhérents de cette manière, et je me suis aperçu que c’est des gens qui disaient ça spontanément. Donc j’ai parlé un peu plus souvent de ces problèmes-là. »

Amis d’ACRIMED, vous savez ce qu’il vous reste à faire pour que TF1 parle du fond…

Désolé d’être cynique, mais c’est quand même ahurissant d’entendre cette pâle justification.

Gérard Leclerc :

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« Là aussi, c’est le phénomène des médias : tout le monde se lit, tout le monde s’écoute, tout le monde se regarde et donc il y a eu cette espèce d’emballement, de tous les médias, et en particulier de la télévision, mais il n’y avait pas que nous, je crois que les autres aussi en parlaient beaucoup. Et donc c’est vrai que petit à petit ça a pris une place de plus en plus grande »

Et bôôô, le suivisme :

Gérard Leclerc :

« Je me souviens une fois il y a avait eu une conférence, où donc chaque service, chaque département dit ce qu’il y a dans l’actualité, la politique, l‘étranger, la société, etc. et puis à la fin, le rédacteur en chef dit : mais il n’y a pas de sujet sur l’insécurité ? On dit : ben oui, y’a pas de sujet aujourd’hui ; et il dit : ben eh non, c’est la question du moment il faut qu’on traite l’insécurité. »

Patrick Poivre d’Arvor :

« Mis à part le fait, je l’avais dit en conférence de rédaction, que je trouvais que le dimanche, le samedi et le dimanche, l’affaire de papy Voise c’était trop, ça, c’était mon jugement. Mis à part ça fait là, je n’ai pas trouvé de malhonnêteté de la part de tel ou tel média sur ce sujet. »

Il y a de quoi devenir aphone…

Alain Duhamel :

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« Dans cette campagne en particulier, mais dans les campagnes présidentielles en général, ce qui compte dans la prise de décision électorale des Français […] c’est le climat sociétal qu’il y a à la télévision, qui est hypertrophié, intensifié par la télévision, cristallisé ; et que c’est lui qui joue le rôle. Qu’au fond ce qui est important pour le vote c’est la façon dont on va parler ici de licenciements, là d’un crime crapuleux, ou ailleurs de je ne sais pas quoi dans un établissement scolaire… C’est ça qui influence ! »

Et si Patrick Poivre d’Arvor trouvait que c’était « trop » c’est sans doute qu’il y en avait anormalement déjà trop, qu’il savait aussi que c’était ça qui influence et que c’était ça qui était exactement en train se produire.

C’est un documentaire intéressant, mais je regrette aussi que l’on ne s’attarde pas sur le sujet de La Cinq ! Dans le genre berlusconien, ça valait son pesant de cacahuètes…

Je suis sûr aussi que les étudiants gabonais, enfin, ceux qui ont survécu, se souviennent encore des journalistes de La Cinq ! Mais c’est un autre sujet… Peut-être un jour, dans un autre documentaire ?

En tout cas, ne ratez pas une éventuelle rediffusion de cette série :

« POUVOIR et TÉLÉVISION » une série documentaire en trois épisodes de Bertrand Delais et Stéphanie Malphettes, réalisée en 2005, coproduite par CAPA et INA Entreprise avec la participation de France 5.

(26/04/2006)

Archives :

MPEG2 SD 1,5 Go x3, enregistrées sur France 5, le 18/02, le 25/02, le 03/03 et le 10/3 2006

éclectik : Coluche

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© Photo Pierre Maurer

Émission diffusée sur France Inter le 12 juin 2006

Écouter l’archive audio de cette émission :
[audio:http://silva-rerum.org/MULTIARCHIVES/AUDIO/ECLEC2006/20060612-ECLEC.mp3]

Producteur / Productrice : Rebecca Manzoni ; réalisation : Lilian Alleaume ; attaché(e)(s) de production : Joëlle Levert et Fanny Leroy ; avec la collaboration de l’e-doc. Reporters: Thomas Chauvineau et Antoine Ly ; programmation musicale : Jean-Michel Montu.

Chroniqueurs étrangers : l’Afrique avec Zyad Limam d’Afrique Magazine, Eyoum N’Guangue de Planète Jeunes et Francis Laloupo de Continental Magazine ; l’Amérique avec Luisa Corradini de la Naçion d’Argentine, Eduardo Olivares du portail francochilenos.com, David Page de la rédaction anglosaxonne d’RFI et Michel Dolbec ; l’Europe avec Joëlle Meskens du Soir de Bruxelles, elle est accompagnée par Johannes Wetzel et Edita Urmonaite.

Fiche de l’émission extraite du site de France Inter :

« Putain de camion » chantait Renaud… 20 ans déja. C’était le 19 juin 1986, Coluche pour préparer son spectacle, s’était établi sur la Côte-d’Azur, à côté d’Opio. Rentré de Cannes à moto avec deux amis, tout en roulant à allure modérée, mais sans casque, il a percuté un camion effectuant une manœuvre délicate sur une route sinueuse.
C’est l’histoire du mec Coluche, qu’évoque Quatre « Enfoirés »: Jacques Attali, conseiller de François Mitterand dans les années 80, qui à la suite d’une rencontre, était devenu son prof particulier lors de vacances partagés. Romain Goupil, créateur en 1969 du Café de la Gare ou Coluche avait fait ses débuts et viré de RMC en 1980, ils lancent ensemble l’idée de la campagne présidentielle le 30 octobre 1980. Valérie Mairesse, actrice, elle était sa compagne en 1983 dans le film de Claude Zidi « Banzaï ».
Et enfin Fellag, comique Kabyle, qui a découvert le personnage en Algérie et se souvient en particulier du sketche « le CRS arabe ». Coluche lui a donné un sacré coup de pied au derrière pour aller affronter le public sur scène.

Le reportage d’Antoine Ly
Et c’est parti pour un mois de Coupe du Monde!… Alors si vous n’aimez pas le foot ou si vous en avez marre des commentateurs sportifs des chaînes de télé, branchez-vous sur Radio Campus Toulouse (94 FM) pour découvrir Sportaz. Marc Lazaro et Philippe Portet s’amusent à commenter les matchs de façon drôle et décalée. Antoine a assisté avec eux à la rencontre Argentine – Côte d’Ivoire.
Voir LIENS

programmation musicale
> BRIGITTE FONTAINE : « Ah que la vie est belle »
(Virgin)

> THE RACONTEURS : « Steady as she goes »
(XL)

> PAULINE CROZE : « Dans la chaleur des nuits de pleine lune »
(Wagram)

liens
Le site de Fellag
L’actualité scénique de Fellag, sa biographie, ses photos.

Valerie Mairesse
Filmographie complète sur le site d’Allo Ciné.

Le site de Jacques Attali
Articles par thématiques et par ordre chronologique, biographie, rubriques économiques.

Romain Goupil
Parcours professionnel sur le site de la base de données cinématographique Internet Movie Data Base.

Le site officiel de Coluche
Biographie, galerie de photos, témoignages.

Colcuhe sur le site de l’INA
Biographie de l’artiste et 5 séries d’interviews.

Sportaz, les matchs de la Coupe du Monde autrement

éclectik : Denis Robert

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© Photo Pierre Maurer

Émission diffusée sur France Inter le 28 février 2006

Écouter l’archive audio de cette émission :
[audio:http://silva-rerum.org/MULTIARCHIVES/AUDIO/ECLEC2006/20060228-ECLEC.mp3]

Producteur / Productrice : Rebecca Manzoni ; réalisation : Lilian Alleaume ; attaché(e)(s) de production : Joëlle Levert et Fanny Leroy ; avec la collaboration de l’e-doc. Reporters: Thomas Chauvineau et Antoine Ly ; programmation musicale : Jean-Michel Montu.

Chroniqueurs étrangers : l’Afrique avec Zyad Limam d’Afrique Magazine, Eyoum N’Guangue de Planète Jeunes et Francis Laloupo de Continental Magazine ; l’Amérique avec Luisa Corradini de la Naçion d’Argentine, Eduardo Olivares du portail francochilenos.com, David Page de la rédaction anglosaxonne d’RFI et Michel Dolbec ; l’Europe avec Joëlle Meskens du Soir de Bruxelles, elle est accompagnée par Johannes Wetzel et Edita Urmonaite.

Fiche de l’émission extraite du site de France Inter :

Ancien journaliste à Libération, où il a écrit pendant douze ans, Denis Robert est l’auteur de 5 romans dont « Je ferai un malheur » (1995) et Le bonheur (2000), de 2 essais dont « Pendant les affaires, les affaires continuent » (1996). Mais Denis Robert a aussi publié un album de photos avec René Taesch, « Portrait de groupe avant démolition » et réalisé un documentaire pour le cinéma avec Philippe Harel intitulé « Journal intime des affaires en cours ».
Son livre « Révélation$ » a fait l’effet d’une bombe, dénonçant Clearstream, une chambre de compensation (c’est-à-dire une métabanque), accusée d’être l’une des plate-formes majeures de blanchiment d’argent au niveau mondial.
Denis Robert sort son nouveau livre « La domination du monde » chez Julliard.

Le reportage d’Antoine Ly
Valérie Domain, journaliste à Gala, a écrit une biographie de Cécilia Sarkosy, avec l’aval et la participation de celle-ci. Mais, alors que 25 000 exemplaires étaient fraichement imprimés et attendaient leur mise en place en librairie, la maison d’édition First a fait marche arrière… Nicolas Sarkosy avait fait savoir personnellement au directeur qu’il était contre la sortie de ce livre.
Finalement, Valérie Domain publie « Entre le coeur et la raison » chez Fayard. C’est un roman largement inspiré de la première version, la biographie.

programmation musicale
HORACE ANDY : « Make it bun »
(Dik musiques)

ARTHUR H : « Ma dernière nuit à New York City »
(Polydor)

CHRISTOPHE : « Ces petits luxes »
(Mercury)

liens
Sur le site de Julliard
Présentation et extrait de La Domination du monde.

Sur le site Liberté d’informer
Le 27 janvier 2006, Denis Robert était inculpé par la justice luxembourgeoise pour injure, calomnie et diffamation. Sur ce site, on peut lire les détails de cette affaire et signer la pétition de soutien à Denis Robert.

Sur le site des Arènes
Portrait et bibliographie de Denis Robert. Des liens permettent d’accéder aux présentations de ses ouvrages et à un dossier sur la criminalité financière.

Sur le site de Technikart
Interview de Denis Robert, au sujet de son livre Révélations$, et de sa version audiovisuelle, le documentaire L’affaire Clearstream racontée à un ouvrier de chez Daewoo.

éclectik : Comment considèrent-t-on les jeunes ?

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© Photo Pierre Maurer

Émission diffusée sur France Inter le 19 avril 2006

Écouter l’archive audio de cette émission :
[audio:http://silva-rerum.org/MULTIARCHIVES/AUDIO/ECLEC2006/20060419-ECLEC.mp3]

Producteur / Productrice : Rebecca Manzoni ; réalisation : Lilian Alleaume ; attaché(e)(s) de production : Joëlle Levert et Fanny Leroy ; avec la collaboration de l’e-doc. Reporters: Thomas Chauvineau et Antoine Ly ; programmation musicale : Jean-Michel Montu.

Chroniqueurs étrangers : l’Afrique avec Zyad Limam d’Afrique Magazine, Eyoum N’Guangue de Planète Jeunes et Francis Laloupo de Continental Magazine ; l’Amérique avec Luisa Corradini de la Naçion d’Argentine, Eduardo Olivares du portail francochilenos.com, David Page de la rédaction anglosaxonne d’RFI et Michel Dolbec ; l’Europe avec Joëlle Meskens du Soir de Bruxelles, elle est accompagnée par Johannes Wetzel et Edita Urmonaite.

Fiche de l’émission extraite du site de France Inter :

La mobilisation contre le CPE a braqué les projecteurs sur la jeunesse. Eclectik a décidé de poser ce matin la question : comment considère t-on les jeunes en France ?
Autour de la table, pour en parler :
– Clémentine AUTAIN, adjointe au maire de Paris chargée de la jeunesse (apparentée PCF) ;
– Laurent WAUQUIEZ, député UMP de la Haute-Loire et responsable de la commission Nouvelles Générations de l’UMP ;
– Raphaël YEM, rédacteur en chef du trimestriel « Fumigène ».
Clémentine AUTAIN et Mikaël GARNIER-LAVALLEY publient aujourd’hui « Salauds de jeunes » aux éditions Robert Laffont, un livre de témoignages et de réflexion sur la situation des jeunes, sur le regard que l’on porte sur eux et la place qu’on leur accorde. On peut y lire des choses comme ça : « Rien ne nous arrachera une larme de regret d’être nés après 70, même si nous adorons les films en noir et blanc, les disques en vinyle et les écrits de Foucault. Le « bon vieux temps », c’était aussi celui où l’avortement était interdit, la France avait ses colonies, les bidonvilles se comptaient par centaines, la peine de mort se pratiquait. Est-il possible de regarder devant nous et de contester le consumérisme, les déficits de l’éducation ou les pièges de l’image sans en aappeler à un âge d’or perdu ».

Le reportage d’Antoine Ly
Dans la banlieue de Caen, l’année dernière, démarrait le magazine « Fumigène ». Créé par l’un de nos invités de ce matin, Raphaël Yem, et des copains d’école, ce trimestriel vit toujours et a largement dépassé le stade photocopieuse et agrafage à la main puisqu’on peut le trouver partout en France pour 2,80€. L’occasion de réécouter ce reportage réalisé au moment de la sortie en kiosques du tout premier numéro.
Voir LIENS

programmation musicale
HUBERT MOUNIER : Longues longues nuits
(AZ)

RAY CHARLES : Your Are My Sunshine
(Arcade)

liens
Le Conseil parisien de la jeunesse
Créé sous l’impulsion de Clémentine Autain, depuis juin 2001, en concertation avec tous les maires-adjoints d’arrondissement chargés de la jeunesse.

Le site officiel de Laurent Wauquiez, député de Haute Loire
et Président de la commission Nouvelles générations de l’UMP (depuis 2005).

Générationsdébats
Cette association « souhaite servir d’interface entre, d’une part, des personnalités du monde politique, économique et social et d’autre part, des jeunes désireux de s’informer et d’échanger… générationsdébats a organisé un débat pré-référendaire sur la Constitution européenne avec le député Laurent Wauquiez le 17 mai 2005. Le succès rencontré par ce débat a révélé l’intérêt que peuvent porter les jeunes pour différents sujets de société.
Ainsi, contrairement à ce qu’on peut parfois entendre, les jeunes ne sont pas rétifs au débat et veulent s’exprimer et échanger. Partant de ce constat, les fondateurs de generationsdebats ont souhaité, au mois d’août 2005, créer une association loi 1901 afin d’organiser d’autres débats dans le cadre de celle-ci. »

Fumigène
Trimestriel engagé et indépendant, « cultures et sociétés », Fumigène est le journal « haut parleur » de la diversité. L’équipe de rédaction, dont Raphaël Yem fait partie, est animée par des jeunes des quartiers populaires d’Hérouville St Clair, de Caen, de Falaise et de St Lô.

éclectik : Sois stage et tais-toi ! avec Laurence Garcia

ECLEC.jpg
© Photo Pierre Maurer

Émission diffusée sur France Inter le 8 mai 2006

Écouter l’archive audio de cette émission :
[audio:http://silva-rerum.org/MULTIARCHIVES/AUDIO/ECLEC2006/20060508-ECLEC.mp3]

Producteur / Productrice : Rebecca Manzoni ; réalisation : Lilian Alleaume ; attaché(e)(s) de production : Joëlle Levert et Fanny Leroy ; avec la collaboration de l’e-doc. Reporters: Thomas Chauvineau et Antoine Ly ; programmation musicale : Jean-Michel Montu.

Chroniqueurs étrangers : l’Afrique avec Zyad Limam d’Afrique Magazine, Eyoum N’Guangue de Planète Jeunes et Francis Laloupo de Continental Magazine ; l’Amérique avec Luisa Corradini de la Naçion d’Argentine, Eduardo Olivares du portail francochilenos.com, David Page de la rédaction anglosaxonne d’RFI et Michel Dolbec ; l’Europe avec Joëlle Meskens du Soir de Bruxelles, elle est accompagnée par Johannes Wetzel et Edita Urmonaite.

Fiche de l’émission extraite du site de France Inter :

« stage plus abus », « stage plus scandale » : c’est par ces mots que Cathy lance un appel sur Internet en septembre dernier pour « dénoncer une situation intolérable: l’existence d’un véritable sous salariat toujours disponible, sans cesse renouvelé et sans aucun droit ».
Très vite, le mouvement des stagiaires se construit: un collectif de diplômés, « Génération précaire », fait son apparition. Faisant ses premières armes dans la rue en appelant à plusieurs manifestations et à une grève symbolique, le mouvement entend faire changer les choses. Après une pétition adressée à plusieurs ministres du gouvernement en exigeant une réforme du statut de stagiaire, les membres de Génération Précaire sortent un livre intitulé « Sois stage et tais-toi » (éd. La Découverte): du « stage photocopie » à « l’emploi déguisé », ils démontent ce qui, trop souvent, tend à devenir un système.
Autour de la table, Simon, Fanny et Céline, membres du collectif.

Le reportage d’Antoine Ly
Il y en a qui rêvent d’être pompier, astronaute ou encore médecin… Vincent Ducrey lui rêvait d’être patron. A 27 ans, il vient déjà de monter sa 2ème entreprise de conseils en informatique. Pour le moment, il fait travailler 4 stagiaires, mais il s’apprête à engager un graphiste grâce au Contrat Nouvel Embauche.

programmation musicale
CHICO BUARQUE : Essa moça ta diferente
(Phonogram)

PLACEBO : Song to say goodbye
(EMI)

ENRICO MACIAS : Serrements de coeur
(AZ)

ELZEF : Cumulez
(Le guichet production)

liens
Génération précaire
L’association se bat pour que le stagiaire bénéficie d’un véritable statut intégré dans le droit du travail. Le site a pour vocation de fédérer tous ceux qui souhaitent aboutir à cette réforme du statut des stagiaires.

Comment réformer les stages ?
Comment les jeunes stagiaires sont-ils traités à l’étranger ? Quelles actions mener pour faire évoluer les choses ? Guillaume, membre actif du collectif « Génération-Précaire » et co-auteur de « Sois stage et tais-toi ! » a répondu aux questions d’un chat sur le site du Webzne Linternaute

Sois stage et tais toi
Préface du livre signée Jean Marie Chevalier (professeur de sciences éco à Dauphine,) sur le livre des Editions la Découverte

éclectik : Le chomage

ECLEC.jpg
© Photo Pierre Maurer

Émission diffusée sur France Inter le 30 mars 2006

Écouter l’archive audio de cette émission :
[audio:http://silva-rerum.org/MULTIARCHIVES/AUDIO/ECLEC2006/20060330-ECLEC.mp3]

Producteur / Productrice : Rebecca Manzoni ; réalisation : Lilian Alleaume ; attaché(e)(s) de production : Joëlle Levert et Fanny Leroy ; avec la collaboration de l’e-doc. Reporters: Thomas Chauvineau et Antoine Ly ; programmation musicale : Jean-Michel Montu.

Chroniqueurs étrangers : l’Afrique avec Zyad Limam d’Afrique Magazine, Eyoum N’Guangue de Planète Jeunes et Francis Laloupo de Continental Magazine ; l’Amérique avec Luisa Corradini de la Naçion d’Argentine, Eduardo Olivares du portail francochilenos.com, David Page de la rédaction anglosaxonne d’RFI et Michel Dolbec ; l’Europe avec Joëlle Meskens du Soir de Bruxelles, elle est accompagnée par Johannes Wetzel et Edita Urmonaite.

Fiche de l’émission extraite du site de France Inter :

En 1975, le chômage de masse faisait son apparition. 30 ans plus tard, il est toujours un enjeu de société majeur, qui inquiète les citoyens, interroge les économistes et ébranle les convictions des politiques et soutend chaque campagne électorale.
2.700.000 chômeurs, taux de chômage: 10.2%. Des chiffres pour évoquer des réalités difficiles: la recherche compliquée d’un emploi, l’exclusion, l’invisibilité, la culpabilisation des chômeurs mais aussi les pressions subies par les agents ANPE, la difficulté à accompagner les chômeurs dans leurs démarches quand le marché du travail n’offre aucune ouverture. Autant de questions que nos invités abordent ce matin.
Autour de la table :
– Pierre CAHUC, professeur d’économie à Paris-I
– Jean-Jacques REBOUX, qui, après avoir été un chômeur de longue durée, vient de créer une maison d’édition, Après La Lune, qui éditera prochainement un ouvrage de témoignages sur le chômage « Chômeurs, qu’attendez-vous pour disparaître ? »
– Philippe SABATER, conseiller ANPE et membre du SNU-ANPE.

24h en 6 mn par Thomas Chauvineau
Mais comment est comptabilisé le nombre de chômeurs en France? C’est avec cette question en tête que Thomas s’est rendu à la DARES (Direction de l’Animation, de la Recherche, des Etudes et des Statistiques), organisme qui dépend du Ministère de la Cohésion Sociale.
Le statisticien avec lequel il avait rendez-vous a finalement préféré ne pas s’exprimer suite aux pressions exercées par un membre du cabinet Borloo qui accuse par voie de presse les « forts en maths » de la DARES de ne pas savoir compter. Thomas a donc rencontré Lydie Vinck, Danielle Salandre et Julie Herviant, statisticiennes à l’INSEE ou au Ministère de la Cohésion Sociale, et représentantes syndicales, qui lui ont accordé cet entretien.

La revue de presse du pire de Guillaume Erner
En France, il existe deux catégories de citoyen, les Rappeurs et les premiers Ministres.
Un exemple. Vous êtes rappeur, vous vous appelez Monsieur R, et vous chantez « la France est une garce, n’oublie pas de la baiser jusqu’à l’épuiser, comme une salope faut la traiter ». Et bien, pour ces propos disgracieux vous risquez des poursuites judiciaires. En revanche si vous êtes Premier Ministre et que vous déclarez à Franz-Olivier Giesbert « la France a envie qu’on la prenne, ça la démange dans le bassin », nul ne s’en offusquera.

programmation musicale
LOUIS CHEDID : Au jour le jour
(Atmosphériques)

COLDPLAY : Talk
(Capitol)

livres
PIERRE CAHUC
Chômage, fatalité ou nécessité
éditeur : Champs – Flammarion

FABIENNE BRUTUS
Chômage, des secrets bien gardés
Conseillère emploi à l’ANPE, Fabienne Brutus lève le voile sur tout ce qui s’y passe.
éditeur : Jean-Claude Gawsewitch

lien
Les éditions Après la lune
La maison d’édition montée par l’un de nos invités Jean-Jacques Reboux.

éclectik : comment considèrent-t-on les jeunes ?

FINTER.jpg Émission diffusée sur France Inter le mercredi 19 avril 2006

Écouter cette émission :
[audio:http://www.les-sardines.net/_multiarchives/ECLEC/2006/COMMENT CONSIDERE-T-ON LES JEUNES _.mp3]

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Fiche de l’émission extraite du site de France Inter :

La mobilisation contre le CPE a braqué les projecteurs sur la jeunesse. Eclectik a décidé de poser ce matin la question : comment considère t-on les jeunes en France ?
Autour de la table, pour en parler :
– Clémentine AUTAIN, adjointe au maire de Paris chargée de la jeunesse (apparentée PCF) ;
– Laurent WAUQUIEZ, député UMP de la Haute-Loire et responsable de la commission Nouvelles Générations de l’UMP ;
– Raphaël YEM, rédacteur en chef du trimestriel « Fumigène ».
Clémentine AUTAIN et Mikaël GARNIER-LAVALLEY publient aujourd’hui « Salauds de jeunes » aux éditions Robert Laffont, un livre de témoignages et de réflexion sur la situation des jeunes, sur le regard que l’on porte sur eux et la place qu’on leur accorde. On peut y lire des choses comme ça : « Rien ne nous arrachera une larme de regret d’être nés après 70, même si nous adorons les films en noir et blanc, les disques en vinyle et les écrits de Foucault. Le « bon vieux temps », c’était aussi celui où l’avortement était interdit, la France avait ses colonies, les bidonvilles se comptaient par centaines, la peine de mort se pratiquait. Est-il possible de regarder devant nous et de contester le consumérisme, les déficits de l’éducation ou les pièges de l’image sans en aappeler à un âge d’or perdu ».

Le reportage d’Antoine Ly
Dans la banlieue de Caen, l’année dernière, démarrait le magazine « Fumigène ». Créé par l’un de nos invités de ce matin, Raphaël Yem, et des copains d’école, ce trimestriel vit toujours et a largement dépassé le stade photocopieuse et agrafage à la main puisqu’on peut le trouver partout en France pour 2,80€. L’occasion de réécouter ce reportage réalisé au moment de la sortie en kiosques du tout premier numéro.
Voir LIENS

programmation musicale
HUBERT MOUNIER : Longues longues nuits
(AZ)

RAY CHARLES : Your Are My Sunshine
(Arcade)

liens
Le Conseil parisien de la jeunesse
Créé sous l’impulsion de Clémentine Autain, depuis juin 2001, en concertation avec tous les maires-adjoints d’arrondissement chargés de la jeunesse.

Le site officiel de Laurent Wauquiez, député de Haute Loire
et Président de la commission Nouvelles générations de l’UMP (depuis 2005).

Générationsdébats
Cette association « souhaite servir d’interface entre, d’une part, des personnalités du monde politique, économique et social et d’autre part, des jeunes désireux de s’informer et d’échanger… générationsdébats a organisé un débat pré-référendaire sur la Constitution européenne avec le député Laurent Wauquiez le 17 mai 2005. Le succès rencontré par ce débat a révélé l’intérêt que peuvent porter les jeunes pour différents sujets de société.
Ainsi, contrairement à ce qu’on peut parfois entendre, les jeunes ne sont pas rétifs au débat et veulent s’exprimer et échanger. Partant de ce constat, les fondateurs de generationsdebats ont souhaité, au mois d’août 2005, créer une association loi 1901 afin d’organiser d’autres débats dans le cadre de celle-ci. »

Fumigène
Trimestriel engagé et indépendant, « cultures et sociétés », Fumigène est le journal « haut parleur » de la diversité. L’équipe de rédaction, dont Raphaël Yem fait partie, est animée par des jeunes des quartiers populaires d’Hérouville St Clair, de Caen, de Falaise et de St Lô.